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Une rencontre n'est jamais due au hasard [PV : Midorimacchi][+18]

Anonymous




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Ven 13 Mar - 19:39


Une rencontre n'est

jamais due au hasard




J’avais fuis le bal de fin d’année de mon lycée. Vraiment, elles avaient quoi toutes ces filles avec moi ? Même si elles paraissaient calme et même plutôt sympathiques avec moi tout le long de l’année, au moment du bal –même de la saint valentin- elles devenaient de vraies furies.

Je savais que ma carrière de mannequin pouvait m’apporter bien des désagréments dans ce genre de celui-ci, mais de là à fuir mon propre lycée, je n’y avais jamais pensé. Et pourtant, j’étais déjà prêt à me rendre au bal de fin d’année. J’étais plutôt habitué à mettre des costumes depuis que j’avais repris les cours, alors ce soir n’échapperait pas à la règle.

Il était blanc, la veste cintrée avait une allure de queue de pie, j’avais mis une chemise bleue pâle et une cravate noire. Un chapeau, pour tenir mes cheveux en arrière et comme toujours lorsque je sortais, des chaussures impeccablement vernies. Quelques accessoires, je m’étais rapidement préparé.

Je n’avais pas réellement de problèmes à me présenter seul dans un endroit que je ne connaissais pas et, surtout, où je n’avais pas été invité. C’était même plutôt habituel chez moi.

La salle de bal était grande, bien plus que dans mon lycée. Surtout, je n’y connaissais personne et à priori on ne m’avait pas suivi. Heureusement, il était tout à fait hors de question de me faire remarquer ici.

Allez savoir pourquoi, j’étais entré assez facilement –je m’étais même déjà fait remarqué par quelques filles. Je n’en avais pas grand-chose à faire, je venais ici pour m’amuser avant tout. Alors j’étais allé prendre un verre, pas d’alcool, juste un jus de fruit, et j’étais resté adossé contre un mur, en regardant tous ces gens danser. Les voir me donnait aussi envie de faire la fête.

La musique était assez entraînante et je me sentais à l’aise ici, les filles étaient plutôt jolies et s’amusaient. Je me serais volontiers laisser aller sur la piste de danse si je n’avais pas percuté quelqu’un. Quelqu’un qui ne semblait pas particulièrement heureux d’être ici. D’autant plus que je venais de renverser la moitié de ma boisson sur lui, juste histoire de me faire remarquer…

-Ah ! Pardon ! Dis-je affolé en sortant un mouchoir de ma poche. Je vais v…

Hm… arrêt sur image. Combien de temps je l’avais regardé ? Je n’en savais foutrement rien, je le fixais, sans rien dire, sans rien entendre. Je le regardais comme la première fois que j’avais vu le basket d’Aominecchi. Je ne pouvais pas penser à autre chose.

-Midorimacchi…


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Shintarô Midorima
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Shintarô Midorima
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Ven 13 Mar - 20:42

Le bal de fin d'année du lycée était dans quelques heures à peine. J'avais beau esquivé mes coéquipiers, même l'entraînement, ils m'avaient attendu à la fin des cours, juste devant la porte coulissante de ma salle de classe, un sourire démoniaque collé sur leur visage. Il avait décidé, un mois à l'avance que je m'y rendrais, accompagné ou non. Non seulement mon envie de m'y rendre était en dessous du zéro, mais en plus, je sentais venir le buffet surchargé de bouffe écœurante et les lycéennes aux robes exagérément courtes. Deux choses qui me sortaient par les yeux. Du coup, dans un soupire fendant l'âme, je me levais, rangeais mes affaires dans le sac noir que je mis sur mon épaule et m'approchais de mes futurs tortionnaires.

A peine mon pied posé en dehors des grilles délimitant le lycée que je me fis entraîner dans un tornade humaine masculine en direction des boutiques de vêtements chics. Ils savaient tous que je n'essayerais rien, alors ils se contentèrent de me "poser" raide comme piquet dans un coin et de placer les costards devant moi en me jaugeant du regard. Au début, leurs choix étaient... moches, il fallait le dire, mais leur sélection s'affinait tranquillement jusqu'à arriver à des styles plutôt corrects. Du coup, ils me laissèrent nominer le costume gagnant, parmi trois d'en eux, ce fût vite réglé, qu'ils amenèrent à la caisse avant de me réclamer ma carte bleue. Évidemment, c'est moi qui payais, radins. Nous sortions joyeux, alors que je demandais à contre cœur la suite des opérations. Une trainée de rires bourrus accompagna la réponse. Ils confirmèrent qu'il me déposerait chez la grande sœur de l'un d'entre eux pour me "préparer". Comme si j'étais incapable.

Nous fûmes vite arrivés. Le bal avait déjà commencé à cette heure-ci, mais il ne devait pas y avoir grand monde. Dans la maison du capitaine, lui se préparait tandis que je me faisais pomponner, pour ne pas dire torturer, par une meute féminine qui piaillait après m'être lavé. Leur voix stridente me donnait un mal de crâne comme j'en avais rarement eu. J'avais déjà passé mon costard, cintré, noir à chemise blanche, boutonné au maximum et surplombé d'une belle longue cravate noir. Les chaussures, j'avais dût allé les chercher chez moi ; une paire que j'avais mis seulement pour un mariage, d'un noir vernis dont j'étais très fier. L'une des filles, une petite blonde décolorée aux ongles un peu trop long, m'avait attaché sur le haut de la cravate un broche, pas trop extravagante, aux contours d'argent et une pierre bordeaux à l'intérieur. Du toc, probablement. Elles insistèrent jusqu'à ce que j'accepte de mettre des lentilles au lieu des lunettes, puis, elles me coiffèrent, les cheveux totalement en arrière, avec seulement une petit mèche dépassant sur mon front. Puis, je refusais catégoriquement d'enlever mes bandages, je les avais même changés, alors la fameuse grande sœur me proposa de mettre des gants, noirs eux aussi. Et j'étais prêt. Un eau de cologne discrète, et en route pour le lycée.

Le soleil se couchait quand nous étions arrivé, le capitaine et moi. J'avais la désagréable impression d'être observé comme une bête de foire ; d'habitude, nous étions acclamés par nos supporters, mais là, c'était comme s'ils avaient vus des fantômes. Quelques membres du club nous rejoins en complimentant nos tenues, je grognais, n'étant pas à l'aise. Puis, la musique démarra, j'esquivais avec succès cette fois les filles auxquelles voulaient me coller mes coéquipiers. J'étais venu, il était hors de question que je danse. Malgré tout, je voulais me faufiler dans un endroit calme, ça ne manquait pas dans ce lycée de riche, mais cette pièce était trop grande, une véritable horreur pour les, limite, agoraphobes comme moi. Je passais par le buffet quand je percutais quelqu'un en grognant de surprise, sentant du liquide s'étaler sur ma veste. Heureusement, celle-ci était sombre, on ne voyait pas la tâche, mais la sensation était clairement désagréable.

- Midorimacchi...

Cette voix, cette façon si familière de m'appeler, je le reconnaîtrais entre mille. Je levais les yeux, du moins un peu plus, pour fixer mon interlocuteur. C'était lui, l'un de mes anciens coéquipiers de collège, habillé en groom de fête. J'arquais un sourcil, de stupéfaction, sans oublier qu'il m'avait bousculé.

- Kise... commençais-je. Tu devrais aller chez l'ophtalmologiste.

