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On peut suer de différentes façons [PV : Midorimacchi][+18]

Anonymous




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Ven 13 Mar - 19:37
Je soupirais de fatigue, les bras le long du corps, j’entendais encore le bruit sourd du ballon qui tapait le sol en quelques rebonds avant de rouler de l’autre côté du terrain. Cela faisait combien de temps que je m’entraînais ? J’avais cessé de compter puisque de toute évidence, j’avais déjà passé le temps que je faisais habituellement.

C’était une façon de passer le temps. Aujourd’hui, j’étais étrangement libre, pas de shooting, un samedi sans entraînement. Je me faisais chier. Alors j’avais sorti mes affaires de sport, mon ballon et j’étais parti en direction du centre sportif histoire de faire quelques lancers.

Qui c’étaient transformés en une séance d’entraînement, seul. Bon, ce n’était pas le fait d’être seul qui m’embêtait, loin de là, mais le fait de m’ennuyer autant et n’avoir rien d’autre à faire que de jouer au basket alors que tous les jours je me demandais quand les entraînements allaient cesser. Maintenant que j’avais l’occasion de me reposer une journée entière, j’étais venu là.

Et après plus d’une demi-heure, j’étais usé. Ce n’était pas aussi intensif qu’un match, certes, mais ça restait tout de même épuisant.

J’avançais lentement vers le banc, traînant des pieds, avant de me laisser tomber dessus, m’essuyant avec ma serviette en silence.

Seul le bruit de mes chaussures avait brisé le silence plat qui régnait ici. Je rejetais la tête en arrière en fermant les yeux, me sentant déjà me refroidir alors que ma main tâtonnait à côté de moi.

-Mais… elle est où cette eau ? Grognais-je sans pour autant fermer les yeux.

Je me revoyais très clairement la sortir du frais, la poser sur la table, aller chercher mes affaires et les mettre dans mon sac. Après quoi j’étais parti… sans la prendre. Bon sang, quel boulet je faisais…
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Shintarô Midorima
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Shintarô Midorima
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Ven 13 Mar - 20:42

Le temps s'était rafraîchit entre ce matin où la chaleur était plutôt lourde et maintenant, en fin d'après-midi. Pourtant, je m'étais bien secoué lors de l'entraînement, au lycée ; le directeur nous prêtait le gymnase exclusivement le samedi, mais seulement jusqu'à une certaine heure. C'est donc en jogging que je me rendais vers le centre sportif, bien décidé à continuer de travailler mes shoots. Ma parka ne suffisait pas à me réchauffé, j’accélérais le pas, me payant un boisson chaude dans un distributeur en passant. Puis, j'arrivais à destination.

Le complexe sportif n'était pas le meilleur, il était en mauvaise état pour moi. La dernière fois que j'y était allé, il y avait même des dératiseurs, de quoi me révulser pendant un moment. L'hygiène n'était pas de mise alors que le matériel était assez bons là bas, notamment pour la musculation. J'arrivais et présentais ma carte d’adhérent, que j'avais renouvelé très récemment, c'était plus pratique que de payer à chaque fois. Je passais par les vestiaires d'abord pour poser mon sac et mettre mon haut de rechange : j'en avais prévu trois, comme parfaitement organisé, évidemment. Je retirais celui que j'avais pour mettre le deuxième après avoir posé le sablier en bois dans mon casier. Une fois ceci fait, je me dirigeais vers le "débarra" pour en sortir tous les ballons de la cage et la mettre, avec moi, vers la ligne des trois points opposé au panier. Je me mis alors à shooter à partir des trois quarts du terrain, sans rater les deux premiers.

Après ceux-ci, je m'arrêtais quelques secondes pour débander mes doigts et les limer un peu plus que durant la matinée. Puis, une foi ceci fait et la lime rangé dans la poche de mon short-jog', je repris mes paniers, toujours parfait, jusqu'à ce que la cage de fer soit vide. J'entrepris donc d'aller chercher toutes les balles et les ramener, pour reprendre mes paniers, sans dire un mot et le plus sérieusement du monde.

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Ven 13 Mar - 20:47
Ça ne me faisait pas particulièrement plaisir de faire ça. Le gymnase était à réviser, surtout pour ce qui était des canalisations, mais j’étais particulièrement exténué et j’avais besoin de m’hydrater. Oh non, je n’allais pas boire de leur eau… Mais je m’étais rendu dans les vestiaires, passant ma tête sous l’eau froide pour tenter d’oublier ma soif.

