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Rencontre nocturne [Pv. Makoto]

Zess Ruka
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Zess Ruka
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Mar 29 Déc - 8:41

Feat. Makoto
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"Quand le moteur gronde"

Il faisait nuit, une nuit froide comme Hiroshima pouvait connaître depuis le début de l'hiver. Dans les rues, les gens déambulaient en petit groupe, sortant boire un verre entre eux ou se balader. Une soirée calme, où il n'y avait pas lieu de s'inquiéter. Dans une petite ruelle une silhouette noire et fine, observe toute cette agitation sans un mot.
Zess ne bougeait pas, tranquillement dans son coin, il regardait alors les gens passaient, ils avaient l'air si heureux, de profiter de la vie. Lui, il ne pouvait qu'imaginer le futur proche qui l'attendait, entre balle et agitation, mais encore adrénaline. Les secondes s'écoulait lentement, et dans son esprit tout se mettait en place rapidement, il fallait qu'il remplisse sa mission. Comme toujours vêtue de son long manteau noir, il passa ses mains dans ses poches de façon naturelle, passant alors dans la rue comme si de rien n'était. Il devait faire vite, très vite. Il se souvenait encore de tout ce qu'on lui avait donné comme informations pour sa cible. Un dealer. Il fallait qu'il tue un dealer, qui tenait un petit réseau à lui tout seul. En soi la mission ne semblait pas difficile, mais cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas revu ce genre de personnage. Cette fois il avait une arme en main.
Il traversa donc la rue, en direction de la ruelle juste en face, il approchait de la cible. Un petit local à quelques mètres, il lui suffisait juste de rentrer de tirer et de s'en aller. Il n'y avait rien de compliqué. Alors pourquoi ses doigts ne pouvaient cessé de trembler ? Son esprit divagué peu à peu vers des pensées sombres. Il s'arrêta quelques instants, pour inspirer un grand coup. Il était temps. La ruelle était calme, personne en vue. On lui avait indiqué qu'il n'y aurait personne que toutes les personnes qui pouvaient être présentes se trouvaient à l'intérieur au nombre de deux.

Calme. Calme.

C'était l'heure, il regarda la montre à son poignet, glissant ses mains dans ses poches rencontraient le métal froid de ses armes. 1,2,3… chaque pas le rapproché de son but et maintenant il ne se tenait qu'à une longueur de bras. Tout se passa très vite.  Il ouvrit la porte, ça avait tout d'un local ordinaire petit trop petit pour la superficie de base indiqué. Personne. Il se précipita vers le fond de la pièce pour ouvrir la seconde porte, il l'ouvrit rapidement avant de se reculer pour tirer sur la première personne qu'il aperçut. Plus qu'un. Un seul, ce ne serait pas compliqué. Bon il était armé et tiré sur Zess mais ce n'était qu'un simple détail. Il resta caché derrière le mur attendant qu'il recharge. Une seconde de retard et Zess apparu dans l'encadrement de la porte tirant de nouveau sur l'homme assit une seringue dans le bras. Seringue… Il ne pu enlever cette image de sa tête, la balle qui aurait dû se loger dans le crâne de l'individu, venait de toucher sa jambe. C'était pas bon vraiment pas bon. Son rythme cardiaque venait d'augmenter, sa respiration s'accélérait. Ce n'était pas le moment, il se tient la tête rapidement. Retombant de l'autre côté de l'encadrement contre le mur. Il avait fait une erreur fatale, il s'était surestimé quant à sa réaction fasse à tout ça. Tout se brouiller, il n'était plus calme, il tirait bêtement pour se sortir de là, ne pensant plus à la mission. Il devait simplement s'en sortir. Alors que le dealer lui en profité pour prendre le dessus, se levant rechargeant calmement son arme. Il allait se faire descendre. Depuis quand n'avait-il pas ressentit tout cela ?

Il était l'heure de courir, il se redressa avec mal tirant simplement dans la direction du dealer tout en courant difficilement vers la sortie. Des coups de feu, des cries, des injures, un brouahaha qui prenait le cerveau de Zess au dépourvu. Il ne su pas s'il l'avait touché mais il avait réussi à franchir la porte et à sa connaissance il n'était pas mort. Encore bien trop vivant, il couru encore dans la ruelle. Il avait mal, affreusement mal, mais il continua, son cœur pulsant dans ses tempes.
Il entra dans le premier bâtiment, il ne savait pas où il était, ni si on le poursuivait mais il savait juste qu'il fallait qu'il s'arrête. Il y avait un peu de lumière mais il ne le marqua pas dans son esprit se contentant de s'écrouler dans un coin sombre. Une douleur venant lui manger le bas du ventre. C'était chaud et mouillé, la couleur du sang, l'odeur de la rouille, il pouvait se réjouir d'être encore vivant mais il n'en était pas pour autant indemne. Encore sous un état de choc. Il était bruyant, respirant fort alors qu'il serrait les dents pour endurer tout cela. Il devait bouger, mais il ne pouvait pas. C'était tellement horrible, il avait échoué dans sa mission.

Quel merde.  

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Mar 29 Déc - 11:17



Rencontre nocturne.


Il tourne, vire de temps à autre. Il jette un regard distrait à sa fenêtre, au dehors, puis au réveil. C'est idiot, ça ne fait que confirmer ce qu'il sait déjà. Il est tard. Ou l'inverse. Tout dépend du côté duquel on se place en fait. Dans tous les cas ce n'est plus l'heure ; à moins d'être à la fête. Le jeune homme lâche ce qui s'apparente à un grognement et se redresse. Pas ce soir Makoto .. Morphée a mal à la tête. Il s'avoue vaincu mais sûr que ça l'emmerde. Les nuits sont faites pour dormir. Haha, dites ça à sa copine Insomnie. Elle est du genre possessive - semble-t-il. Enfin, le jeune homme connaît toutefois la musique. Faute de réussir à dormir on s'occupe ; ce qu'il fit.

Il se lève en deux temps, marqués. Le premier le fait pivoter au bord de son lit, duquel il se campe au sol. Le deuxième lui le hisse avec un minimum de douceur. Sa patte folle, comme il s'amuse désormais à l’appeler, se débarrasse peu à peu de sa raideur. Quelque chose claque contre son parquet, apparaît alors l’intéressé. Toboe qui, le sachant maintenant disposé à occuper autrement son temps, venant à sa rencontre dans un jappement plaintif. Comédien. Il sait que tu es là. Et tu sais aussi qu'il va t'emmener avec lui ; comme à chaque fois. Makoto sourit et gratifie l'animal d'une caresse à la fois tendre et énergique. D'un geste il le fait ensuite s'écarter de lui et de son chemin. Le chien obtempère, habitué. Il s'agissait aussi de le laisser s'habiller.

Le rituel nocturne se poursuit. Notre éflanqué s'habille, logique. Il prend aussi ce qu'il a à prendre – comme il dit. Puis il part avec son chien. Il peut se permettre de faire le chemin à pieds ce soir. Il n'a pas mal et Toboe fait gage de sécurité, si tant est qu'il en ait vraiment besoin. Il ne croise quasiment personne en chemin, ni aucune tête connue, que c'eut été dans les petites ruelles ou les grands boulevards. Makoto ne s'en soucie pas tant au final. Pour peu que ce soit des sortants de boite qui ont un coup dans le nez.

Le voici plutôt à son endroit ; désiré. Il s'agissait du garage de son grand-père, et plus généralement celui de la compagnie de taxis dans laquelle Makoto ''travaillait''. Une façon de dire. Il dépannait simplement son parent à l'occasion en fait. L'acquisition d'un plus grand entrepôt lui permettant d'entreposer, dans une partie, ses motos. Il ouvrit le local et la lumière. Il évita de refaire Versaille, mais s'offrit asse de visibilité pour circuler d'un point A à un point B. Le chien fit comme à la maison – ce qui était  le cas, allant directement à la porte menant à l'autre garage ; également verrouillée. Rejoint par son maître, il ouvrit ladite porte et laissa l'animal s'engouffrer le premier pour rejoindre son panier. Après avoir éteint d'un coté pour allumé de l'autre, Makoto prit à son tour ses quartiers.