Je soupirais d'exaspération. Déjà, j'étais coincé ici pour la soirée. Ensuite, mes camarades me harcelaient pour que je danse. Puis, on m'a renversé de la boisson dessus. Et enfin, le singe jaune était de la partie. Ce mec, le pleurnichard, que j'avais du mal à supporter avec l'autre sauvage. Seigneur, je me demandais ce que j'avais pu faire de mal. J'attrapais une serviette sur le buffet en tentant de retirer le jus de ma veste, grognant contre la malchance qui s’abattait sur moi. Je relevais le nez : maintenant, je ne savais plus si les jeunes péronnelles me fixaient moi ou le zouave. Ou les deux, dans un rêve inaccessible. Ou yaoiste. Dans tous les cas, je ne voulais pas savoir ce qu'elles avaient dans la tête.


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Ven 13 Mar - 20:46


Une rencontre n'est

jamais due au hasard




Quoi ? Que venait-il de dire à l’instant ? Je n’avais rien compris. Rien entendu même. Je secouai vivement la tête pour me sortir de ma torpeur, le fixant toujours intensément. Je n’étais même plus sûr que ce soit vraiment lui, là, devant moi. Que faire ? Pour le moment, à part ressembler au premier des idiots, je ne faisais pas grand-chose.

J’avais rangé mon mouchoir qu’il avait bien entendu refusé. A quoi je m’étais attendu ? Je ne le savais pas. C’était juste une forme de politesse, après tout, c’était bien moi qui avait renversé mon verre sur lui. C’était ça le problème avec Midorimacchi, quoi que l’on fasse, que ce soit bien ou pas, on ne savait jamais comment réagir.

Il n’était pas particulièrement difficile, il fallait juste choisir les bons mots, et ce n’était jamais mon cas.

-Pardon, je n’ai pas entendu.

Voilà, j’arrivais enfin à dire des mots relativement corrects alors que je tentais de m’acculais au mur, le regardant en pied. D’aussi loin que je me souvienne je ne l’avais jamais vu habillé de la sorte, comme toujours la chemise fermée jusqu’au dernier bouton, la cravate bien droite, la veste cintrée fermée, mais surtout –surtout- il ne portait pas ses lunettes et avait les cheveux coiffés en arrière.

Finalement, j’allais peut-être regretter de m’être imposé dans cette soirée. Je secouais la tête en entendant des filles glousser plus loin, derrière lui. Elles nous fixaient sans la moindre gêne, le détaillant autant lui que moi. C’était le moment pour moi de m’éloigner.

-Tu me donneras la note du pressing. Dis-je en lui tapotant l’épaule avant de passer à côté de lui.

M’éloigner le plus vite et le plus loin possible. Je me sentais affolé, sans réellement savoir pourquoi, alors je savais que je devais l’éviter ce soir. Oh, ça l’amuserait certainement. C’était le genre de situation où il était parfaitement conscient de l’effet qu’il pouvait faire et c’était le genre de situation dans lequel je ne voulais pas me retrouver.

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Shintarô Midorima
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Ven 13 Mar - 20:50

Quand je retirais le liquide de ma veste, qui, heureusement, était indétectable, je sentais que mon ancien coéquipier était fébrile ; il rangeait son mouchoir les yeux baissés, comme complétement gêné de la situation. Je posais la serviette sale sur le buffet pour le regarder en grognant, lui se contentait de reculer jusqu'au mur sans un bruit.

- Pardon, je n'ai pas entendu, dit-il.

- Et bouché en plus.

Je me pinçais l'arrête du nez, agacé. C'était pas possible d'être aussi idiot. Je le regardais prêt à lui faire la moral, mais il semblait affolé. Je réfléchis un instant, me remémorant les moments où je l'avais vu comme ça. Ah... Quand je n'avais pas mes lunettes. Quand je n'avais pas mes lunettes, il réagissait toujours comme ça, même au collège. En plus, avec la rumeur sur sa prétendue bisexualité, ça n'aidait pas. Et les gloussements des pintades à l'arrière commençaient sérieusement à me taper sur les nerfs.

- Tu me donneras la note du pressing.

Et il passait à côté de moi en me tapotant l'épaule. Je le retins vivement en lui agrippant le col, le ramenant vers moi, le regard méchant.

- Tu restes là.

Ça n'était ni par méchanceté, ni par envie que je le faisais. Mes coéquipiers actuels me laisseraient probablement tranquille s'il me voyait en pleine conversation sérieuse avec l'un des joueurs de la Génération des Miracles. Au moins, j'échappais à la danse avec des filles prisent au hasard. Et les prétendantes ne manquaient pas. De plus, si le singe restait, il y avait de fortes chances que la moitié des filles qui veulent actuellement danser avec moi reporte leur dévolu sur lui, qui était bien plus connu et surtout, bien plus enclin à une "activité à deux".

Je continuais de le regarder, sans un mot, et je soupirais. Il fallait que je parle, j'avais l'impression qu'il allait exploser sous la pression. Je croisais les bras m'écartant un peu.

- Je ne veux pas me faire harceler, toi non plus d'ailleurs, grognais-je. Alors cesse de faire ta vierge et contente toi de rester-là.

Ah... Takao arrivait. Et repartait en voyant Kise, je soupirais Le voilà, mon bouclier

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Ven 13 Mar - 20:54


Une rencontre n'est

jamais due au hasard




Génial, une soirée avec monsieur grognon. Mais étrangement, je ne me voyais pas contester l’ordre qu’il venait sèchement de me donner : rester là. Il me parlait évidemment comme à un chien, certaines choses ne changeaient indéniablement pas.

Surtout pas quand on s’appelait Midorima Shintarô et que le simple fait d’être le centre de l’attention, ou d’attirer des regards étaient une plaie. Diable, j’avais envie de rire de lui. Encore une fois, je ne parvenais à rien faire que de rester planté, devant lui, le fixant sans réellement parler.

Le fait que je sois concentré sur son regard, ou son visage, peu importait, devait faire fuir les autres. En tout cas, nous n’avions pas été dérangés une seule fois et pour ces malheureux essais ou les filles tentaient désespérément d’approcher l’un ou l’autre, elles se faisaient gentiment recadrées par une espèce de grognement dont il avait le secret.

D’aussi loin que je me souvienne je n’avais pas toujours été très à l’aise en sa compagnie. Surtout aussi près. Et sans qu’il ait ses lunettes. Il parlait, je ne savais pas pourquoi, ce n’était pas dans son habitude. S’il y avait bien un mot qui n’allait pas avec son nom c’était bien : discussion.

-Je ne veux pas me faire harceler, toi non plus d'ailleurs. Alors cesse de faire ta vierge et contente toi de rester-là.

Je croisais les bras sur mon torse, la lèvre retroussée, je me retrouvais à faire la moue. Ça ne me plaisait pas de faire mine d’être à l’aise ici alors que de toute évidence c’était l’inverse. J’avais l’impression que les expressions sur mon visage juraient avec ce que je disais.

-Ça ne me plaît pas d’être ici alors tu y es. Je n’ai pas envie de te servir d’excuse parce que tu l’as décidé. Et je ne fais pas « ma vierge »…

Si tu savais…

Et ce n’était pas tant une question d’être mal à l’aise, ou alors d’être un objet. Déjà au collège, je l’avais regardé. Et je connaissais les rumeurs à mon sujet, aussi celles concernant ma bisexualité. C’était une question d’attirance. Tel qu’il était, là, devant moi, je le trouvais vraiment trop séduisant. Et je ne pouvais pas me permettre de rester près de lui encore plus longtemps.

J’étais un adolescent aux hormones tout à fait fonctionnelles, et dans ce cas présent, c’était sûrement un peu trop le cas. Je ne parvenais plus à soutenir son regard, remontant une jambe, posant le pied à plat contre le mur. Cette soirée s’annonçait gé-nia-le.