Ça avait l’air de fonctionner plutôt bien d’ailleurs. Je ne pensais pas à grand-chose là, courbé sous le jet d’eau fraîche. Je devais encore m’entraîner un peu. Je m’étais relâché dernièrement, après avoir changé de ville, et bientôt, il y aurait l’inter-lycée. Autant dire que j’avais rapidement été accepté dans la première équipe du lycée privé dans lequel j’étais. Mais je m’étais vite rendu compte à quel point j’avais stagné depuis le collège.

Je relevais la tête et posais une serviette sur mes cheveux en coupant le robinet, j’allais certainement devoir m’échauffer un peu avant de reprendre l’entraînement. Je m’étais dis que si seulement j’avais quelqu’un à mon niveau avec qui jouer, ça irait certainement plus vite, mais ici… Je ne connaissais personne digne de ce nom. Ce n’était pas par prétention ni autre, juste que ça ne faisait pas progresser de jouer avec des personnes moins bonnes que vous.

Je tendis l’oreille en entendant des ballons rebondir sèchement dans le gymnase. Y avait-il quelqu’un ? Je n’avais entendu personne, certainement le jet d’eau dans les oreilles.

J’étirais longuement mes bras avant de passer à nouveau les portes, regardant le terrain avant de le voir.

Ça faisait combien de temps que je n’avais pas vu un joueur de la génération des miracles ? Je ne savais plus trop, décidément les chiffres n’étaient pas fais pour moi. Aussi je l’avais rapidement reconnu, des japonais aussi grand que lui, ça ne se trouvait pas dans tous les coins de rue. Et autant dire qu’avec ses cheveux verts, c’était plutôt simple de savoir qui c’était.

Je n’étais pas particulièrement heureux, ni même agacé de le revoir. Disons que j’étais plutôt neutre. Mais d’un côté, je savais que j’avais en face de moi quelqu’un de très bon et compétent avec qui m’entraîner.

Je fis une grimace, si tant est qu’il veuille s’entraîner avec moi.

Toujours était-il que ma fatigue avait soudainement disparut alors que je m’approchais en échauffant mes jambes, il ramassait les ballons, il avait déjà vidé la cage et je savais qu’il n’avait pas du en rater un, comme autrefois. Je souris en me mettant à la ligne des trois points, juste à côté de la cage en question.

-Oi, Midorimacchi ! Ça fait longtemps ! Lançais-je vivement en prenant un ballon dans les mains avant de le lui envoyer.

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Shintarô Midorima
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Shintarô Midorima
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Ven 13 Mar - 20:54

Si il y avait bien une chose que je ne supportais pas, c'était que l'on me dérange ; étant souvent occupé et demandé, c'était quasiment toujours le cas. Je n'y échappais donc pas. Je pensais être tranquille pour un jour de week-end, sans problème, sans piaillement de collègues dans mon dos, bref, un entraînement comme je les aimais. Pourtant, lorsque j'eus entamer la fin de rangement des ballons dans la cagette en fer, pour évidemment les relancer par la suite, quand j'entendis une voix aigüe et nasillarde qui me semblait étrangement familière. En me retournant vers la personne qui m'avait appelée. Grand, blond, démarche féline. Je soupirais.

- Kise.

Je n'avais pas particulièrement envie de le voir : dernier de la génération miracle, il avait vite démontrer ses talents de copieur et de pleurnichard. Il était talentueux, c'était un fait, mais il était trop simple d'esprit pour détrôner l'ace de l'équipe, à l'époque. Et je ne pense pas qu'il ai changé vu le sourire idiot qu'il affichait. Je remontais mes lunettes en rattrapant sans problème la balle qu'il m'envoya, que je gardais à la main. Il s'approchait de moi. S'il comptait sur moi pour faire la conversation, il m'avait oublier. Je n'étais clairement pas un modèle de sociabilité, ce n'était d'ailleurs un secret pour personne. Maintenant, il était face à moi.

- Si tu attends de moi de l'aide pour t'entraîner, c'est non.

