~Barrett Von Ravenswrth~ [terminée]

✘ Name; Von Ravensworth ✘ First Name; Barrett ✘ Age; 18 ans ✘ Sexuality; Pansexuel ✘ Preference; Seme ✘ Anything else ?; Nope Behind the computer; ✘ Name; // ✘ Surname ?; // ✘ Age; // ✘ Gurl or dude ?; // ✘ Presence; 9/10 ✘ Anything else ?; // ✘ Code;

Il ne se souvenait plus de grand-chose avant ses six ans. A cet âge là, il avait subit le pire traumatisme qu’un enfant ait à subir : la mort d’un de ses parents. Un père, aussi aimant soit-il, ne pouvait pas tout compenser. Barrett avait commencé sa vie avec une place à prendre dans son cœur.

Avant ce moment, seulement des bribes d’une vie joyeuse l’avaient marqué. Des dimanches dans un parc avec ses parents et son frère, aux sorties dans les parcs d’attractions –jusqu’à ses première lunettes. C’était surement parce qu’il en gardait tous ces souvenirs aussi joyeux qu’il avait du mal à communiquer avec son père de ce passé trop flou. Le géant ne répondait jamais à ses questions et il aurait tout donné pour savoir qui était sa mère. Il en savait juste qu’il lui ressemblait un peu, physiquement, et qu’elle avait été la seule femme que Trigger n’ait jamais aimée.

C’est à cet âge là, que le paternel avait décidé d’aller au Japon, fuyant l’Allemagne natale pour effacer quelques lignes de sa vie –de la sienne par la même occasion, et il ne les avait jamais rendues. Barrett avait donc grandit dans un pays étranger, avec un accent prononcé, une langue qu’il ne connaissait pas. Son père n’avait jamais été aussi présent qu’à ce moment là, même s’il avait été le plus affecté des trois par la mort de sa femme.

C’était d’ailleurs un sujet à discorde entre les deux fortes têtes qu’ils étaient. Le blond avait besoin de savoir, il voulait qu’on lui rende des souvenirs –heureux et douloureux- qu’il avait eut autrefois. Et ça le déchirait intérieurement de le demander malgré tous les refus. Ca le rongeait de ne pas savoir Pourtant, ce qui l’abattait encore plus dans cette affaire, c’était certainement le fait qu’il blessait son père : la seule personne qu’il était encore capable d’aimer et de respecter du haut de ses dix-huit ans.

Et peu lui importait ce qu’on pouvait dire sur cette relation, son père était la seule personne qu’il aimerait à ce point –même s’il était bien trop fier pour le dire.

Même si ce n’était pas tout à fait vrai. Grandir à Hiroshima n’avait pas été si difficile que ça et son caractère, à l’époque où il avait rencontré Nikola était encore celui d’un enfant aimant, calme et attentionné. Tout s’était passé très rapidement entre les deux bambins. De la cour de récréation aux bancs du collège, ils étaient restés inséparables –malgré le fait que le caractère du blond était devenu distant, impulsif et taciturne. Personne excepté Nikola pouvait l’approcher.

La place qui avait été à prendre tant d’années avait muée en une rancœur incommensurable pour son géniteur. Il l’aimait passionnément, même avec les viols à répétitions et les coups qu’il endurait, il l’aimait surement plus que sa propre existence, mais il le haïssait. Pour son boulot, pour les gens qu’il ramenait dans son lit. Celui-là même dans lequel il aurait voulu voir sa mère. Barrett avait finit par se renfermer sur lui-même dès le début de l’adolescence.

Et comme tout le monde à cet âge, il avait voulu se démarquer, exister et faire entendre ses SOS. Inséparable avec Nikola, ils avaient fait les quatre cent coups, se marrant comme des baleines à la moindre occasion, connaissant l’autre sur le bout des doigts, partageant leurs rêves et leur histoire. Même si la cicatrice qu’il portait depuis l’enfance s’était encore ouverte avec une énième connerie. Qui aurait pu leur coûter cher.

Prendre une voiture, filer droit, regarder devant soi, sans ne plus jamais freiner, foncer dans la forêt. La musique à fond, de tout et n’importe quoi. Il avait conduit le premier tiers de la route et s’étaient arrêté sur un trajet sinueux, loin de la ville. L’autre avait prit le volant. Le son balancé, grésillant quand ils avaient finis dans le fond du fossé, parfumés à l’essence, leurs projets éclatés en mille morceaux de verre. Quatorze ans, l’âge de l’imbécilité. Et jamais –jamais- il n’avait été aussi proche de Nikola après, et prenait soin de lui comme d’un frère.

Ca avait terminé d’endurcir son caractère dur que plus personne ne pouvait pénétrer maintenant. Il disait qu’il n’avait pas besoin de plus que son père et son ami, sans savoir si c’était réellement vrai. Présentement, il ne se focalisait que sur ses études et ses coups d’un soir. Plus aucune attache, il voulait être un électron libre.
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