Puis, pris d’une soudaine envie de l’embêter et me servir de lui moi aussi, je l’avais chopé par le bras l’entraînant en plein milieu de la piste de danse. Le laissant là, à disposition. Merci bien pour lui, ça ne le dérangeait pas outre-mesure de danser avec une parfaite inconnue et il cherchait déjà du regard une demoiselle –pas trop mal- à inviter.

-Je ne suis pas le bouclier de Midorimacchi. Dis-je en lui lâchant le bras, me retournant pour lui faire dos. Bonne soirée.

Quelque chose me disait que j'aurais mieux fait de me fermer la bouche avec ma cravate pour être sûr de ne pas lui répondre. Mais c'était chose faite. Soit.

Bien, maintenant que c’était fait et qu’il serait certainement prit pour cible par ses coéquipiers je n’avais plus qu’une chose à faire : m’en aller le plus loin possible de lui et surtout, ne plus croiser son regard une seule fois de la soirée.

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Shintarô Midorima
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Ven 13 Mar - 20:55

Alors que j'y étais, hein? Ma présence le dérangeait donc. C'était vrai, à l'époque, il préférait rester avec les deux autres singes bleus, je me contentais d'être souvent accompagné de Murasakibara ou seul, ça m'allait tout aussi bien. Mais savoir qu'il n'appréciait pas ma compagnie n'était pas une surprise, mais là, c'était presque comme s'il ne la supportait pas. Je devais l'avouer, je n'étais pas facile à vivre, et c'était plutôt moi qui triait les gens qui m'entouraient.

Et je savais très bien qu'il n'était pas vierge. Kuroko m'avait raconté un tas de choses sur lui; il avait la chance d'être tellement invisible que les gens parlaient de choses "intimes" même quand il était là. Des fois, il me racontait deux-trois rumeurs qui traînaient. Je n'y croyais pas, au début, mais voir les suçons dans son dos lors des fins d'entraînements ou ses excuses comme quoi il avait mal au dos... Elles étaient évidentes à deviner la raison.

Au début, Kise s'était résigné et s'était adossé au mur, mais bien vite, il tira une gueule qui ne plaisait guère. Du genre à avoir une idée derrière la tête. Et ce gars était un véritable gosse, tordu et fêlé du cervelet. Il m'agrippa soudainement le bras, le décroisant de l'autre pour m’emmener sur la piste de danse. M'abandonnant à mon triste sort après une bonne tirade.

Une fille s'avança vers moi alors que le blond partait par où il était venu. Et là, réflexe, j'attrapais à nouveau l'avant-bras de Kise pour l'attirer contre moi, passant le bras autour de sa taille alors que la jeune lycéenne, une petite brune à robe à froufrous, s'arrêta devant nous, une mine perplexe sur le visage.

- J'ai déjà un partenaire.

Et sur ce, j'amenais donc mon nouveau "compagnon de danse" un peu plus loin, au milieu des danseurs pour s'y fondre, même si ma taille et sa gueule de célébrité n'aidaient pas. Du coup, arrivant là où je voulais, je pris la taille de Kise d'une main et sa main à lui de l'autre pour commencer à danser ; heureusement que j'avais pris des cours durant mon enfance. Je soupirais, grognant, puis le fixant comme pour lui dire : "Regarde ce que tu viens de m'obliger à faire.".


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Ven 13 Mar - 20:56


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Le regard de Midorimacchi en disait long sur la façon qu’il aurait de me le faire regretter, comme s’il passait son temps à le faire. Ce n’était pas réellement faux, un certain côté masochiste. Il fallait dire que je m’étais pris tellement de coups avec eux que c’était devenu un peu comme une habitude. Ils ne s’en plaignaient pas, j’étais même persuadé que ça leur permettait de se détendre.

Là n’était pas la question, je m’étais laissé entraîner à sa suite, des dizaines de regards braqués sur nous. Oui, nous allions certainement passer inaperçu… Je lui rendis son regard, il était nettement plus grand que moi et je me sentais tellement diminué que cette position devait lui plaire. Je me sentais atrocement ridicule, et la mine que j’affichais ne pouvait qu’en attester.

Loin d’être mauvais joueur –je l’avais même plutôt mérité- je passais mon bras dans son dos alors qu’il menait, bien entendu, la danse. Midorimacchi n’était pas le genre de personne à se lancer dans quelque chose s’il ne savait pas y faire. Aussi je ne fus pas étonné de constater qu’il dansait agréablement bien.

Pour lui, il était évident que ce qu’il apprenait dans la vie n’était que bonus pour faire remarquer aux autres, ô combien il était doué dans ce qu’il entreprenait. A quel point il était « parfait ». Mon cul, oui. Quel genre de type ne mettait qu’une paire de lunettes de soleil pour se camoufler ? Et ce juste par curiosité, qui était –on ne le répétait jamais assez- un vilain défaut.

Soit, je le laissais mener la dance, de toute façon je ne comptais pas faire le rebelle et ce n’était qu’un court instant à passer, n’est-ce pas ? Je fuirais dès que j’en aurais l’occasion. Je rompis le contact visuel, même si un regard était important dans une danse, tant pis. Je ne voulais pas me perdre encore une fois dans son regard : je ne saurais pas en revenir.

Je ne savais pas pendant combien de temps nous avions dansé et à vrai dire je n’avais même pas prêté attention à la musique. Comme depuis le début de soirée, les regards trop lourds et insistants des jeunes filles passaient de lui à moi sans arrêt, dans des chuchotements terriblement agaçant, même pour moi.

Je ne captais pas grand-chose de leur conversation, mais j’étais à peu près certain que nous n’y étions pas étrangers et en faisant bien attention, nous n’étions pas seuls sur la piste mais à l’écart. Autant dire que « se fondre dans la masse » n’avait pas eu l’effet escompté. Loin d’être gêné, j’avais même plutôt l’habitude des projecteurs, je commençais à m’en amuser –priant juste qu’il n’y ait pas de photos indiscrètes qui filtrent.

La danse cessa, Dieu merci. Je retirais mon bras et ma main de son emprise. Maintenant il était certain que je préférais nettement rester adossé à un mur toute la soirée que de retenter une expérience comme celle-ci. Il ne s’était pas gêné une seule fois pour me faire tourner autant que possible à m’en démonter la tête. Faisant de moi, bien entendu, « la femme » de notre duo.

Je repartis dans un endroit assez reculé, à l’abri de la plupart des regards, même si j’aimais m’afficher, j’avais des limites. Je croisais les bras en m’appuyant contre le mur, l’ayant attiré à ma suite. Bien, il avait eu raison, rester avec lui nous permettrait de ne pas être enquiquinés outre mesure.

J’étais partagé entre le fait que j’avais à la fois apprécié et non. Une mine agacée traversa mon visage alors que je pointais un index accusateur sur son torse.

-Satisfait ? Je ne bougerais plus d’ici de la soirée.

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Shintarô Midorima
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Ven 13 Mar - 20:57

J'avais fait exprès de le fixer. Le regard était très important lors d'un danse, mais je savais très bien qu'il ne saurait pas maintenir le mien bien longtemps. Et ce fût de courte durée avant qu'il ne regarde un point invisible sur mon épaule gauche. Je retenu un ricanement satisfait. Le voir déstabilisé était incroyablement jouissif, peu importait le nombre de fois où ça arrivait. Et comme il ne me suivait pas forcément, son esprit vagabondant probablement ailleurs, je ne l'avais pas ménagé quand aux tours.