Une tanière, avec typiquement ce qu'on trouve dans un garage ; les trois motos en plus. Que voulez-vous, quand on aime on ne compte pas. D'ailleurs et à bien y réfléchir .. c'était plus deux et demi que trois, puisque l'une d'elles avait décidé de lui faire un caprice. Mais sans aller jusqu'à la remercier, au moins ça l'occupait. Alors une fois sa musique dans les oreilles et ses outils rassemblés, il s'y attela. Le jeune homme ne sut dire combien de temps il resta là, à force de démarrage, de serrage et desserrage. Pour tout dire il s'en fichait un pas mal. Il n'embêtait personne et personne ne l'embêtait ; jusqu'à maintenant.

À un certain moment Makoto crut entendre quelque chose. Il aurait put penser que ce n'était qu'une impression, d'autant qu'il avait ses écouteurs. Mais la réaction du chien, babines retroussées et poils hérissés, lui indiqua que le bruit n'était pas le fruit de son imagination – pas spécialement fertile. Il  retira un écouteur en fronçant les sourcils. C'est con, mais il ne se rappelait pas avoir reverrouillé l'entrée. Assit en tailleur, l'homme coupa son MP3 et se releva alors tant tant bien que mal, donc de façon un peu pataude et bancale.

Il intima à l'animal de se taire et tendit l'oreille. Rien de distinct. Ce n'était peut-être rien. En tous les cas Makoto ne se voyait pas lâcher Toboe. Alors le jeune homme se saisit du premier truc se trouvant à portée de main, qui se trouvait être en fait une barre de fer que le motard avait l'habitude d'utiliser - pour faire peur surtout. D'un geste de la main il fit s'asseoir son compagnon et attendre là, puis sortit. La jouer subtil ? Putain c'est ni l'heure, ni la bonne personne pour ça. Du coup Makoto alluma toute les lumières, fit bien savoir qu'il y avait quelqu'un ici. Qui sait, ça le ferait peut-être déguerpir. Pas de réaction ; ou inaudible. Notre éflanqué souffle d'un air agacé.

- « Si t'es là pour la caisse t'es un peu con. » Alors qu'il se dirigeait vers l'entrée, jetant son regard ci et là ; au travers des vitres des taxis, dessus et dessous. Arrivé à la porte il remarqua quelque chose. Ça n'y était pas avant, autrement il aurait marché dedans. Claquement de langue contre son palet. Il n'y a pas besoin de faire l'école de médecine pour reconnaître du sang ; pas vrai ?

- « Bon. Sors de ton coin, si tu peux. J'ai pas envie de lâcher le chien sur toi. » Tenta de lui faire comprendre le jeune homme tout en suivant les quelques traces, laissées goutte à goutte dans son sillage. Le sang aurait put être celui de quelqu'un d'autre, c'est vrai, mais entre nous Makoto préférait se dire que c'était celui de l'intrus ; qu'il était en danger, et non le danger.
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Zess Ruka
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Zess Ruka
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Mar 29 Déc - 21:00

Feat. Makoto
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"Quand le moteur gronde"

Il faisait noir, peut-être que c'était le néant ou un truc dans le genre. Est-ce qu'il était passé de l'autre côté ? Ouais il se le demandait s'il n'était pas mort connement à cause de son incompétence. Tout cela aurait pu être évité s'il n'avait pas accepté ce travail, s'il avait fait plus attention à ses réactions face à son passé. Il aurait pu tout éviter, mais malheureusement il était dans le pétrin, un trop gros pétrin pour cette fois. Il faisait froid, tellement froid. Il ne pouvait qu'être dans le néant il n'aurait pu imaginer plus glacial. A quoi bon ? Peu à peu, Zess ne se posa plus de question, ne chercha plus une issue. Il en avait même oublié qu'il était en pleine fuite, qu'il devait continuer de courir, tout cela lui était complètement sorti de l'esprit. Dans le coin de ce garage, il y avait une silhouette, cette même silhouette noire qui déambulait encore dans les rues quelques minutes plus tôt. Et qui maintenant se retrouvait si facilement sur le sol. Trop facilement.
Il aurait pu se laisser aller, sans se poser de question mais une lumière vive vient alors l'agresser, il pensa alors qu'il était bien en vie. Il n'était pas encore l'heure de ranger les armes, il entendait des sons, des bruits, les sons revenaient doucement assaillir ses oreilles. Dans son esprit, il ne pouvait imaginer que le pire, il se calmer peu à peu avec le temps. Mais la seule chose qu'il pouvait voir arriver était bien entendu l'ennemi. Qui pouvait être aussi tard dans un entrepôt sinon ? Il n'avait pas pu comprendre les premiers mots, une voix grave. C'était simplement ce qu'il avait pu relever. Plus le temps passait, plus la voix se rapprochée. Il ouvrit les yeux, il se réveilla alors dans un monde totalement inconnu, il ne connaissait pas cette endroit. Un vaste espace, rempli de voiture, il n'arrivait pas à se situer ou à savoir combien de temps il avait pu courir.

Il essaya alors de bouger, serrant instinctivement les dents quand la douleur vient lui mordre les entrailles, il regarda de nouveau son ventre, observant plus longuement cette fois. Une balle l'avait transpercée, sur le côté droit de son ventre, il soupira légèrement en remarquant que la blessure était profonde mais pas si grave qu'il n'aurait pu le penser. Maintenant que ses esprits lui revenaient, il pouvait enfin reprendre pied, réfléchir clairement sur la situation. Pour lui, il fallait absolument qu'il bouge, qu'il rentre, pour éviter tout problème. Mais ceux-ci se dirigés vers lui à toute allure. Il souffla bruyamment alors que ses sourcils se fronçaient, il prenait la peine de bouger, de souffrir. Son genoux atteint le sol, s'appuyant alors dessus avec difficulté il se redressa, doucement et pas sans peine. Mais son ascension fut courte, il retomba par la suite à genoux tenant son ventre de ses deux mains, fermement, appuyant sur la plaie. Il ne pouvait que rester au sol. Patienter. C'était bien là, la chose la plus horrible qui pouvait lui arriver, l'attente soit d'un sauveur, soit d'un adversaire.

Il regardait devant lui la tête légèrement baissée, ses yeux argents arpentant le moindre mouvements. Ce qui ne fut pas long, une silhouette d'un homme lui apparu, grand tout d'abord. Bien trop grand pour être la même personne qu'il avait pour cible plus tôt. Le soulagement. Un énorme soulagement, qui l'invita à ouvrir légèrement la bouche. Aucun mots n'en sorti, simplement parce qu'il ne savait pas quoi dire, il était figé. Alors qu'une toux vient alors le prendre à la gorge se tordant alors de douleur.  

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Mer 30 Déc - 8:37


Rencontre nocturne.


Aucune réponse mais un mouvement, audible grâce au silence qui régnait dans tout le bâtiment, suivit d'un choc tout aussi perceptible. Makoto tendit l'oreille, instinctivement, et leva les yeux en direction de sa provenance. Il se désintéressa alors complètement des tâches de sang et s'avança prudemment. Là, dans espacement entre deux voitures, il entre-aperçut une silhouette. Makoto ne marqua pas un temps d'arrêt, au contraire son pas devint plus lourd et menaçant. Maintenant qu'il savait que quelqu'un avait pénétré chez lui, il était définitivement nerveux. Il hésita d'ailleurs à lui tomber littéralement dessus et le virer aussi sec, avant de se rappeler qu'il ignorait sur quel genre de type il était tombé. Force est d'admettre que lorsqu'on est blessé on va tout simplement à l’hôpital ou appelle une ambulance, on ne se réfugie pas dans un garage en semant son sang par gouttes comme le petit poucet. Sale temps.

Makoto grogne, sert son arme à s'en faire blanchir un peu plus les phalanges et passa derrière un dernier véhicule ; ce qui aurait put être un rempart. Là il s'attarde sur l'individu, le détail. Toute animosité s'envole en un instant. Pas besoin d'en venir aux mains. À sa tête et l'écoute de ses railles, le gars est déjà refait. Makoto claque sa langue contre palet.