Je le voyais venir avec ses gros sabots avec une finesse pachydermique. Quel simplet.
Je recommençais à tirer mes paniers sans me soucier de lui, et les réussir, évidemment, sans surprises.

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Ven 13 Mar - 20:55
Il y avait un trait de caractère que j’avais et qui pouvait insupporter les autres : mon obstination. L’occasion était bien trop belle pour que je la laisse passer. Même si ce n’était pas gagné d’avance, je savais que j’allais finir par gagner cette manche. Pourquoi en étais-je aussi certain ? J’étais incroyablement agaçant quand je m’y mettais. On pouvait même dire carrément capricieux.

Toutefois, j’étais bien plus abordable que Midorimacchi. Ce qui était sûr avec lui, c’était qu’il ne se prenait pas pour du caca. Mais le fait était qu’il avait beau afficher cet air toujours si hautain et supérieur, on ne comprenait jamais rien de ce qu’il disait.

A toujours être plongé dans son horoscope, à prendre avec lui son objet du jour et sortir des phrases souvent trop étranges pour que quelqu’un puisse les comprendre. Ça lui donnait même un air snobinard.

Bon, il était vrai que c’était un joueur hors pair qui tenait à perfectionner ses acquis. Il prenait toujours le temps de s’entraîner longuement, longtemps et c’était tout à son avantage. Il avait une détente parfaite au saut, une vision de l’espace très juste qui lui permettait de réussir tous ses paniers, et une telle dextérité dans le poignet que n’importe lequel de ses lancers étaient beaux à voir –jamais aussi beaux que les tirs sans formes d’Aominecchi, je l’accorde.

-Midorimacchi, ce n’est pas gentil. Boudais-je en me plaçant en face de lui.

Je tapais dans le ballon qu’il venait juste de saisir le faisant retomber dans la caisse. J’avais certainement encore l’air d’un gamin un peu trop capricieux, certes, mais mon objectif était de m’entraîner avec lui aujourd’hui.

-Entraînons-nous ensemble.

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Shintarô Midorima
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Ven 13 Mar - 20:56

Il se postait devant moi en faisant une mine boudeuse, après avoir passer trois quarts d'heure à réfléchir. Il était évident qu'il allait me faire "la scène", comme on l’appelait à l'époque collégienne. Ca consistait à un Kise pleurnichard, collant mais surtout incroyable agaçant. Il savait très bien le faire, en partie grâce à l'équipe A, les titulaires de Teikô, qui étaient insensible à son charme ; personnellement, c'est le titan de l'équipe qui me "taquinait" en permanence.
Oui, je n'étais pas gentil. Je n'étais pas fait pour l'être non plus, c'était quelque chose que j'assumais le plus naturellement du monde. Je lui répondais par un éternel regard blasé, suivit d'un éternel soupir. Je replaçais mes lunettes sur le nez, tentant de l'esquiver, en vain. Trop de réflexe, le singe jaune. Il donna un coup dans le ballon que j'avais pris, m'arrachant un grognement de fond de gorge, alors qu'il sourit avec l'air moqueur.

- Entraînons-nous ensembles.

- Et qu'est ce que j'y gagne? répondis-je, reprenant le ballon.

Je dribblais avec celui-ci devant lui, de façon à le provoquer. Droite, gauche, feinte, il me suivait. Première feinte, il la vit, la seconde de même. J'entamais un mouvement vers l'avant, encore, encore ; il faillit m'arracher la balle des mains. Un petit pas en arrière et je tirais en cloche, une balle qui atterit tout droit dans le panier. Je remontais mes lunettes en croisant les bras.

- Il y a encore des progrès à faire, Kirosaru. (Singe jaune en "prénom")

En effet, il avait du potentiel, mais ne l’exploitait pas, se contentant souvent, trop souvent, du minimum. Je le respectais pour avoir réussi à intégrer très vite l'idéologie de la Génération des Miracles, mais je ne pouvais toujours pas tolérer qu'il soit aussi novice et qu'il ne se préférer rester à son niveau qui était le plus bas de l'équipe à l'époque. Il avait l'air de s'être entraîné, mais par rapport à moi, à Kuroko que j'avais dernièrement croisé ou à l'autre tête de pioche aux farouches sourcils, il était loin du compte.