Bien que cette valse fût relativement courte, elle me paraissait interminable à cause des piaillements intensifs des filles à froufrous pas si loin de nous. Je ne pouvais pas capter la totalité des mots qui provenaient de leur bouche, mais juste avant la fin, j'avais pu entendre "...sont ensembles?" et "...mannequins?". J'avais d’ailleurs soupiré et m'était arrêté, c'était là que Kise m'avait rapidement lâché pour rejoindre un endroit plus loin, à l'abri des regards indiscrets.

Je l'avais suivit, le temps de se faire un peu oublier, alors qu'il s'adossait en faisant une moue de gamin de cinq ans. Il croisait les bras, passablement exaspéré, comme pour réfléchir. Nous avions de la chance, de là où j'étais, personne ne me voyait. Je pouvais apercevoir le capitaine me chercher avant de se faire attraper par sa copine qui faisait presque sa taille ; un ogre, comme on l’appelait das l'équipe. Le doigt du blond posé soudainement sur mon torse me sorti de mes pensées.

- Satisfait?

Très.

- Je ne bougerais plus d'ici de la soirée.

Rien que cette phrase me donnait envie de lui montrer qu'elle était fausse. Qu'il l'avoue lui-même. Qu'il veuille lui même bouger. Lâchant un ricanement, je me plaçais devant lui, les bras l'encadrant, paumes sur le mur derrière lui, à le fixer, le dominant de ma taille. Pendant une bonne minute, je ne bougeais pas, mais me rapprochais très doucement, progressivement de son visage. Il n'était pas à l'aise, je m'en rendais bien compte. Je devais remercier les filles pour cette tenue, peut être que finalement, elle était plus utilise que je ne pensais.

Arrivé à un stade où je sentais son souffle erratique contre moi, je lui attrapais le visage entre mes doigts gantés de cuir noir pour l'obliger, cette fois-ci, à plonger son regard d'or dans le mien de péridot. Je fondais alors sur sa bouche pour l’effleurer, pour l'enquiquiner, il se débattait vaguement, probablement surprit. Je profitais de l'occasion pour lui pincer la mâchoire du bout des doigts pour l'ouvrir et poser plus conséquemment mes lèvres sur les siennes, enroulant sa langue autour de la mienne sans ménagement, sans fermer les yeux. Puis, je le libérais sans pour autant reculer ou le lâcher.

- Très satisfait, dis-je en me léchant légèrement les lèvres.



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Ven 13 Mar - 21:01


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Je ne le regardais pas. Je n’en avais pas la force, ni le courage. J’avais soudainement l’impression de ne pas avoir fait un choix judicieux en me mettant autant à l’abri des regards. Surtout qu’il était proche, très proche. Peut-être même trop. Et son visage attirait mon regard, je lui jetais des coups d’œil parfois, sans que je ne puisse vraiment retenir cette pulsion. Je défaille… il ne faut pas.

Je posais mes mains sur sa veste subrepticement, fixant avec intérêt un point n’existant pas, proche de son cou : j’avais envie de l’embrasser juste là, pour voir sa réaction. Alors je levais la tête, sans croiser son regard, respirant de manière un peu plus rapide, s’il n’avait pas été si proche de ma bouche, il ne l’aurait pas remarqué, mais rien ne lui échappait.

Il me prit de court, je n’eus pas le temps de parler que ses lèvres effleuraient les miennes tellement doucement que la seconde d’après je n’étais même pas certain qu’il l’avait vraiment fait. Je ne comprenais pas ce qu’il venait de se passer puis il m’embrassa encore, sans que je ne puisse protester.

Je ne parvenais pas à bouger, ma respiration s’était coupée. Mes mains le poussaient sans grande conviction et je restais accroché à sa veste lorsqu’il me lâcha, restant aussi près de moi. Très satisfait… après ce qu’il venait de faire ? Moi, je ne l’étais pas. Mon cœur s’emballait alors que je ne pouvais pas faire autrement que je restais plongé dans son regard.

-Midorimacchi est attirant sans lunettes…

Quoi ? Je n’étais plus sûr de l’avoir pensé ou dit à voix haute. Rouge de gêne et encore à moitié surprit, je n’avais pas vraiment fait attention si quelqu’un nous avait vu. Mais il avait du calculer son coup. C’était une évidence. Vivement, j’attrapais son poignet et le tirait sur moi en me reculant du mur, mon autre main toujours sur son torse, le plaquant avec force avant de l’embrasser, sans aucune douceur. Il voulait jouer ? Soit.

Bien-sûr, je connaissais mes points faibles et je dévorais ses lèvres avec acharnement, les yeux fermés. Je tirais même sur sa cravate pour le forcer à se baisser, voulant briser l’emprise qu’il avait sur moi. Tout son être me surplombait, et même en faisant cela son aura m’écrasait contre lui et je me retrouvais déjà fébrile contre lui.

Comment disait-on déjà ? Creuser sa propre tombe ? Non, il ne devait pas s’en rendre compte. Mes doigts pressèrent un peu plus son poignet. Je me faisais violence pour ne pas trembler, ne pas geindre contre sa bouche. Il ne pouvait pas me faire autant d’effet, pas avec si peu, pas si rapidement.

Je le relâchais rapidement en m’essuyant les lèvres du revers de la main. Je le jaugeais du regard, tentant de garder une respiration calme devant lui. Il fallait que je calme toutes ces pensées peu catholiques qui me traversaient l’esprit. Je desserrais ma cravate d’un geste rapide avant de me tourner, dos à lui. Il fallait que je me rafraîchisse, je respirais un grand coup pour parler sans laisser passer ma nervosité.

-Je vais aux toilettes.

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Ven 13 Mar - 21:02

C’était exactement ça : j’étais absolument satisfait. Le trouble se lisait sur son visage, il ne comprenait pas ce qu’il se passait et c’était réellement plaisant. Il était de lui-même accroché à ma veste alors que quelques secondes auparavant, il avait, en vain, essayé de se débarrasser de mes lèvres contre les siennes. Je savais très bien que malgré tout, il adorait ça. J’en eu la confirmation lorsqu’il ouvrit la bouche.

- Midorimacchi est attirant sans lunettes…

Il avait la voix rauque et il ne tarda pas rentrer dans le jeu pour m’embrasser fougueusement. Je mis quelques secondes avant de me reprendre de cette surprise, lui répondre aussi ardemment que sa bouche me dévorait. Il était certes entré dans mon jeu, mais il ne savait peut être pas qu’il n’y avait que moi qui décidait quand la partie serait finie. Et elle ne faisait que commencer.

Non, il savait définitivement dans quoi il s’était embarqué. Je l’ai su au moment où il recula, toujours accroché à moi, pour me lancer un regard empli de supplice et d’envie, qui laissa place à de la nervosité mal contenue. Il se dégagea et s’enfuit en direction des toilettes. Quel couard. Ca me fit rire intérieurement. D’ailleurs, j’allais lui laisser un peu de temps ; je pouvais le choper dans une cabine, mais le lycée était grand, et il aurait du mal à trouver le lieu qu’il cherchait.

Je retournais donc vaquer à mes occupations pendant presque une vingtaine de minutes, harcelé par deux de mes coéquipiers, les autres trop occupés à danser ou à draguer, à mon plus grand soulagement. Je ne fus pas assaillit par les filles, heureusement, me contentant de traîner autour du buffet, un flûte de cidre entre les doigts. Celles-ci épiait chaque sortie en espérant attraper le blond qui, à leur regret, s’était enfuit.

Après quelques temps, je décidais de le rejoindre ; je sortis par la même porte, faisant attention de laisser mon "accompagnateur" entre les mains d’une petite gourde à fanfreluches et de ne pas me faire remarquer. La plupart du lycée, pour ne pas dire partout, était plongé dans le noir : seule la lumière de la lune éclairait les longs et interminables couloirs. Pour aller aux cabinets les plus proches, je pris une fois à droite, une fois à gauche et j’y tombais directement. La lumière était allumée, il était forcément là.