- « D'accord.. » fut son seul commentaire. En même temps il y avait-il vraiment besoin de plus. Sans rien enlever à sa méfiance Makoto ne pouvait décemment plus jouer les ours, ou ne rien faire. Il déposa la barre de fer contre l'un des pneus du véhicule avant de rejoindre l'inconnu. Dans ces cas-là on ne réfléchit plus tellement, on agit de la manière qui nous semble le plus appropriée ; inconsciemment. L’intrus voulut décrocher quelques mots, semble-t-il, mais il ne sortit finalement de sa gorge qu'une quinte.

- « Doucement. » Lui conseilla Makoto alors que l'homme était plié de douleur. Il s'accroupit devant lui dés qu'il fut à sa portée, puis l'agrippa par les épaules pour l'aider à se redresser un peu. Là il vit la blessure, tout du moins le sang qui poissait son vêtement au niveau du ventre.

- « Laisses-moi regarder. » Étonnamment calme sur le moment, lui faisant dégager ses mains avant de soulever le haut et voir l'étendu des dégâts.

Il ne sut dire d'où la blessure provenait, ni même sa gravité. Ç'aurait put tout aussi bien être une balle qu'autre chose. D'ailleurs et concrètement, il s'en fichait. Makoto n'était pas médecin ; non plus. Il connaissait les gestes, les avait apprit, mais c'était différent face à une situation réelle. Quelle merde. Constat fait, Makoto intima le blessé de refaire pression sur sa blessure en redirigeant sa main sur la plaie. Il vit alors que la seconde était armée d'un pistolet. L'éflanqué fronça les sourcils et lui adressa un regard réprobateur.

- « Je suppose que tu ne veux pas que j'appelle une ambulance, ou qui que ce soit d'autre. »

Ce n'était pas une question. Entre ça et l'arme Makoto avait déjà fait le cheminement dans sa tête. Il n'est pas complètement con, et Hiroshima pas toujours rose. Mais -

- « On va essayer de faire ça intelligemment. » proposa calmement le brun.

- « Je m'en fiche de tes embrouilles, même que je veux bien t'aider. » C'est mieux que de le laisser crever dans son garage ; mauvaise pub et beaucoup trop de paperasses. Cependant -  

- « Va falloir m'enlever ça de sous mon nez avant. »

Qu'il le range ou qu'il lui donne, franchement peu importe. Mais puis qu'il était chez lui et qu'apparemment Makoto était la seule aide sur laquelle il puisse compter, fallait bien qu'il fasse un petit effort de son côtés. Et puis on ne tire pas sur le gars qui tente de nous aider ; pas vrai ? Il marque un temps, le laisse réfléchir. À défaut de lui faire confiance, il pouvait ne pas se montrer stupide.
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Zess Ruka
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Zess Ruka
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Dim 3 Jan - 11:54

Feat. Makoto
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"Quand le moteur gronde"

Il était là. Cette silhouette se rapprochait maintenant de lui, il ne pouvait lire aucune animosité en lui, peut-être était-ce juste son imagination. Mais il prêta confiance en son sixième sens pour cette fois. Il n'avait plus la force de faire quoi que ce soit. Sa voix parvient jusqu’à ses oreilles, une voix grave, c'était la seul chose qui lui marquait vraiment l'esprit. Alors que son regard était légèrement brouillé par la douleur que tout son corps lui faisait ressentir. Il n'avait que ça pour identifier l'inconnu. Sa voix. Il se laissa approcher sans un mot, il le laissa le toucher, il n'aimait pas le fait de demander de l'aide à une personne extérieure à toute cette affaire. Un simple innocent venant aider le loup solitaire qu'il était, salement blessé. Il sentit une vive douleur quand il le fit bouger, son ventre le brûlé, il n'eut comme alternative que de s'accrocher fermement quelques secondes au vêtements de l'homme, lâchant un souffle rauque avant de le relâcher.
Il le laissa regarder, il n'avait pas vraiment d'autres choix à sa porter dans le moment présent, observant par la même occasion. Il n'avait pas eu le temps encore d'examiner l'étendu sérieusement de sa blessure. Même si elle n'était pas mortelle sur le coup, elle pourrait le devenir avec le temps, s'il ne s'en occupait pas. Le mouvement du vêtement ne lui fit pas le plus grand bien sur le moment, par la suite il regarda le sang frais s'échappant légèrement de la plaie, commençant à sécher. Il fit un rapide constat, la balle n'était pas ressorti, elle était encore logé dans sa chair, d'où la souffrance intense. En soit, il devrait s'en sortir, mais il ne fallait pas qu'il reste allongé. Il reposa sa main sur conseil de l'inconnu, faisant pression dessus, les sourcils fronçaient par la douleur.

Il avait quand même une sacrée chance de trouver quelqu'un dans un endroit pareil, au moment où il se trouve en difficulté. Il était pas encore l'heure de passer l'arme à gauche, hm. C'était peut-être pour le mieux, il avait encore tellement de choses à régler avant d'être en paix. Il se maîtrisait de mieux en mieux, arrivant maintenant à ouvrir grands les yeux. La première chose qu'il pu faire c'est observer la personne qui était devant lui. Il devait avoir le même âge que lui à peu près, c'était vraiment à se demander ce qu'il foutait là. Il aurait bien imaginé un mec plus âgé. Sa reprise de parole le tira légèrement de ses pensées, alors que le seul mot de l'ambulance, lui suffit à faire une grimace. S'il avait bien horreur de quelque chose c'était l'hôpital et son atmosphère de mort. Surtout que pour le coup il aurait droit à un interrogatoire vu la balle qu'il se traînait. C'était pas le moment d'avoir un soucis avec la loi. Il se contenta de secouait légèrement la tête de droite à gauche pour lui confirmer que c'était pas une chose à faire. Se contentant de remettre ses idées en place. Calmement dans son esprit, reprenant entièrement tous ses moyens. Il avait été irréfléchi. Il fallait qu'il se soigne et qu'il disparaisse le plus vite possible. Il se sentit un peu plus soulagé encore quand il confirma qu'il allait l'aider. Par la suite il fut un peu surpris par la suite, suivant alors le regard de l'homme vers sa main libre. Enfin libre, elle ne l'était pas vraiment. Zess ne s'en était même pas rendu compte, il le serrait tellement fort dans sa main qu'il n'avait plus la sensation de le tenir. Son flingue. C'était effectivement fâcheux, cela ne faisait que donner encore plus d'informations sur lui à cet inconnu. C'était à se demander pourquoi il l'était.

Il n'hésita pas une seconde de plus bougeant doucement les doigts, des fourmis parcourant ceux ci assez rapidement. Il ne tarda pas à lâcher l'arme la poussant un peu plus loin sur le sol. Il retourna par la suite sur l'inconnu à côté de lui. Toussant légèrement avant d'ouvrir la bouge encore une fois.

« Je suis désolé, je ne m'étais pas rendu compte que je l'avais encore en main. »


Une voix grave, essayant de resté calme et posé, évitant les coupures dans sa voix. Il le fixait de son regard argenté, pressant un peu plus sa blessure, serrant les dents. Il essaya une dernière fois de se lever, difficilement il se posa quelques secondes pour respirer un instant.

« Merci de m'aider. » Il marqua une pause dans ses paroles avant de baisser les yeux sur sa blessure.
« J'ai encore la balle dans le ventre, normalement je devrais m'en sortir pas trop mal. Mais est-ce que tu aurais une petite pince pour que je l'enlève ? »

Il fallait qu'il reste calme, qu'il se canalise, il se mit à genoux abandonnant l'idée de se lever tout de suite.    

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Lun 4 Jan - 9:20


Rencontre nocturne.


Soit l'homme donnait le change pour se faire aider, soit il voulait sincèrement lui montrer patte blanche. En tous les cas il fit glisser son arme hors de sa portée et s'excusa, ayant été jusqu'à oublié le port de l'objet dans sa main ; complètement dans le vague. Makoto ne lui en tint pas rigueur, probablement parce que le garçon avait bien réagit et sans broncher. Soyons honnête. Il aurait tout aussi bien put le pointer sur sa tête, que c'eut été pour l'interdire de s'approcher, de le toucher, lui ou l'arme. Ça ne l'aurait franchement pas arrangé dans l'histoire, mais on ne peut jamais prévoir la réaction de quelqu'un. À ce même titre, Makoto aurait put simplement de son côtés le faire déguster. Alors disons que, pour le moment, ils étaient sur la même longueur d'ondes.