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Ven 13 Mar - 20:57
Midorimacchi était quelqu’un de fort –pas le plus fort, mais bien plus que moi. Encore une fois, il venait de me le démontrer. Ce n’était pas comme si je ne connaissais pas ses mouvements, au contraire. Mais c’était peu de dire qu’il s’était nettement amélioré depuis le collège, et je me demandais là, à quoi avaient servies mes longues heures d’entraînement si je n’étais même pas fichu de marquer le moindre panier.

Bon j’abusais sans doute, à force d’étudier ses mouvements, je parviendrais sûrement à l’arrêter, marquer contre lui, voire imiter son style de basket. C’était un peu ça le problème, j’avais beau tenter de me perfectionner, je n’apprenais réellement que sur le terrain.

Je pris un nouveau ballon dans la cage, quitte à la vider, il fallait que je progresse dès maintenant. Je le lui avais envoyé, fléchissant les jambes, prêt à défendre. Il me regardait avec un air satisfait, hautain même, ça ne changeait vraiment pas avec le temps.

Et c'était quoi de ce surnom qu'il venait de me donner, là ?

Le moment n’étais pas fait pour penser à ça, mais d’aussi loin que je m’en souvenais, il avait toujours cet air aussi arrogant. Je savais bien ce qu’il pensait de moi mais je ne pouvais pas me laisser faire comme ça, c’était tout à fait hors de question.

-Encore, Midorimacchi.

Il se dirait certainement que c’était une perte de temps, que de toute façon, je ne pourrais pas rattraper mon retard, ou alors que mon activité de mannequin me prenait trop de temps sur les entraînements. Que je n’étais pas assez rigoureux, ou je ne savais quoi encore et que, par conséquent, il ne voulait pas perdre de temps à s’entraîner avec moi.

Mais la menace d’une « crise » pesait encore et quand bien même il laisserait tomber pour s’éclipser aux vestiaires, il savait pertinemment que je ne le lâcherais pas d’une semelle.

Je secouais la tête pour me sortir de ma torpeur, me concentrant uniquement sur lui, ses déplacements, le ballon, ce que je savais déjà. Je me sentis plus détendu, mes épaules étaient moins raides. Enfin, je me concentrais.

Je ne me souvenais pas de la dernière fois où je m’étais autant concentré à un entraînement, j’avais certainement dû oublier que la personne de moi était un membre de la génération des miracles. Ça ne serait pas une partie de plaisir, tant mieux, c’était comme ça que ça me plaisait.

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Shintarô Midorima
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Shintarô Midorima
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Ven 13 Mar - 20:59

Il me lançait un ballon en me fixant intensément, fléchissant les genoux. Il était en garde, nettement plus prêt à m'affronter qu'il y a une minute. Fronçant le nez et les sourcils, je crachais un soupir d'exaspération ; je savais très bien qu'il attendait de moi que je m'entraîne avec lui, quoi qu'il arrive, et que pour arriver à ses fins, il me poursuivrait jusqu'aux douches s'il le fallait. Il était tellement agaçant.

- Encore, Midorimacchi, réclamait-il.

Je commençais à dribbler, le regardant droit dans les yeux, sans un bruit. Du regard, je partit vers la gauche, m'élançant de ce côté-ci, pour vivement passer de l'autre côté. Il était bien plus vif qu'auparavant, il me collait, quelques soit mes mouvements ; mais il était encore trop crédule. Je feintais une cloche, il sauta. Je me décalais sur le côté et tira, droit dans le panier. Il retomba sur ses pieds, lourdement, visiblement mécontent.

- Ne viens pas pleurer, me contentais-je de lancer, prenant une autre balle.

Je ne savais plus, au bout d'un long moment, combien de temps nous avions réellement passé. Évidemment, je comptais toutes les fois où je marquais, toutes les fois où il me contrait. Il était tellement concentré que pendant un instant, je dû me focaliser sur ses mouvements, bien plus que je ne devrais pour un simple entrainement.

Résultat d'une heure et demi : quarante six à trente-et-un pour moi. C'était évident que j'allais gagner, mais je devais avouer qu'il s'était amélioré depuis. Pas encore assez, à mon avis, son travail de mannequinat ne lui permet pas de rester dans la voie sportive, il allait devoir faire un choix, et c'est qui me décevait le plus. Du coup, à la fin, il s'affala sur le sol, épuisé, moi ayant besoin d'une pause, je me dirigeais vers la fontaine d'eau pour y boire tranquillement, sans un mot.