J’ouvris la porte avec une grande discrétion et la passa, derrière le petit muret blanc carrelé. Puis, je m’engouffrais près des lavabos, où il était penché, le visage humide et la tête baissée. Je pouvais voir à travers le miroir sa confusion, mais il ne m’avait pas remarqué. Je me retenais pour ne pas sourire, c’était tellement tentant. Je passais derrière lui, toujours très lentement, sans qu’il ne capte ma présence. J’avais évidemment contrôlé mon aura, trop imposante, sinon, le singe jaune aurait tout de suite senti mon arrivée avant même que je ne passe la porte.

Puis, en un élan, je me plaquais contre lui, les paumes de chaque côté de son corps, posé sur les rebords du meuble devant lui, le sentant se crisper et sursauter. Je me penchais un peu, pour lui souffler dans l’oreille, sans même daigner lui lancer un regard à travers le miroir ; je préféré regarder ses oreilles rougir comme pas possible, c’était bien plus plaisant. Un ricanement satisfaire m’échappait.

- Alors comme ça, je suis attirant, mm ?

Je ponctuais cette phrase en collant mon bassin à son bas de dos et en avançant ma bouche de son cartilage si érotique par sa couleur. Je retroussais mes lèvres pour choper son lobe et titiller sa boucle d’oreille de ma langue, mordiller sa peau, sans ménagement, sans son accord, évidemment. Je savais qu’il aimait ça, et dans tous les cas, je ne comptais pas arrêter : regardons jusqu’où pourra t-il tenir sa réputation.


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Ven 13 Mar - 21:04


Une rencontre n'est

jamais due au hasard




Après avoir passé une dizaine de minutes à tourner dans les couloirs à chercher les toilettes –quelle idée d’aller dans un autre lycée- j’avais finis par trouver. Mais c’était impensable de me demander à faire le chemin inverse. Je ne savais plus vraiment si j’étais arrivé dans ce lycée précisément par le plus pur des hasards ou alors si c’était parce que je savais qu’il le fréquentait. Oui, vraiment : creuser sa tombe. Au risque de me répéter.

J’avais cru passer une soirée tranquille mais au final je m’étais jeté dans la gueule du loup. J’étais toujours aussi insouciant. Par je ne sais quel miracle j’avais trouvé des pinces plates pour cheveux près du lavabo, ils tenaient déjà en arrière mais je voulais m’assurer de ne pas trop les mouiller pour ne pas chopper un rhume au moment de repartir.

Je coupais l’eau après m’être mouillé le visage. Ca avait eut l’effet escompté, mon cœur avait décéléré de manière stupéfiante et ma respiration était maintenant calmée. Bien. Je soupirais longuement en regardant les gouttes tomber dans le lavabo, je ne me souvenais plus comment repartir d’ici et je voulais le faire avant de lui tomber dessus. Ou inversement.

Je ne pouvais pas dire que Midorimacchi avait bon caractère, ou qu’il était facile à vivre. Ni même qu’il attirait la sympathie des gens. Ou encore qu’il était sociale… mais il avait trois choses pour lui et je ne voulais absolument pas qu’il les découvre. Bon, il avait surement dû remarquer que j’avais du mal à accrocher à son visage, vraiment plaisant. Il fallait dire que le vert de ses yeux n’était pas celui qu’on croisait n’importe où, mais étonnamment, il avait de très longs cils, très fins.

Ensuite, sa présence forte m’écrasait à chaque fois. La plupart du temps de manière assez oppressante –je supposais qu’il devait le faire exprès, en même temps, il restait toujours avec Akashicchi au collège. Toujours était-il que cette domination lui allait bien.

Puis surtout –surtout- ses mains. Il avait bien entendu beaucoup de puissance dedans, mais de très longs doigts, une paume grande, pas réellement large, qui prenait fin sur des poignets étrangement fins pour ceux d’un homme. Surement à cause des paniers à trois points et de ses tires en cloche…Allez savoir. Toujours était-il que ces trois points étaient des critères important et que monsieur le snobinard les avait. Pour bien me faire chier.

Une pression soudaine sur mon dos me fit relever brutalement la tête, sursautant.

-Mais qu’est-ce… !

Je regardais dans le miroir plutôt que me défendre –choix particulièrement judicieux… Bravo Kise, tu es parfait pour le rôle du mec qui n’a aucun réflexe. Les cheveux verts chatouillaient ma joue, m’arrachant un rictus particulièrement charmant… m’obligeant à tourner le visage, lui laissant évidement plus de plus pour qu’il puisse faire ce que bon lui semble. Il jouait avec mes nerfs ? C’était ça ?

-Alors comme ça, je suis attirant, mm ?

-Quoi ?! Je n'ai jamais dis ça !


Ce n’était plus le moment de me défiler. Je savais que je devais faire quelque chose, mais visiblement, cette fois-ci, je ne savais plus trop où je mettais les pieds. Affronter quelqu’un avec une aura si imposante, bien plus que la mienne, relevait du suicide. Mais comme je me plaisais à le dire souvent : je n’étais pas assez mature pour prendre les menaces au sérieux. Son bassin me plaqua douloureusement contre le meuble devant moi alors que mon regard se posait sur sa main gauche, encore gantée. J’imaginais avec facilité les bandages dessous, monsieur et sa précieuse main. Je m’étais concentré dessus pour faire abstraction de tout le reste. Ses dents dans mon cou, sur mon oreille, son corps pressé contre le miens. Mes joues me brûlaient, il fallait vraiment que j’apprenne à contenir ça.

Je lui donnais un coup de cul, un bon, pour le faire se reculer avant de me retourner. Bien évidement, avec ses appuis il n’avait pas bougé tant que ça et il ne manquait presque rien pour que je me retrouve encore collé contre lui. Mais cette fois-ci, il était hors de question que je me défile. S’il était là à me chauffer, c’était pour une bonne raison. Alors moi aussi j’allais lui en donner une de rester. J’étais sans doute stupide, ou alors j’avais vraiment envie de le pousser dans ses retranchements : je ne savais pas et je m’en fichais. J’avais pris appui sur mes avant-bras pour m’asseoir sur le meuble en retirant ma cravate.

Je le dévorais plus que je ne le regardais, il ne fallait pas se mentir. Je sentais toutes mes barrières de pudeur se briser une à une alors que mes jambes s’enroulaient autour de sa taille pour le presser avec urgence contre moi, encore une fois. Mes mains déboutonnèrent lentement sa veste, je parvenais parfaitement à contrôler ma précipitation et je tirais sur sa cravate pour l’attirer dans un baiser dans lequel je le dévorais, ne lui laissant aucun répit.

Monsieur voulait jouer, soit. A celui qui céderait en premier.

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Shintarô Midorima
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Ven 13 Mar - 21:06


- Quoi ?! avait-il crié. Je n’ai jamais dit ça !

Kise était un véritable mauvais menteur, c’était assez comique en y repensant ; heureusement qu’il était mannequin et non pas acteur, il serait très vite recalé. Cela n’empêchait que même sans le regarder, je pouvais affirmer qu’il adorait ce dont il était victime : l’assaut de mes lèvres sur sa peau actuellement vierge, mais qui rougissait agréablement à vue d’œil. J’entendais même sa mâchoire se crisper pour se mordre probablement la lèvre.