- « T'en fais pas va. Je vois bien que tu avais plus important à t'occuper. »

Il perçut un léger mouvement de sa part lui indiquant qu'il cherchait, une fois de plus, à se redresser. En vain de nouveau. Au lieu de quoi il inspira profondément et lâcha ses quelques mots. Makoto grogna un peu, seule réponse en tout et pour tout. Il valait mieux attendre qu'il soit franchement tiré d'affaire, avant de le remercier. Et puis, le coup de la balle, ça aussi c'est moyen ; même si le garçon assurait pouvoir s'en occuper comme un grand.

- « On va faire ça part étape, tu veux ? Déjà on va essayer de t'amener dans le bureau, il y a un canapé où t'installer et la trousse de secours. » Expliqua calmement Makoto. Sûr qu'il n'apprécierait pas d'être déplacé vu le seuil de douleur atteint, mais jouer les infirmiers à même le sol n'était pas une bonne idée.

Il le laissa assimiler l'information, la sous-peser, puis lorsqu'il eut son accord le jeune homme, qui se tenait alors face de l'individu, se plaça à côté de lui – opposé à l'emplacement de sa blessure. Aussi délicatement que possible il lui fit passer son bras par-dessous son épaule. Son autre bras, lui, l'enroula à la taille. Vu le positionnement de la blessure lui-même fut obligé d'y mettre la main, faisant donc pression en doublon sur la plaie. Makoto marqua un temps à chaque fois, attentif aux réactions de l'inconnu. Lorsque celui-ci lui parut d'un meilleur aplomb, il poursuivit la manœuvre. Doucement il le hissa et le releva ; ignorant pour le coup sa jambe qui, elle non plus, n'appréciait pas tant cet élan d’altruisme.

« N'hésites pas à t'appuyer sur moi. »

Puis le jeune homme aida le blessé à faire un pas, puis deux, toujours en vérifiant que cela ne lui était pas trop insupportable. La machine alors plus ou moins lancée, Makoto le conduisit jusqu'au bureau qui se trouvait être évidement celui du grand père. Heureusement pour eux le vieil homme ne le verrouillait pas. Il n'avait jamais vu l'intérêt de le faire, l'argent de la caisse ne restant pas ici et les papiers scellés dans une autre pièce.

Une fois à l'intérieur Makoto se demanda toutefois si il ne serait pas mieux d'installer son compagnon d'infortune sur le bureau, plutôt que sur le canapé dans lequel il risquait de s’enfoncer ; contrairement à l'autre meuble. Et puis, le sang ça tâche. Fallait aussi mettre ça en ligne de compte .. quand il devrait les rendre à son patron et parent.

- « J'ai parlé du canapé.. mais en fait je crois que tu seras mieux là. » Tout en le dirigeant dans sa direction, donc, pour le laisser y prendre appuie. Makoto le débarrassa sommairement, ne laissant au final que la lampe, avant d'aider l'homme à s'installer dessus.

Il boita ensuite jusqu'à une armoire, du genre grosse pièce en acier qu'il ouvrit pour en sortir la fameuse trousse de secours. À l'intérieur il y avait les standards, compresses, bandes, désinfectant .. pince, mais également une vraie pharmacie ambulante, en ''complément''. Faut croire que le grand-père était du genre prévenant. Il déposa le tout à proximité d'eux, puis revint à l'armoire d'où il sorti cette fois une bouteille d'alcool. À l'ancienne, pendant ou après à lui de voir, mais je doute qu'il y coupe dans son état. Ceci fait, Makoto ramena le fauteuil vers lui et se posta en face de l’intéressé. Bon ..

- « Je ne suis pas médecin, tu l'auras compris, mais de nous deux ça ne serait peut-être pas plus mal que ce soit moi qui m'en occupe.  Tu ne crois pas ? T'as l'air plus proche de tomber dans les pommes que de t'opérer comme il faut, là. »

Quitte à être dedans. Et puis l'homme avait suffisamment eut confiance en lui pour se séparer sans broncher de son arme, il n'était peut-être plus à ça près lui non plus.

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Zess Ruka
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Jeu 7 Jan - 18:45

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"Quand le moteur gronde"

Zess ne pu que se fier à cet inconnu. Il ne pouvait pas rester là indéfiniment, et même si cela ne lui paraissait pas raisonnable, il devait bien avouer que c'était la meilleure solution. Il le vivrait mal, très très mal même sur le coup, mais c'était un mal nécessaire. On ne pourrait pas le soigner avec le peu de luminosité qu'il y avait dans ce coin de l'entrepôt, et le sol n'était pas ce qu'il y avait de plus propre. Une infection, ce serait vraiment la merde. Il pesa le pour et le contre pendant plusieurs secondes avant de se résigner à sentir la douleur lui traverser le corps. Il ferma les yeux sous le coup de l'appréhension, il ne voulait pas voir arriver la chose. C'est alors qu'il hocha calmement la tête, c'était son accord, le signe qu'il lui faisait confiance pour le reste. Il n'en avait pas vraiment le choix, et rien de désagréable n'échappait de cet homme, son instinct ne le mettait pas forcément en garde.
Et la manœuvre commença, et Zess le sentit au plus profond de son être, l'inconnu était venu plus près de lui pour se saisir de son bras libre. Il imaginait la scène dans sa tête, alors qu'une seconde main vient alors à son tour porter main forte à celle qui faisait pression sur la plaie. Ce ne fut pas sans douleur cependant. Chaque moment lui paraissait un supplice, mais plus vite cela avancerait, plus il se sentirait mieux. A chaque mouvement, il respirait bruyamment essayant de ne pas crier, il serrait les dents. Il se hissait doucement mais sûrement. Arrivant alors enfin à se tenir droit, il était temps de se déplacer vers le dit point d'arrivé. Cela pouvait paraître plus simple, mais rien que de s'appuyer sur ses jambes lui renvoyait une longue souffrance. Il en avait connu dans sa vie, dans sa jeunesse plus précisément, mais là ce n'avait alors rien à voir. Il ne pouvait pas non plus tomber trop sur l'inconnu même s'il le lui demandait, c'était dans ses principes de faire sa part de boulot. Et dans ce cas là aussi. Il continua à avancer doucement, en direction du bureau, en pensant à chaque fois que ce pas serait le dernier. Le temps passait, et la douleur avait le temps de lui monter à la tête, tellement qu'il ne la sentait plus, il était dans un état extrême. Voulant simplement atteindre son but.
Et quelques secondes plus tard, ils y arrivèrent enfin dans le bureau. Une pièce sommaire, rien de spécial, il y avait effectivement un canapé, il ne savait pas dire si c'était une bonne idée ou pas de s'allonger une nouvelle vu l'effort demandait pour se lever. Le fait que l'inconnu le décida alors le bureau le rassura un peu, c'était beaucoup plus dure et plus stable pour lui pour ne pas bouger.

Par la suite il s'installa donc tranquillement, assit sur bureau de façon stable, se tenant avec sa main libre. Il observait maintenant clairement ce que pouvait faire l'homme, il ne lâchait pas son regard de lui évitant de se focaliser sur la blessure encore bien présente au niveau de son ventre. Il haussa un sourcils en l'observant se déplacer, il n'en dit pas un mot pour autant, se demandant s'il avait fait un faux pas pendant le déplacement. S'il en était la cause il s'en sentait un peu coupable, même si la démarche n'avait pas l'air de le gêner, comme s'il était habitué à ce genre de cas. Il le regarda revenir, inspirant longuement, quand il ouvrit la caisse le plus difficile était à venir. Tout était en place pour l'opération, Zess se sentait grandement fatigué, et ce n'était pas pour le mieux vu la situation, il fallait enlever la balle encore. Mais il devait le faire. Enfin il aurait du le faire avant que l'inconnu ne se propose, avait-il seulement la pratique ? Non. Mais il n'avait pas vraiment le choix, il doutait de ses capacités à lui en ce moment avec la fatigue. Il réfléchit un moment.

