Kiss the rain - Gô Nakamura

✘ Name; Nakamura ✘ First Name; Gô ✘ Age; 28 ans ✘ Sexuality; Gay ✘ Preference; Seke (grosse tendance Uke) ✘ Anything else ?; / Behind the computer; ✘ Name; Kira ✘ Surname ?; La loutre ✘ Age; 34 ans ✘ Gurl or dude ?; Gurl ✘ Presence; 8/10 ✘ Anything else ?; Loutre powa ✘ Personnage sur l'avatar; Sakurai Koichi (Tokimeki Memorial Girl's Side 3rd Story ) ✘ Code;

Né un beau jour de printemps, Gô a été (si on peut le dire) gâté par la nature. Son père, étranger n'est pas resté bien longtemps auprès de sa mère. Il ne voulait pas vraiment se prendre la tête avec un enfant, déjà qu'il était contre le mariage imaginez bien un lardon, aussi mignon soit-il. Ainsi Madame Nakamura éleva son fils seule, bossant d'arrache-pied pour offrir une vie descente à son fils, aidée tout de même de ses parents.

Déjà petit, Gô (trop aimé par la nature) dépassait ses petit camarades d'une tête au moins, son air et ses traits peu avenant étaient à son désavantage. Pourtant pas une fois il ne leva la main pour se défendre des moqueries. Ça  leur aurait donné raison. Au fil des années cela ne changeait guère, on ne croyait que rarement ses dires quand on l'accusait, mais à mesure que le temps passait, habitué, cela lui passait par dessus la tête. Celle-ci était occupée ailleurs, que ce soit en sport, en art plastique ou avec le club de botanique.

Il aurait peut être dû hausser quant à ces méprise, car un jour, à force d'ignorer ce genre de situation, cela lui coûta assez cher. Plutôt réservé et timide, solitaire par obligation, notre cher Gô tomba entre les griffes d'un élève de sa classe. Lycéen à cette époque, il découvrit certes sa sexualité mais aussi ses premiers vrais déboires. En effet, après une liaison avec l'élève, ce dernier (nymphomane dirons-nous) l'accusa de l'avoir forcé alors qu'ils furent découvert. Les apparences étaient contre lui, l'autre lycéen avait des allures de bambi en détresse. Cela ne manqua pas et Gô fut expulsé de son lycée.

Sa mère fut secouée par cette nouvelle. Mais elle avait foi pourtant en son petit. Ce qui fut peut être le plus dur pour elle, fut d'apprendre et accepter l'homosexualité de son fils. Elle était habituée au méprise et aux accusations et elle savait aussi, parce qu'elle avait élevé son fils de cette manière, que jamais il n'aurait fait ce genre de chose. Bien obligée pourtant de faire face aux jugements des autres, ils quittèrent Hiroshima. Ils s’installèrent dès lors à la campagne, chez les parents de sa mère. Il entra dans un lycée professionnel afin de suivre la voie qu'il avait choisit.

Quelques temps plus tard, afin de poursuivre ce rêve, il remis les pieds à Hiroshima. Il trouva un emploie chez un fleuriste. C'est à cette époque qu'il fit la connaissance de celui qui va peut être changer le plus son existence. En effet, il partagea la vie de cet homme durant 6 longues années. Mais c'était loin d'être une histoire heureuse, au contraire même. Son petit ami n'avait de cesse de le tromper. Homme, femme, peut importait. Et pourtant, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Gô était toujours là, car au final cet homme revenait toujours vers lui. Il trimait pour payer le loyer exorbitant de cet appartement qu'ils avaient choisis ensemble, cumulant ainsi deux job.

Ce qui le poussa à changer ? A enfin dire stop à cette relation à sens unique ? La maladie de sa mère. Un cancer fulgurant. Ce fut une gifle pour lui, mais aussi le dernier acte d'amour d'une mère aimant son petit garçon que la nature avait trop gâté. Elle lui insuffla sur son lit de mort le courage de prendre un nouveau départ, le courage de faire un pas en avant et se sortir de ce cercle vicieux. Que voulez vous une mère ne désir qu'une chose, le bonheur de son enfant. Et ce qu'elle avait vu dans les yeux de son fils n'était pas le bonheur.

Après les obsèques de sa mère, Gô retourne à Hiroshima. Il mis fin à sa relation, même si cela s'accompagna d'instants douloureux, il quitta son grand appartement, ses boulot et trouva une nouvelle boite. Peut être moins grand que le précédent, le fleuriste avait une certaine renommée et le patron était certes un dragueur invétéré, mais un homme qui savait reconnaître le talent. Il l'engagea et aujourd'hui le fleuriste a presque doublé ses ventes et sa popularité, le tout en même pas deux ans et qui nous amène à aujourd'hui. Ainsi la boucle et bouclée et le reste de l'histoire reste à écrire.


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