Puis, dans un soudain élan de courage, il me repoussa à peine, d’où je pu maintenir la même position juste en le regardant. Il se retourna, toujours aussi gêné avant de s’asseoir sur le rebord en marbre des plans de nettoyage. Puis, sa main vint embêter sa cravate si modeste exposée pour la retirer et la jeter quelques dizaines de centimètres plus loin, au sol. Et il avait cette façon affriolante de me fixer, de me supplier du regard de le laisser dévorer chaque parcelle de mon corps de ses yeux mordorés. Ce dont je me ferais un plaisir de ne pas lui offrir pour l’instant.

Il m’attrapa en entourant mes reins de ses interminables jambes pour me presser contre lui, je ne m’y échappais pas, c’est plaisant en réalité. Il plaçait ses mains fébriles sur ma veste pour la déboutonner très longuement, alors que je me contentais de le fixer. J’étais persuadé qu’il n’en pouvait plus, qu’il voulait que je le domine en une seule fois, sans tarder, mais comme à chaque fois, il essayait de ne pas le laisser transparaître. Il était si transparent.

Sa bouche se colla à la mienne après qu’il est tiré sur ma cravate pour m’approcher de lui. Il ferma les yeux, absorbé par le baiser que je le lui rendais. Il pensait pouvoir me battre à ce jeu ; j’avais raison, il n’était pas si futé que ça, pour ne pas dire complètement idiot. Il restait le même singe jaune de mes souvenirs. Je pris appui près des lavabos immaculés pour m’arc-bouter au dessus de lui. Dans cette position, il faisait ma taille, ses yeux étaient à hauteur de miens et ça ne plaisait pas franchement.

Je le pressais donc de plus en plus : le plan des toilettes de l’école était exagérément grand, tellement grand que je pouvais y allonger Kise. Et je ne me fis pas prier. A force de le pousser en arrière de par la seule force de mon corps et sans me détacher de ses lèvres et de son visage rouge, je réussis à le faire basculer sans mal malgré les maigres protestations du blond. Puis, je reculais le visage et plaquais une paume sur son menton pour qu’il fixe le miroir, et plus particulièrement moi, à travers ce miroir. Je le regardais, lui.

- Je cite…

Je détournais les yeux pour le regarder à travers la glace, le dos creusé, les yeux inspirant une lumière de supplice qui allait fort bien. Son reflet était incroyablement succulent. Si je ne m’étais retenu, mon sexe se serait dressé dans ménagements, sans l’ombre d’un doute. Heureusement, je savais me contrôler, grâce aux années de durs labeurs sportifs, physiques, je me connaissais, chaque limite, chaque faiblesse, aussi rares soit-elles.

- "Midorimacchi est attirant sans lunettes…", n’est-ce pas ?

Un ricanement m’échappa. Je me courbais à nouveau pour aller le dominer, passer une main experte défaire sa chemise si bien cintrée, avec envie, mais, comme lui juste avant, avec lenteur, pour bien le faire mariner, le gamin impatient qu’il était. Son torse apparaissait doucement jusqu’à être exposé clairement. Je pouvais voir son ventre se creuser au rythme de son souffle erratique, son torse se gonflant de façon saccadée. Je plaçais un doigt sur celui-ci, le descendant jusqu’au nombril, profitant de la vue.

D’un coup, je retirais mes gants avec les dents sans cesser de le fixer, l’ignorant s’il me parlait, quoi qu’il arrive. Après tout, j’étais attirant . Mes doigts, toujours bandés, furent alors à découvert, les bouts de cuir noir rejoignirent la cravate de mon compagnon. Puis, je décidais de le parcourir, survolant ses flancs, sa poitrine, ses tétons, du bout des ongles, avançant mon visage du sien pour plonger sans ses yeux, sans pour autant, ni accélérer, ni l’embrasser.

Lui, par contre, s’embrasait sous mes caresses. Son corps moite s’échauffait petit à petit, comme s’il ne se contrôlait plus. Je me dégageais de devant son nez pour aller une nouvelle fois m’occuper de son cou. Je m’attaquais à sa mâchoire anguleuse si parfaite, grignotant du bout du nez l’arrière de son oreille, virevoltant jusqu’à sa clavicule exposée que je mastiquais sans ménagement, pour le faire envier alors que mon propre torse, encore caché sous les vêtements, était bien loin du sien.


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Ven 13 Mar - 21:09


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Je ne pouvais pas perdre. C’était inconcevable, pas devant lui, pas sous ses mains… Et pourtant, j’avais l’impression que chaque centimètre carré de mon corps me hurlait de me serrer contre lui. J’avais intensément chaud à chaque endroit où il me touchait, ça me brûlait. Et pourtant j’en voulais encore plus. Jouer avec lui s’avérait être plus frustrant que je ne l’aurais pensé. J’aimais ça. Je ne savais pas si c’était la position de soumission en elle-même ou l’emprise qu’il avait sur moi sans même parler, juste en m’effleurant à peine, mais toute la volonté dont j’avais fait preuve jusqu’à la s’évadait peu à peu.

Fuir état hors de question. Même si je préférais admettre être un lâche plutôt que de lui demander de continuer. Je ne m’y résoudrais pas. Il était hors de question de le laisser gagner. A quel point ce lycée à de l’argent ? Le temps passait alors qu’il me dévastait littéralement, passant à mon cou quand il commençait à m’allonger. Je résistais. Vaguement, certainement, d’abord les bras bien tendus en arrière pour ne pas céder, puis les coudes.

Je gardais la bouche fermée, pas pour ne pas répondre –j’avais même plutôt quelques protestations qui me venaient en tête. Mais je savais que tout ce qui sortirait de ma gorge ne serait que des mots qui le conforteraient dans l’idée qu’il se faisait de l’issue de cette bataille. J’arrivais encore à garder un certain self-control à l’instant ou mon dos toucha la surface du meuble.Merde… j’en étais déjà là. Ma respiration se bloqua, un moment. Je ne sus pas combien de temps mais mes poumons brûlaient quand j’avais respiré de nouveau.

Je le voyais, là, à travers le miroir. Je le voyais me dévorer. La position inconfortable, voire douloureuse, était étonnamment excitante. On avait dû me cacher qu’il avait un autre talent que le basket. Quand il s’agissait de me faire tourner la tête, et loin l’idée de moi de me vanter, mais il était très rare qu’on y parvienne aussi rapidement. Alors quoi ? Etait-ce parce que je le connaissais depuis le collège ? Parce que je connaissais sa force, sa puissance ? Mes mains agrippèrent avec force le rebord du plan tandis que je me cambrais un peu plus.

Peu importait la douleur, tant que le plaisir suivait, j’en redemanderais. Ah ! Je me perdais. Mes maigres protestations ne semblaient plus dire grand-chose. Combien de temps m’étais-je perdu à me dire que je le voulais, maintenant et sans ménagement ? J’étais partagé entre l’envie de me redresser et m’enfuir en courant –et être frustré au possible. Et l’idée de le presser un peu plus contre moi. Et bien que ses lèvres bougent pour parler, je n’y comprenais rien.

Le bruit de sa respiration qui s’échouait sur ma peau, ses doigts qui glissaient sur ma peau, de façon à ce que je le sente à peine. Il me faisait clairement languir. A trop retenir mes gémissement, surtout au moment où il parcourait mon buste, ma gorge se serra et je geins faiblement, ne cessant de le fixer à travers le miroir et je me sentais de plus en plus à l’étroit.

Une troisième option s’offrit à moi, je n’eus pas vraiment à y penser à vrai dire, que mes mains agissaient d’elles-mêmes. Mon corps s’embrasait douloureusement et je me tortillais. Je choppais avec une force mal contenue la main qui pressait mon menton, la droite, tant pis. Je pressais ma joue rougie dessus, m’y frottant doucement en le fixant toujours à travers le miroir, avant de sortir la langue, la passant entre son index et son majeur avant de les engloutir dans ma bouche, les suçotant tout aussi lentement qu’il me caressait.