« Il serait effectivement… plus simple pour toi de le faire. »

Il parla calmement tenant encore sa blessure avec fermeté, avant de regarder tout l'attirail sur le bureau, il mit en place le plan de l'opération dans son cerveau avant de se tenir fermement au bureau, décidant enfin à libérer la plaie de sa main, non sans une grimace. Par la suite il fixa sérieusement l'homme dans les yeux, se tenant droit.

« Dans un premier temps… il faut que tu enlèves la balle avec la petite pince, prends soin de la rincer avec de l'alcool… la balle n'est pas logé très profondément. »

On pouvait dire qu'il lui faisait entièrement confiance sur ce coup là.  

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Ven 8 Jan - 8:11

Rencontre nocturne.



Si il avait déjà opéré un blessé par balle dans le bureau de son grand-père avec pour simple matériel une pince, de l'alcool et quelques compresses ? Évidement que non ; et on s'en serait légèrement douté d'ailleurs. Le travail de Makoto, dans sa partie mécanique, lui demandait une certaine minutie et précision, mais entre une carcasse en métal et celle de chair d'un être humain, il a quand même une "petite" différence. Makoto ne se voyait pas le faire, mais force est d'admettre que l'autre n'était pas en état non plus. Alors il ne pouvait le laisser. En acceptant de faire à sa manière, soit de n'appeler aucune aide extérieure et faire avec ce qu'ils avaient, il s'était plus ou moins engagé à se salir les mains.

L'homme sembla réfléchir à la manière de procéder, ou plutôt de faire procéder Makoto, puis il détacha sa main de sa plaie et expliqua la marche à suivre. Il fallait donc s'y mettre. Le jeune homme expira profondément et se redressa correctement sur son siège. Une paire de gants n'aurait sûrement pas été de trop, mais tant pis, ne restait qu'à faire en sorte que tout soit stérilisé un maximum. Il suivit sa première directive, désinfectant ses mains et le pseudo matériel de chirurgie. Ça, encore, c'était le moins compliqué. La seconde fut de nettoyer autours de la plaie, ce qui déjà un peu plus douloureux pour le patient. Puis vint la partie que tous les deux appréhendaient ; pour diverses et logiques raisons. L'inconnu affirmait que la balle ne s'était pas fichée trop profondément.

-《C'est pour me rassurer ou te rassurer que tu dis ça ? 》 Demanda Makoto dans un grognement et faux trait d'humour. Il marqua un temps, ces quelques secondes d'hésitation et où on se demande si il n'y a pas une option .. jusqu'à arriver à cette conclusion : Non, il y en aucune autre. Son compagnon avait su tiré le même constat et accepté de lui faire confiance ; faute de mieux, il faut bien l'admettre. De nouveau un soupir.

-《Sers les dents, et excuse-moi par avance.》 Conclut-il doucement. Pas le temps, pas le choix. Makoto dénoua ses épaules, puis se lança.

La pince dans une main, l'autre vint se poser sur la plaie et aplanir légèrement la peau autours du point d'impact. Rien que ça, le blessé n'aimerait pas non plus. Il le laisse respirer un peu, se préparer, puis les réjouissances commencent. À partir de là les choses se font de façon mécanique et méticuleuse au possible. Le temps paraît à la fois long et court, sa notion n'a plus d'emprise. On s'habitue aux râles, aux tensions du corps. On essaye de garder le contrôle, ce calme que l'on devine précaire. On ne parle pas. On fait ce qu'on peut au final, soit avec quelques maladresses. Rien de fatal, chacun des deux hommes fait sa part du boulot au final.

-《Je l'ai. 》Dans une dernière manipulation, projectile en pince et maintenant hors du corps de l'inconnu.

Il déposa ledit objet sur une compresse prévue à l'origine à cet effet. La balle ne s'était pas fragmentée à l'impact et était donc complète. Dans son malheur le type avait eu un peu de chance quand même ; et son compagnon d'infortune aussi, par la même occasion. Makoto nettoya à nouveau la peau de l'homme autours de la blessure avant d'appliquer une autre compresse sur la plaie. Noué comme un arbre, le sang du blessé poissait sur ses mains soudain devenuent légèrement tremblantes, prenant du recul sur tout ce qu'il avait fait depuis qu'il avait trouvé ce garçon jusqu'à ce moment présent. Il s'enfonça quelques secondes sur le dossier de sa chaise. Inspiration. Expiration. Un temps de répit, bien venu pour tout le monde il me semble.

-《 Toujours avec moi .. ? 》 Voulut s'informer Makoto à l'égard du jeune, probablement blanc comme un linge et moyennement en phase. Il ne savait même pas son prénom, mais ne cherchait pas vraiment à le connaître non plus et doutait que l'intéressé le lui donne, que c'eut été pour sa sécurité ou la sienne. On ne se fait pas tiré dessus sans raison, ici. Les grosses villes sont ce qu'elles sont, mais Hiroshima n'est pas non plus ce que l'on appelle une zone de non-droit. De toutes façons ils avaient encore d'autres choses et plus importante à s'occuper.

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Zess Ruka
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Mer 13 Jan - 20:48

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"Quand le moteur gronde"

Il était temps de passer à l'action, Zess regarda l'homme désinfecter les outils, le regard fixé sur la pince qu'il tenait maintenant en main. Il pouvait légèrement sentir l'odeur de l'alcool venant lui chatouiller les narines. Il finit par s'approcher avec le désinfectant de fortune, il fallait nettoyer sa plaie, qui était dans un triste état. Le sang avait eu le temps de sécher autour du petit trou, ne le laissant pas facilement distinct. Le seul indice était le sang fais qui s'écoulait encore un peu de la plaie. Bien que la blessure était en grande partie son trou dans le ventre. L'impact de la balle lui avait laissé quelques égratignures sur le tour de la blessure, rien de bien grave, mais qui serait quand même douloureux au contact de l'alcool. La bouteille s'approchant dangereusement de son ventre, il serra légèrement les dents en appréhension, se retrouvant face à une douleur vive pendant quelques secondes, avant de s'habituer doucement. Relâchant un long soupire après que l'opération soit enfin terminée. Mais en soit le plus dure restait tout de même à faire. Il ne pu se retenir un petit sourire très discret qui était sûrement dû à son stresse face à son commentaire. Il finit par secouer la tête de droite à gauche pour affirmer que ce n'était pas simplement pour le rassurer, mais bien la vérité.
Il était temps de passer à l'action, observant chaque geste de l'homme, il se devait de lui faire confiance mais il ne pouvait pas détacher son regard de ses faits et gestes. Il attendit, entendant son cœur pulser dans ses tempes, alors que la pince se rapprochait de la blessure. Il ne pouvait pas savoir si cela allait prendre quelques secondes ou plutôt plusieurs minutes. Tout dépendait de la dextérité du jeune homme, et ça il ne pouvait pas le savoir avant de se prendre la pince dans le ventre. Et il était d'y passer.
Comme une deuxième balle qui le traversait, brûlant, le déchirant de l'intérieur. C'était plus long et plus douloureux, travaillant sur la plaie déjà ouverte la douleur se faisait vive. Mais il fallait qu'il l'endure, et cela sans bouger, sinon il pourrait ne pas s'en tirer sans problème. Il serra très fort le bois du bureau qui était sous ses mains, se focalisant le plus possible sur cela. Il avait enfin détourné le regard pour pouvoir se changer les idées, espérant que la douleur pourrait s'atténuer, mais ce ne fut pas si simple. Il laisse sa douleur s'exprimer, laissant ses léger cris retentir dans la pièce, alors qu'il se devait de rester tranquille. Tout travail mérite récompense, quand enfin il retira l'objet parasite de son corps il se sentit beaucoup mieux, quand enfin les mots de l'homme confirmèrent sa joie. Il ne pu que lâcher un soupire de soulagement, relevant le visage vers le plafond, relâchant alors le bois sous ses doigts. C'était un tel soulagement. Le pire venait de passer, même si la perte de sang trop importante lui donné juste envie de s'allonger pour dormir un peu. Il ne fallait pas qu'il se relâche si facilement. Sursautant à l'intervention de l'homme.