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Ven 13 Mar - 21:02
-Ne viens pas pleurer.

Tss… Ce n’était pas comme si j’allais me plaindre pour si peu… Bon, j’étais pas mal abattu à vrai dire. Midorimacchi s’était nettement amélioré et j’avais cette fichue impression qu’au final tous mes efforts avaient été vains. J’avais une part de responsabilité dedans, je n’étais pas non plus inconscient de la situation mais… c’était toujours aussi douloureux à constater, cela malgré les années à tenter de les rattraper.

Agaçant. Il n’y avait pas d’autre mot. Je tapais du poing sur le sol avec une rage non dissimulée avant de me relever. Les minutes avaient défilées rapidement et avant même que je ne m’en rende compte, près d’une heure et demi était passée. J’étais épuisé.

Même si je ne cessais de me dire que depuis tout ce temps, et encore maintenant, rien n’avait changé, j’avais été content de partager une séance d’entraînement avec un membre de la génération des miracles. Je n’avais pas pris le temps de compter le score, je savais juste qu’il y avait un bon écart –comme toujours.

Je m’affalais sur le sol, transpirant, usé comme jamais et je rejetais mes cheveux en arrière, fermant les yeux l’espace d’un moment. Je mordis ma lèvre, vraiment… quand cesserais-je de geindre pour des choses aussi futiles… ? J’avais juste voulu être reconnu en tant que joueur. Ils me respectaient, ce n’était pas assez.

Et ce n’était certainement avec Monsieur-tête-de-pioche-j’ai-les-cheveux-verts que j’allais obtenir une réponse. Où il cracherait son venin sur moi, disant que je devrais prendre plus de temps pour pratiquer le sport plutôt que de courir dans les rues pour éviter une foule de fans.

Pour entendre ça, non merci. J’avais certainement passé un petit moment allongé, en fait je n’y avais pas vraiment pensé et je m’en fichais. Je m’étais redressé sur les coudes avant de réellement me relever en le regardant, stupéfait, boire l’eau de ce gymnase. A la vue des travaux qui devaient être engagés sur les canalisations je me disais que : soit il n’avait pas peur de choper quelque chose de pas vraiment clean, soit il avait oublié l’état délabré de la plomberie.

-Je serais toi je ne boirais pas cette eau-là. Lançais-je en étirant mes muscles, décompressant un peu.

Je secouai la tête en riant bêtement, évidemment je connaissais la tête qu’il allait tirer cet espèce de grand maniaque. Je le voyais comme une consolation pour la défaite –d’ailleurs, il me devait une revanche. Je ne manquais pas de le lui faire remarquer, retirant mon haut en me dirigeant vers les vestiaires. Je savais que le sourire idiot que j'arborais n'allait pas manquer de l'agacer encore plus qu'il ne devait l'être maintenant.

C'était tellement amusant d'énerver Midorimacchi.

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Shintarô Midorima
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Ven 13 Mar - 21:03

- Je serais toi, je ne boirais pas cette eau-là, me lançait Kise.

J'ouvris soudainement les yeux, me rappelant vivement l'état dans lequel le complexe était à l'heure actuelle. La bouche remplie d'eau, je reculais en regardant le jet s'écoulant de la fontaine... à peine grisée. Je recrachais le tout à même le lavabo en toussotant alors que j'entendais l'autre abruti rire niaisement en disparaissant du terrain. Je voulais lui lancer un regard noir, mais il avait déjà disparu.

Exaspéré, je m'essuyais la bouche avec mon avant-bras, ayant l'impression d'avoir la bouche crasseuse et je me rendais dans les vestiaires où le mannequin se déshabillait pour se changer. J'ouvrais mon propre casier, attrapa la bouteille d'eau pour en mettre dans ma bouche et la nettoyer en allant recracher le tout dans les douches à côté. C'était dégoutant.

Quand je revenais, l'autre pouffait, surement après m'avoir entendu grogner de dégout, toujours à moitié à poil. Mon sang ne fit qu'un tour ; d'un geste de bras, je le plaquais contre les casiers pour qu'il me fasse face, lui lançant un regard méchant. Non seulement il avait pourri mon entraînement solo de la soirée, mais en plus il osait se foutre de ma gueule.