Ma seconde main agrippa le bord de son pantalon, faisant sauter le bouton. Pure provocation. Et même si je voulais lui dire à travers mon regard qu’il n’était pas le seul à jouer, j’avais envie de le pousser à bout jusqu’à ce qu’il me prenne avec hargne et force. Ca serait meilleur comme ça. Je ne savais pas si c’était de la folie, ou autre chose de ce genre. Je ne savais même pas comment il allait réagir, je ne connaissais pas son niveau de patience, mais je lâchais ses doigts doucement, donnant un dernier coup de langue sur le long des phalanges. Je souriais de manière provocante, une lueur de malice dans le regard.

-Je ne pensais pas que Midorimacchi se laisserait autant soumettre à mes envies…

Plus que de raison j’avais insisté sur ce mot auquel il avait tiqué –et c’était peu dire. J’avais joué le tout pour le tout, mais tous les coups étaient permis dans ce genre de jeu, et s’il m’avait montré un bon jeu jusque maintenant, j’avais abattu ma carte maîtresse avec cette provocation.

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Shintarô Midorima
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Ven 13 Mar - 21:10

Alors que son corps se cambrait sans même que je lui prodigue des soins, Kise attrape la main que j’avais posé sur son torse en se redressais, me jetant un regard empli de défi. Là, j’étais persuadé qu’il faisait quelque chose dont lui-même n’avait pas conscience, quelque chose qui lui apparaissait comme son dernier recourt. Il passa sa joue rougie contre ma paume avant d’aller langoureusement lécher mes doigts de manière érotique.

Entre ses cils, je parvenais à voir une lueur de malice. Moi, je ne le regardais neutralement, tout à fait satisfait qu’il considère ceci comme une compétition et qu’il le relève ; il allait vraisemblablement le perdre. Car vu le nombre de fois où il avait tenté de s’échapper, cette solution pour lui n’était pas la meilleure, en un sens, il avait déjà abdiqué et j’en étais maintenant quasiment le seul coupable à mon plus grand plaisir.

Il fit sauter le bouton de mon pantalon. Une provocation bien minable, avait-il oublié où nous étions ? Mon lycée, mon club, des vestiaires avec des affaires de rechange, j’en laissais toujours sur place par précaution et j’avais apparemment bien fait. Pour le peu de fois où ça m’a servit, mais pour une grande partie où ça a servit à Takao. Puis, les suçotements de Kise me ramenèrent vers lui, lorsqu’il parla.

- Je ne pensais pas que Midorimacchi se laisserait autant soumettre à mes envies…

J’avais tilté à l’un des mots, me retenant de le relever. Il s’amusait… Il avait fait exprès, sans nul doute. Cependant, il était hors de question que je me laisse abattre par une pauvre phrase minable lancé par un crétinus abruticus blondus en voie d’extinction. Il venait en plus de me jeter sa dernière carte à la figure, et le fait que je le sache ne marchait même pas. Il venait de tenter un buzzer beater qui n’entrait pas dans le panier. Dommage.

- Je n’aurais pas la bassesse de relever cette pauvre phrase.

Je lui avais ricané au nez, agrippant sa mâchoire de toute main lorsque du bruit dans le couloir me fit froncer les sourcils. Quelqu’un arrivait ici. Je n’allais pas paniquer, en aucun cas il le fallait, mais être surprit dans cette situation aurait deux répercutions : la première, celle que le directeur le sache et que je sois renvoyé du lycée. La seconde, celle que ça se sache tout court et que se soit diffusé dans je ne savais quel magazine people.

J’attrapais les fesses de Kise pour le soulever, le collant contre mon torse, me retournant pour m’engouffrer dans les toilettes juste en face. D’un coup de dos, je fermais la porte pas assez silencieusement comme je l’aurais voulu et pose mon pied sur l’extrémité de la cuvette pour que le mannequin puisse s’y asseoir relativement en l’air ; des fois, durant les boums et autres frivolités lycéennes, des élèves arpentaient les recoins pour trouver des couples en fornication et les publier dans les journaux de l’école.

Mon attention fut reportée sur mon partenaire alors que deux ou trois garçons entrèrent dans la « pièce » pour se soulager. Ils devaient être trois ou quatre, à cause des éclats de voix et de rire bourrus. L’une de mes mains fermaient doucement le verrou de la porte, l’autre arrache littéralement le veston et la chemise du blond pour laisser son torse à découvert.

Les garçons pissaient, moi, j’avais passé mon bras derrière son dos, dans sa cambrure pour le rapprocher de moi et aller lui dévorer les tétons sans ménagement, les tirant, les mordant, les niaquant, me fichant des marques disgracieuses que je pouvais laisser sur sa peau ; même si mes morsures n’étaient jamais disgracieuses. Je relevais le regarde pour le fixer, lui à peine au dessus de moi, utilisant mon aura, pas trop pour ne pas éveiller les soupçons des singes au dehors, mais assez pour l’écraser alors que je le regardais du bas.


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Sam 14 Mar - 12:49


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Mon cœur pulsait bien trop fort, et je ne parvenais à entendre que son battement affolé et le bruit de vêtements qui se froissaient et je n’avais rien compris à ses mouvement précipités et pourtant précis quand il m’avait soulevé pour s’enfoncer dans les toilettes, je n’avais su que retenir ma respiration, sans émettre la moindre protestation. Je n’avais été capable que de m’accrocher à lui à ce moment là.

Avant même que je ne comprenne que quelqu’un était entré dans les toilettes, je m’étais retrouvé dans une cabine, avec un équilibre imparfait, par pur réflexe mes doigts s’étaient enfoncés dans ses épaules, sans être capable de le regarder. J’avais envie de fermer les yeux, mais la tension sexuelle ne faisait que croître et je ne voulais pas le ressentir partout sur moi et le laisser gagner la partie aussi facilement.

Et pourtant, le fait d’être dans un endroit si confiné, proche de son corps, sans le toucher, à deux doigts d’être surpris dans une position pour le moins compromettante, ça m’allumait comme jamais et je sentais ma respiration se saccader progressivement.

C’était certainement mon côté masochiste, mais j’aurais voulu qu’il me prenne avec toute sa force maintenant, contre le mur, la porte, peu importait. Je voulais ressentir la frustration de ne pas pouvoir m’exprimer librement, sentir le plaisir me brûler le corps jusqu’à l’explosion. Et rien que l’idée de ce qu’il ferait de moi me rendait incandescent et lubrique. Ses mains, grandes, fortes, aux longs doigts dont il prenait un soin particulier, des poignets étroits, longuement travaillés pour ses shoots, ses bras longs, interminables, fins et nerveux menant aux épaules que je devinais contractées sous mes mains. Je m’enfonçais dans son regard sans être capable de faire demi-tour, sans être capable de bouger ne serait-ce que d’un millimètre.

Mon corps s’électrisait de lui-même, j’étais comme frappé d’une fièvre que je ne pourrais pas calmer si facilement. Tant que mon corps en demandait déjà alors que ma parole était simplement coupée. Surtout, ne pas faire de bruit. Mon cerveau était trop occupé sur cette pensée pour pouvoir contrôler quoi que ce soit d’autre. Je me sentais réduit à l’état d’une marionnette entre les mains d’un prédateur dont l’appétit semblait insatiable.

Je ne distinguais pas ses mouvements, tentant de reprendre mes esprits autant que possible. Combien de main avait-il ? Je le sentais partout sur moi, autour de moi. J’étais englobé dans son aura et je ne faisais que m’écraser, mon torse pressé contre le sien, mes mains, fermement accrochées à ses épaules. Le corps arqué jusqu’à en devenir douloureux, la bouche ouverte dans un gémissement qui ne viendrait pas. Mon point sensible, dès le départ, me réduisant à une masse tremblante.