« Oui.. Je suis encore là. Tu as réussi. »

Il déposa de nouveau son regard sur lui pour l'observer de nouveau, cette fois son regard était plus clair, il lui était reconnaissant. Il passa son regard un moment sur les mains de l'inconnu remarquant bien qu'il n'était pas non plus dans sa meilleure forme. Il observa sa plaie avant d'essuyer la plaie une nouvelle fois, n'hésitant pas à se saisir de l'alcool pour en appliquer à même la plaie. Lâchant un petit râle sur le coup. Il soupira avant de relever les yeux vers lui.

« Tu penses avoir du fil et une aiguille. Je vais faire le reste. »

Il ne voulait pas l'embêter plus que cela, et le contact avec le sang n'avait pas l'air de lui faire du bien non plus, il avait fait sa part du boulot. Maintenant c'était à lui de faire ce qu'il avait à faire. Se recoudre était la moindre des choses après tout ce qu'il venait de se passer.  

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Jeu 14 Jan - 6:09


Rencontre nocturne.


Assuré que la vie du garçon ne lui avait pas filé entre les doigts durant l'intervention, Makoto soupira de soulagement à son tour... avant que ne lui monte la nausée. Que voulez-vous, tout le monde ne pouvait pas rester stoïque à la vue du sang ou en s'improvisant comme chirurgien. Et une fois que redescend un peu l'adrénaline on réalise toute l'ampleur et la gravité de la situation dans laquelle on se trouve. Makoto se l'était dit, ne pas craquer, mais ça secoue. Il leva les yeux vers l'inconnu et sourit un peu. Il ne l'avait pas achevé sur le bureau de son grand-père donc, bon point pour eux.

À sa question notre médecin de fortune réfléchit. Machinalement il se hissa hors de son siège et s'essuya très sommairement les mains avec ce qu'il trouva, soit des mouchoirs en papier dont la boite avait finit par terre pour laisser de laisser de la place au blesser. Un nécessaire de couture dans un garage. Rien à voir avec le fait que l'endroit soit un lieu de concentration de mâles et que, pour la couture, on repasserait ; mais force est d'admettre que ce n'est pas le genre de matériel dont on dispose ici. Jetant un regard hasardeux à l'armoire, sait-on jamais si elle pouvait encore faire son bonheur, l'homme lâcha finalement un soupir, infructueux.

- 《 Je ne crois pas avoir ça, non. 》 Il grogna un peu, à la fois désolé et nerveux. Ils avaient des pansements et sparadraps dans la trousse, même à la limite un skocth hyper résistant et épais servant à la base pour les chantiers, mais le kit de coutures.

- 《Peut-être dans les objets trouvés. 》Sans grande conviction non plus. Il arrivait que des clients oublient des vêtements comme des vestes, des pulls ou sous pulls, parfois même des sacs de courses - non-alimentaires. Ils les conservaient jusqu'à ce que le ou la propriétaire vienne le réclamer, mais entre nous, ça n'arrivait pratiquement jamais.

- 《 Je vais aller vérifier, et par la même occasion te récupérer un autre haut. 》 Proposa donc Makoto avant de s'éclipser, sans trop de craintes. Après tout ce qu'il avait fait déjà pour l'inconnu, ce n'est pas maintenant que ce dernier lui refusait sa confiance.

Le jeune homme se rendit alors dans une autre pièce dans  le fond du garage, visiblement ce qui servait de cagibi. Dans un casier en acier et verrouillé par un cadenas à combinaisons - connue de Makoto, il y récupéra un sac dans lequel était amassé les vêtements et vérifia le reste du contenu. Pas de chance, pas de client (e) friand de couture et, de surcroît, tête en l'air. Et il ne trouva rien non plus dans le cagibi. Bredouille, ou presque, il revint auprès de son compagnon d'infortune. Son absence de quelques minutes fournissant, en conclusion, sac de vêtements ainsi qu'une bouteille d'eau et cochonneries sucrées ou salées. Paraîtrait qu'il ne fallait pas boire, ni manger quand on était blessé au ventre, mais c'était sûrement en cas de dommages internes, hors et d'après ce que lui avait fait comprendre le garçon, ce n'était pas le cas. Alors s'agissait peut-être de lui faire retrouver quelques couleurs et un semblant d'énergie.

-《Rien qui ne ressemble de près ou de loin à un fil et une aiguille, il faudra faire avec ce qu'il y a dans cette trousse en attendant que tu aies moyen de te rafistoler correctement. Je t'ai ramené ça aussi, au passage, et de quoi changer ton vêtement. J'espère que t'es pas  trop regardant sur les couleurs. 》 Dans un trait d'humour, alors qu'il déposait l'ensemble à côtés de lui. Il observa l'homme quelques instants, peut-être pour s'assurer que son état ne s'était pas dégradé entre-temps ; heureusement ç'avait l'air d'aller pour lui - tout du moins ç'aurait put être pire. Rassuré de ça,  il soupira à nouveau et se massa nerveusement la nuque. Le sang ? Rien à foutre, très franchement. Il n'était plus à sa près désormais.

- 《 Comment veux-tu qu'on procède ? 》Demanda-t-il simplement. Générale. Pour ses soins et la suite ; tout ce que la soirée et cette rencontre, surtout, avait soulevée.


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Zess Ruka
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Jeu 14 Jan - 10:43

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"Quand le moteur gronde"

Depuis quand avait-il perdu sa sensibilité, sa réaction face au sang. Il n'en avait pas. Il pouvait bien comprendre la réaction de l'homme devant lui, il ne devait pas côtoyer ce domaine très souvent même jamais. Après tout la ville d'Hiroshima était vraiment calme d'apparence, très peu connaissait l'ombre, le côté plus glauque. C'était pas souvent qu'on se retrouvait les mains en sang de la sorte. Il l'avait embarqué dans une petite expérience malgré lui, il ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir un petit peu. Il pourrait en sortir avec des séquelles ou autre. Cela paraissait relativement simple pour lui, mais pour un homme avec un train de vie sain, retrouver un homme en sang dans un entrepôt et le soigner ça laisse des traces. Mais le simple sourire qu'il venait de lui lancer, l'avait rassuré en un rien de temps, il n'avait pas l'air si traumatisé que ça.
Zess en profita pour s'installer un peu plus confortablement, évitant tout de même de s'allonger au risque de s'endormir sur le champs. Il s'assoit sur le bureau, se penchant très légèrement sur l'avant, cela lui faisait légèrement mal, mais il plaqua directement sa main sur la blessure avec une compresse en attendant que l'homme continue sa recherche. Il observe la pièce calmement, il n'avait pas pu s'y attarder plus tôt. Cela ressemblait à un ancien bureau, les meubles en bois massif, comme le bureau sur lequel il était installé, tout semblait avoir un petit coup de vieux. Il reposa son regard sur la bouteille d'alcool avant de venir en appliquer sur la compresse, la pressant de nouveau contre la plaie. C'était certes pas très agréable mais en attendant de recoudre, il fallait tout désinfecter. Il ne fut pas étonné qu'il ne trouve pas le matériel nécessaire à la suite des soins, après tout c'était déjà bien d'avoir eu une pince et une petite trousse de secours. Mais il fallait pas non plus en demander trop, c'était un petit bureau pas une infirmerie. Zess l'observa se démener pour trouver quelque chose alors qu'il annonçait alors qu'il allait voir aux objets trouvés, tout simplement. Il le trouvait très gentil, pour le coup, il avait enlevé la balle déjà, alors pourquoi il continuait d'être aussi gentil.