- Tu m'horripiles.

Je grognais en le fixant, soupirant d'exaspération. Ma journée n'avait pas été particulièrement mauvaise ; j'étais juste épuisée. Des journées de durs labeurs sportifs étaient souvent récompensées par deux choses : la victoire et le repos. Et c'était, heureusement, pour le premier cas que je m'exerçais autant. Mais là, je ne dormais plus vraiment bien et j'étais bien plus irritable qu'à l'accoutumé.

Cependant, ça n'était pas une raison pour me laisser faire. Surtout pas par ce gars. Au début, je ne l'aimais pas vraiment ; il avait rejoint l'équipe très peu de temps son intégration, mais sa fâcheuse tendance à faire passer son travail avant le reste et à dénigrer le basket m'avait énervé. De plus, il ne retenait pas les prénoms. Et il était... Hmmpf. Je ricanais.

- T'aimes cette situation.

J'agrippais de mes doigts bandés son visage, l'avant bras toujours contre son torse. Oh oui, sans nul doute qu'il aimait ça, ça se voyait sur son visage. Il ne savait pas mentir, et le lire était aisé.


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Ven 13 Mar - 21:06
Je ne parvenais pas à m’arrêter de rire, l’entendant clairement pester de rage avant d’entrer dans les vestiaires, énervé comme jamais. Et probablement que mon rire devait ajouter à sa colère. Je savais bien que, comme à l’époque du collège, il ne tarderait pas à me remettre à ma place. Mais au moins, j’avais bien rit. La journée avait été particulièrement bonne au final.

Je pris une serviette pour m’éponger le front et la laisser autour de mon cou en fourrant mon haut trempé de sueur dans un sachet. Je n’aimais pas partir d’un entraînement sale comme ça. D’ailleurs, qui aimait ça ? Mais avec l’état des douches… je préférais ne pas m’y tenter. Plus personne ne les entretenait depuis des lustres et je doutais même que quelqu’un y mette encore les pieds.

A part, évidemment, Midorimacchi qui, après avoir rincé sa bouche, était parti cracher l’eau dans sa bouche. C’était tellement amusant, un rire me prit de nouveau. Il avait beau y faire, ça ne partirait pas juste en se nettoyant la bouche à l’eau, il faisait même un peu crédule dans cette position.

Je le regardais, étrangement victorieux quand il revint des douches avec cet air typiquement menaçant qui semblait dire « Tu vas me le payer, nanodayo. », repoussant ses lunettes. Là, je savais qu’il n’appréciait pas que je me moque ouvertement de lui. C’était compréhensible, mais je ne pouvais pas faire autre chose.

-Tu m’horripiles. Claqua-t-il.

Il était particulièrement grognon, ce qui ajoutait à ce sourire que j’arborais devant lui, je retirais mon jogging et le jetait dans le sachet également avant de le fermer et le foutre dans mon sac de sport. J’avais passé un bon moment et au final cette journée vouée à l’ennui avait même été plutôt sympathique dans l’ensemble.

J’avais entreprit de m’essuyer du mieux que je pouvais avec la serviette quand il me retournait avec force contre les casiers, pressant son bras sur mon torse. Visiblement énervé, ce n’était pas bon. Il était là, ce moment où il allait me ramener à la réalité, et je grimaçais, sentant les poignées des casiers entrer dans ma peau.

Midorimacchi avait toujours été comme ça, dès qu’une chose ne lui allait pas il grognait, croisait les bras, y pensait un court instant avant de vous le faire payer dans la seconde qui suivait. Et j’observais son visage. Si on disait que les sourires allaient à tout le monde, ce n’était pas le cas lors de l’énervement. Et je ne connaissais pas grand monde à qui cette mine allait bien.

Les sourcils froncés et le nez retroussé, il me fixait d’un air dangereux. Je me mordis la lèvre. Ses pupilles vertes étaient braquées sur les miennes et je pouvais sentir le souffle chaud de sa respiration s’échouer sur mon visage. Mon cœur prit une cadence infernale et j’étais certain qu’il pouvait le sentir contre son bras qui me tenait encore fermement.