Non, non, non… Ryôta, reprend-toi !

Je parlais enfin, d’une voix très basse, trop pour que moi-même je l’entende et je du m’y reprendre à trois fois avant de trouver ce qu’il fallait de volume pour qu’il m’entende, juste lui, me penchant en avant en détendant mon dos, les lèvres plantées au sommet de son crâne.

-C’est bon… d’être supérieur… dans cette position.

Mon stock de pique ne semblait pas être si épuisé que ça, où alors le fait qu’il nous ait précipité dans la cabine jouait en ma faveur, et malgré mon état d’excitation avancé, j’avais encore envie de jouer avec ses nerfs, jusqu’au moment où il me prendrait jusqu’à ce que je n’en puisse plus. Ou alors, jusqu’au moment où la frustration gagnerait son paroxysme pour me faire supplier –sensation que j’aimais particulièrement. Il n’y avait rien de meilleur que la soumission. Je ne connaissais que ça.

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Shintarô Midorima
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Ven 8 Mai - 20:16

Son abandon pour mes caresses ne faisait qu'accroître ma tension sexuelle ; ses petites bouts de chairs roses dressés faisaient les frais d'une torture injuste à leur égard. Plus je les regardais, plus le mirage de leur brillance me frappait. Ils avaient l'air de ce qu'ils étaient, doux, enfantins et érotiques à la fois. Deux vraies petites sucettes aux goûts inexplicables que je suçais avec une étrange frénésie continue. Comment ce type faisait-il pour être aussi attirant?

Je savais très bien qu'il avait des défauts, sans compter le fait qu'il était le genre de personne au caractère insupportable, de mon point de vu du moins. C'était cependant indéniable qu'il était sexy et franchement canon, il n'était pas mannequin pour rien. Dire qu'il avait un air si érotique... En un sens, ça me faisait rager de me dire que je n'étais pas le premier à avoir vu une telle expression sur son visage ; ça m'aurait fait bander sec si ça avait été le cas.

Malheureusement, je voyais bien qu'il n'en était pas à son coup d'essai et il me l'avait lui-même confirmé, un peu plus tôt. J'avais toujours eût des doutes quant à son bord, mais de l'imaginer si masochiste... Peut être, ou surement, étais-ce à cause de ses deux petites années qu'il avait passé en notre compagnie. La plupart du temps, il était la tête à claques de l'équipe, à se faire lyncher, victimiser, frapper. En plus de cette histoire avec Haizaki, il avait dût garder quelques séquelles au cerveau, pour le peu qu'il avait du moins.

Alors que les garçons partaient enfin, je pouvais entendre la voix basse de Kise susurrer quelques mots. "Supérieur", hein? Un léger sourire de quelques secondes s'étirait sur mes lèvres ; il attendait clairement que je lui fasse mal, c'était indéniable. De nous deux, la supériorité était évidemment de moi, quand bien même la position laissait prétendre le contraire de part la simple taille de nos visages.

D'un coup, sans crier gare, je reposais ma jambe à terre, toujours à demi-pliée pour supporter le poids de Kise, ainsi le rabaissant à une taille convenable. Ainsi, je le dominais à nouveau et je happais ses lèvres sans préavis. Il cédait dans mes bras. Il avait voulu jouer, il en payait le prix fort.

Je perdais un peu patience mais il fallait que je me calme. Ma main, elle, échappa quelque peu à mon contrôle pour parcourir le torse de Kise et aller titiller l'un de ses tétons, l'autre bras enrouler autour de sa cambrure pour le retenir. Mes dents descendirent jusqu'à sa clavicule pour la mordre, dégageant ses épaules si attirantes pour que j'y laisse des marques de dents, des suçons, et autres traces de mon passage. Je n'allais pas en rester là.


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Lun 15 Juin - 11:33


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L’être humain possédait quelque chose qui lui était propre, à chaque individu. Et d’aussi loin que je me souvenais, je n’avais jamais été capable de comprendre ou retenir quoi que ce soit jusqu’à ce qu’une tape bien placée à l’arrière du crâne ne me fasse entrer la leçon. Il était évident de dire que je n’avais pas encore comprit à quel point il pouvait être si rude et fort si je le titillais un peu trop. Mais à tout paraître, je ne me laissais pas de lui envoyer des piques, et je cherchais encore la suivante quand la position changea brutalement. Me laissant entre ses bras, le regard confus l’espace d’un instant, avant de sourire agréablement. Il reprenait du poil de la bête.

Evidement que le simple but de cette manœuvre était de me faire apprendre à me taire devant lui, de la manière la plus brutale et jouissive qu’il soit. Mais je tenais avant tout à le rendre fou, qu’il ne me ménage en aucun cas. Pourtant, je savais parfaitement que je ne donnais pas l’impression d’être dans la meilleure des positions. Incapable d’entendre quoi que ce soit d’autre que mon cœur au bord de l’explosion, ou ma respiration qui s’amusait à me faire quelques frayeurs parfois, mon cerveau était resté bloqué dans l’idée qu’au moindre bruit, une bande de mecs viendraient nous repérer –je tenais à ma réputation, en tant que mannequin. Même si de son côté, il se serait tapé un mannequin qui, mine de rien, commençait à se faire un nom.

L’idée ne m’enchantait pas plus que ça, étonnamment, mais j’étais incapable de penser à quoi que ce soit d’autre que ses mains –ses mains- sur mon corps et ses dents me marquant, m’arrachant de longs soupires, incapable de faire le moindre bruit. Les sens en alerte, je ne sentais que trop bien son aura qui m’écrasait de toute ses forces. Si l’endroit, assez étroit, semblait au premier abord propice à ma soumission, c’était le contraire. Enfin, il ne pouvait pas tout savoir, mais je n’avais jamais été aussi à l’aise que dans des endroits renfermés et petits. Dans des endroits plus vastes, où j’avais besoin de me raccrochais à tout ce qui m’entourait comme pour ne pas me perdre, il était plus facile de me rendre à l’état de soumis obéissant. C’était amusant, excitant, de le mettre au défi de la sorte.

Pourtant, il faisait bien céder mes barrières une à une, les explosant même, mais cette espèce de ténacité me rendait plus entreprenant que je ne l’étais à l’accoutumée, laissant mes mains dévaler sur son torse, sans pour autant le déshabiller, jusqu’à son pantalon que j’ouvris instinctivement, dans le seul et unique but de toucher l’objet de mes convoitises.

-Tu… Merde, je parlais sans doute trop fort. Tu vas donc me laisser faire encore longtemps ?

Son corps était chaud et me donnait envie de le toucher sans ménagement. Déjà au collège il n’avait jamais été quelqu’un de tactile, et je l’imaginais aisément ne pas se laisser toucher par qui que ce soit. Alors mes doigts l’effleurant, touchant impudiquement sa peau par-dessous les vêtements, c’était dans l’unique but de le provoquer. Tout en moi lui criait de me faire mal, de me prendre sans ménagement et…

-Tu vas me punir de mon insolence ?

De me punir. Sévèrement s’il le fallait. Mon corps ne demandait que ça, il n’aspirait qu’à recevoir la sentence de mes actes, de mes gestes. Sans cesser une seule seconde de pincer doucement sa peau, grondant doucement, la respiration de plus en plus désordonnée. Bon sang, il faisait trop chaud ici, vraiment trop chaud et j’imaginais avec une facilité déconcertante mon visage rouge jusqu’aux joues et mes yeux brouillés, voilés par le désir que je tentais –difficilement- de mettre de côté.

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