« ..Merci c'est gentil de ta part. »


Il le regardait s'éloigner, alors qu'il se sentait beaucoup plus léger d'un coup, il n'avait pas de doutes à avoir, il était tombé sur une personne trop gentille. Il redescendit le regard sur ses vêtements, c'est vrai que tout cela faisait peine à voir, le vêtement était en grande partie taché de sang, sans oublier le trou et quelques déchirures. Il ne pourrait pas se balader comme ça dans la rue, une fois qu'il pourra s'en aller. Pas qu'il soit pressé, mais plus vite il serait parti, plus vite il embarqué ses problèmes avec lui loin de cette entrepôt. Il serra les dents se retrouvant seul, pensant alors à enlever le haut qui poisser sur lui, il mit un certains temps, avant d'arriver à l'enlever, le roulant en boule, le posant sur le sol. Il resta sagement assit, nettoyant la plaie à de nombreuses reprises, avant de revoir apparaître dans l'encadrement de la porte l'inconnu. Il revenait bredouille de la chasse à l'aiguille, ramenant tout de même un petit sac. Des vêtements et du sucré. C'est vrai qu'il crevait la dalle maintenant qu'il en pensait, il se sentait tellement faible que tout pourrait lui faire l'affaire.
Il posa un regard sur les vêtements, encore torse nu sur le bureau, laissant à vu une peau marquée par d’innombrables cicatrices. Il regarde l'attirail encore sur le bureau essayant de faire un plan dans son cerveau. Il attrapa un bonbon qu'il vient mettre dans sa bouche le savourant doucement.

« T'en que j'ai de quoi me mettre un truc sur le dos, même rose je ne dirais rien. »


Il esquissa un léger sourire avant de penser qu'il fallait tout de même faire en sorte que le sang ne coule pas, à se train là, une compresse ou un bandage ne serait pas très efficace, il avait bien une idée en tête mais c'était pas des plus soulageant pour lui. Il reposa ses yeux sur l'homme soupirant légèrement avant de se décider.

« Avant de me changer je vais cautériser la plaie. Une barre brûlante ferait l'affaire. » Il marque une pause avant de poser ses yeux sur le matériel devant lui. « Tu m'aides sans poser de questions… je pourrais très bien te foutre en danger tu sais ? »   

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Dim 17 Jan - 6:09

Rencontre nocturne.


On dit de certaines personnes qu'elles ont le physique de l'emploi. En voyant le corps marbré de cicatrices du jeune homme, Makoto ne put que constater à quel point "le sien" est dangereux ; peu importe à quoi il correspondait exactement. Malgré lui alors il l'observa, détailla un peu l'étendu des dégâts et ne peut s'empêcher de se demander ce qui peut amener un gars à faire ce genre de chose, à vivre de cette manière. Ce n'est pas que Makoto le jugeait, pas vraiment, juste que le garçon et lui devaient avoir la même tranche d'âges et menaient pourtant des parcours bien à l'opposé l'un de l'autre ; se questionnant alors sur le pourquoi du comment, ce qui lui a fait prendre ce fameux tournant. Makoto se massa la nuque et détourna les yeux du blessé quelques secondes.

À sa remarque il rit un peu, mais sincèrement. Oui, sûr que dans sa situation il n'était plus à une colorie de T-shirt près. Mais à peine son interlocuteur inspecta le continu du sac qu'il en revint au fait, donc sa blessure ; logique, puisque ladite blessure était toujours ouverte. Faute d'un fil et d'd'une aiguille, l'homme voulut opter pour une méthode plutôt .. drastique. Makoto arqua un sourcil et esquissa une moue à la fois foncièrement compatissante et très peu emballée. Alors oui, autant le nécessaire à couture n'est pas ce qu'on trouve essentiellement dans un garage - voire pas du tout en fait, contrairement à ce que suggère maintenant notre gars, autant faire chauffer une barre ou tout autre objet en métal à tête plate et l'appliquer à-même la blessure comme en l'an 40. Comment dire ..

-《 T'es sûr de ton idée ? Parce que ça me ferait chier de te torturer si il y a moyen de te rafistoler plus "doucettement".

Voilà, disons les choses comme ça, même si il savait aussi qu'un corps humain ne contenait pas une quantité illimitée de sang. Ce genre de gars n'en connaissait-il pas d'autres pour pallier à ce genre de problème, notamment un médecin ? Après, c'est vrai, Makoto n'avait aucune connaissance du "milieu" dans lequel ce type évoluait et ne savait donc rien des méthodes, générales ou individuelles. Et puis, si il fréquentait du monde, il aurait probablement appelé l'un d'eux directement, plutôt que de se réfugier ici. Le jeune homme lâche un soupir. Au final donc, ils ne semblaient pas pouvoir y échapper. Leur marge de manoeuvre était un peu restreinte.

- 《 Enfin, au grand mot hein... 》 céda donc Makoto dans un souffle, un peu dépité pour le coup. À la question du blessé, qui suivit juste après, l'homme reposa ses prunelles cendrées sur lui. Sa seule réaction fut alors un banal haussement d'épaules. Oui, avec le recul, il le savait. Mais ..

- 《 Sur le moment, j'ai juste vu un gars mal en point dans mon garage. Des questions j'en ai, mais je me doute aussi que tu n'y répondras pas ou que tu me mentiras, au choix, pour ta sécurité et probablement la mienne. Alors, maintenant qu'on est dedans tous les deux, autant faire les choses. 》 Il lui sourit un peu.

- 《 Bon. Je vais te chercher ce qu'il te faut donc. 》Avant de quitter à nouveau le bureau pour passer à l'atelier derrière et récupérer le "matériel". Papouilles de Toboe proscrites, simplement deux ou trois mots rassurants. Réquisition du chalumeau et d'un outil en métal, plat. Un burin, ça irait ? Haha, aucune idée bordel ! Makoto laissera son maître d'oeuvre juger par lui-même, le rejoignant d'ailleurs une fois le set de cautérisation rassemblé. Il posa le tout, se réinstalla sur le fauteuil et entreprit de désinfecter l'outil désigné par l'intéresser.

- 《 Au fait, on a probablement dépassé ce stade maintenant, mais je m'appelle Makoto. 》 Dans un léger trait d'humour. Comme si c'était utile de planter les bases, mais c'était peut-être là la seule chose qu'il réussirait à échanger avec lui, leur prénom.


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Zess Ruka
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Dim 24 Jan - 16:22

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"Quand le moteur gronde"

Il s'était bien creusé la cervelle avant de prendre cette décision, bien sûre ce ne serait pas le grand luxe. Mais il ne voyait pas comment arrêter le sang le plus rapidement et simplement que cela. Quand il se regardait une cicatrice de plus ou de moins, ne ferait pas de mal, cela ne ferait que défigurer ce corps qui l'était déjà beaucoup trop. Il n'avait plus rien à faire de cela. Vraiment. Il pouvait bien comprendre que cet homme n'avait aucune envie de le faire souffrir une fois de plus. Il devait simplement vouloir qu'il se barre vite de sa petite vie tranquille, partant avec le sang et les bricoles. Brûler la peau n'avait rien d'agréable et il était le premier à le savoir. Les brûlures. Comme quand il était jeune, quand il pensait à son bras, les nombreuses clopes qu'on avait écrasé dessus, le torturant simplement. Il n'avait aucune envie de se remémorer tout ce qu'il avait subi avant, mais il était temps de ne plus être un gamin. Il était une grande personne maintenant, et des blessures il en avait vu bien d'autres. Et même s'il pouvait bien comprendre l'homme devant lui, il ne savait pas comment faire autrement. Il était peut être fou à ses yeux, c'était difficilement le contraire, après tout il venait de deux mondes bien différents.
L'homme voulait faire autrement, et l pouvait bien le comprendre, s'il avait pu faire autrement il l'aurait fait s'en hésiter. Mais malheureusement c'était pas le cas.

« J'ai pas d'autres moyens en tête. »

Il se contenta de souffler cela à demi mots, en plein dans sa réflexion. Quand il regardait l'homme devant lui, il pensait à tout ce qu'il lui avait fait faire en une seule soirée, il allait s'en souvenir toute sa vie, c'était une certitude. Il n'avait plus une simple relation d'individu à individu ou encore d'inconnu à inconnu. En quelques minutes on pouvait dire qu'ils avaient développé une sorte de relation bizarre, ils ne se connaissaient pas du tout, rien sur l'autre mais ils avaient vécu certaines choses ensemble.
Il ne lui fallut pas plus longtemps pour craquer, il n'avait pas du voir d'autres alternatives, en même temps dans un garage comme celui là, il n'y avait rien de plus sûre que la cautérisation. S'il souffrait, tant pis, sa blessure était en partie la faute de son incompétence. Il avait fait de sa mission un véritable échec, tout ça simplement à la vue d'une petite seringue. Il secoua vivement la tête à cette pensée, continuant de presser sur sa plaie, c'était bien la preuve que tout cela était bien arrivé. Il le regarda longuement, sans vraiment penser à quoi que ce soit de plus, il n'avait plus envie d'en penser. Il fallait bien avouer qu'il n'avait pas tort, à quoi bon poser des questions, quand on était presque sûre de ne pas avoir de réponses. Zess ne pu s'empêcher de sourire légèrement, comment avait-il pu le cerner de la sorte, il n'avait pas besoin de parler pour qu'il comprenne sa situation.

« Tu m'as sauvé, je te dois bien quelques explications, même si ceux-ci restent vagues. Quand j'aurai fini avec cette blessure, tu pourras me poser une question et j'y répondrai honnêtement. »


Il répondit à son léger sourire en lui rendant, avant de redescendre sur sa blessure, examinant que cela ne dégénère pas. Il lui devait bien ça, rien qu'une question, il n'allait certainement pas le mettre en danger simplement avec une question, c'était maigre, mais il voulait le remercier sur le moment. Même si en soit cela ne constitué en rien un remboursement. Il partit s'occuper du reste, avant de revenir se calant déjà à désinfecter le matériel, cela ne prit pas longtemps. Zess s'occupa du chalumeau l'allumant assez facilement avant de réquisitionner la barre en fer. Il haussa les sourcils à ses quelques mots, avant de le regarder droit dans les yeux, calmement.

« Zess. »

Il fit chauffer le bout de la barre, longtemps, tellement longtemps que cela parut une éternité avant que le bout rougit. Elle était à bonne température, il était temps, et il était hors de question qu'il lui repose la tâche dessus. Il inspira un grand coup, ne patientant pas une seconde de plus, laissant la barre marquer sa peau, une légère fumée s'en échappant, alors que son expression avait changé, totalement crispé, serrant les dents, il fallait absolument passer la barre sur chaque partie de la plaie, pour bien la fermer. Cela paru long, bien trop long avant qu'il ne lâche la barre, respirant alors bruyamment, la barre rejoignant le sol. C'était bon. Enfin.  

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Mar 26 Jan - 5:42

Rencontre nocturne.


Un prénom, Zess. Bizarrement, l’homme ne doutait pas un seul instant qu’il s’agissait bien du sien. Probablement parce que ça n’engageait à rien de le savoir. Enfin, pas plus qu’il ne l’était déjà. À moins qu’il lui ait répondu en sachant qu’il ne laisserait, de toutes manières, aucun témoin derrière lui après ça. Haha. Cette idée lui avait bien effleurée l’esprit, aussi, et pour être honnête il ne l’avait pas totalement écartée. Il ignorait dans quel contexte les choses s’étaient déroulées pour Zess, le comment il s’était infligé cette blessure, et le pourquoi de cette arme dans les mains. Arme qui, d’ailleurs, était toujours dans à-même le sol, là-bas, où il avait récupéré le garçon. Le blessé s’en était séparé sans broncher, mais ç’aurait put être tout aussi bien pour endormir sa vigilance et le faire accepter de l’aider. Ouais, Makoto avait pensé à tout ça. On a beau être prit par les événements, on a toujours ce semblant de raisonnement, de jugeote.

M’enfin, toutes ces suppositions sont finalement remises de côté, lorsque se met à danser une flamme devant ses yeux. C’est qu’il était vraiment décidé, son gars. Mais il l’avait dit, il n’avait pas vraiment le choix. Alors ce Zess prépara l’ensemble, silencieux, presque de façon cérémonial. Makoto le regarda faire … et avait déjà mal pour lui. Ça a quand même du bon de vivre au 21ème siècle ; quand on peut bénéficier de ses avancées technologiques et médicales, évidement. Pour cette étape l’homme ne s’était pas proposé, et le blessé n’avait pas non plus cherché à le réquisitionner. L’un ne se sentait pas d’appliquer un métal rougeoyant sur une plaie, après en avoir précédemment trituré l’intérieur pour y récupérer une balle ; et l’autre préférait le laisser tranquille, voire se remettre. C'est donc ballant que Makoto resta auprès de lui. Son regard fixé sur le burin qui, progressivement, prit la forme recherchée. À cet instant, l'homme eut juste le geste d’entortiller un vêtement pour lui donner quelque chose à mordre. ‘Valait mieux ça que de serrer les dents à s’en faire péter l’émaille, que c'eut été le cadet de ses soucis ou non. Tissu à sa place, donc, son opposé entama ensuite et sans attendre sa douloureuse besogne. L'homme grimaça pour lui. Le temps lui parut bien long avant que cela se termine ; et durant lequel Makoto n’osa intervenir. Finalement et avec un soulagement non dissimulé, Zess termina de tout cautériser. Une cicatrice de plus, sur un corps qui en était déjà zébré. Voyant qu’il allait lâcher le burin à-même le sol –


«  Attends, laisse-moi ça. » en proposant simplement de le récupérer. Il ne s’agissait pas de foutre le feu, ni plus de bordel qu’il y en avait déjà et il s’empressa d'aller mettre l’objet sous l'eau avant d’envisager de s'en débarrasser ; laissa au blessé le temps de se remettre un peu de cette passe.

De retour au hangar dans lequel était entreposé ses motos, il remplit un seau d'eau avant d’y baigner l’objet, laissant au passage s’échapper une grande volute de fumée, le tout sous le regard un peu inquiet de Toboe – qui depuis tout à l’heure était enfermé. Makoto grommela quelque chose en grecque, probablement un juron, avant de lâcher le burin et le laisser dans la récipient. Il s'en débarrassait plus tard. Et puisque les soins étaient normalement tous prodigués, il put lâcher son fauve et le laisser l’accompagner. L'animal, bien qu’attiré par la présence d'un tiers et l’odeur du sang qu’il traînait, resta aux côtés de son maître tandis que celui-ci se redirigeait vers l’entrée. Il soupira, se massa la nuque. Il avait tout à nettoyer … Mais plus important encore, Makoto avait quelque chose à récupérer. Ce qu’il fit, sitôt qu’il le retrouva. Il se pencha sur l’arme et s’en saisit, canon dirigé sur le sol et doigts tenus loin de la gâchette. L’homme n’avait pratiquement aucune connaissance des armes à feu. Il faut dire que, dans son milieu, il n’avait pas à évoluer avec. Mais il n’en ignorait pas la dangerosité pour autant, ni certains aspects, comme le cran d’arrêt – qu’il remit. Un coup de sang en moins, de stress aussi. Enfin, fallait maintenant aviser de sa restitution. Nerf du problème. Un temps de réflexion, plutôt court d’ailleurs puisqu’il rejoignit l’intéressé. Forcément, Toboe vint aussitôt le renifler, prudent, méfiant, mais sans une onde d’agressivité.

«  Il n’est pas méchant. » prit quand même la peine de le rassurer Makoto tout en revenant à sa portée. Il marqua un temps, encore, puis à son propre étonnement lui remit l’arme sans plus d’inquiétude ; côtés crosse. Lui-même ne sut dire si il était animé par un trop plein de confiance ou de connerie, à moins que ce soit une pseudo foi en l’âme humaine, un lien plutôt curieux et nouvellement créé entre eux. Haha. Connerie. Pure et dure même. Mais c’était fait.


«  Je ne sais pas ce que tu as prévu de faire, mais si ‘tuer le boiteux’ ne fait pas partie de tes plans, alors tu peux rester te reposer un peu, ou me laisser te déposer quelque part. » D’une voix calme et détachée. La nuit était bien entamée, mais ils avaient bien encore quelques heures, de quoi permettre soit du repos, soit un aller-retour avant que Makoto ait à tout nettoyer.

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Rencontre nocturne [Pv. Makoto]
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