Comment m’étais-je retrouvé dans cette situation déjà ? Qu’avais-je dis ou fais pour le mettre dans un état pareil ? Je ne savais plus, les réponses ne parvenaient plus à mon esprit. Esprit qui avait judicieusement choisit de prendre la poudre d’escampette alors que je me retrouvais dangereusement trop près de lui. Merde… je priais pour que mon corps ne me trahisse pas de la plus basse des façons.

Je tentais vainement, ou sans grande conviction, de m’arracher de lui, respirant rapidement –peut-être trop- et de façon criminelle contre son cou.

-T’aimes cette situation.

La voix était basse, légèrement rauque aussi. Oh mon dieu… Je mordis un peu plus ma lèvre alors qu’il pressa ma mâchoire entre ses doigts, continuant de me tenir fermement contre les portes derrière moi.

J’avais le souffle extatique, maltraitant plus encore la lèvre qui gonflait doucement sous mes dents. Je devinais mes yeux légèrement plissés dans un mélange urgent de désir et de crainte. Une demande muette à ce qu’il me fasse payer mon affront ici et maintenant, sans ménagement aucun.

Et il le voyait parfaitement. Merde, merde, merde…

Je savais que mon comportement était à des années lumières de celui que j’avais habituellement, mais cette position de soumission était bien trop bandante. Mais je ne parvenais plus à lutter. Je voulais plus… encore plus. Hors de question de le lui faire savoir.

-Bien sûr que non, ça ne me plaît pas ! Crachais-je fébrile.

Même ma voix se foutait de moi maintenant. J’avais baissé les yeux, dévorant avec envie sa bouche, je devais arrêter de prendre trop d’aises. Assurément, je n’étais pas en mesure de gagner cette partie.

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Shintarô Midorima
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Ven 13 Mar - 21:08

Il était fébrile contre moi, je pouvais sentir son coeur battre plus forte progressivement. Il respirait bruyamment aussi, pire qu'une boeuf, c'était incroyablement surprenant venant de sa part. Je veux dire, il est mannequin après tout, il sait gérer son stress. En un sens, 'est flatteur pour moi de sentir tout l'effet que je lui prodiguais rien qu'en le touchant.

Il se mordait la lèvre, et ses yeux me demandaient presque de le prendre là, sur le champs. Je connaissais ce genre de regard, le même genre que mes partenaires masochiste lorsque je les empêchais de jouir et qu'il me suppliait par le regard. En y réfléchissant, il se prenait toujours des coups, comme s'il en redemandait...

- Bien sûr que non, ça ne me plaît pas ! dit-il.

Sa voix tapait dans de rares aigües pour un homme alors que son regard fiévreux se portait sur mes lèvres. C'était très clair pour moi, à présent. Je n'aimais pas l'idée de faire ça dans un dépotoir pareille, mais les vestiaires étaient relativement plus "propres" que le reste ; au moins la crasse y était cachée. Je soupirais encore une fois.

- Masochiste.

Je lâchais sa mâchoire pour plaquer ma main sur ses yeux, obstruant sa vue et me pencha pour l'embrasser goulument. Je jouais avec sa langue dès le départ, ayant passer la barrière de ses lèvres juste après avoir posées les miennes sur les siennes avec ferveur. Je mordillais la langue, le pressant toujours contre les portes des casiers.

Puis, je lâchais ses lèvres après une bonne minute ou deux, descendant vers son oreille pour le lui mordiller le lobe, puis plus fort, longer la mâchoire ensuite le cou, sans ménagement, dans des coups de dents de plus en plus forts au fur et à mesure. Enfin, je reculais, sans bouger mes mains.

- Je le savais, rétorquais-je.

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Ven 13 Mar - 21:10
J’avais la vague impression que mes dires sonnaient faux, tellement que j’aurais pu en rire si je n’étais pas captivé par les lèvres tentatrices qui articulaient un mot qui me caractérisait typiquement :

-Masochiste.

Certes, loin de moi l’idée de le nier. Je dévorais sa bouche avec une telle insolence qu’un frisson me parcourut l’échine, me pressant de moi-même contre les portes en métal maintenant réchauffées. Je voulais résister, je le voulais. Je le devais. Mais merde, je ne pouvais pas m’empêcher de le fixer avec une envie évidente, passant maintenant de ses lèvres à ses yeux dont l’expression agacée n’en était que plus profonde. Oui, c’était bon comme ça.

Mon regard cherchait à accrocher le sien, de manière plus indécente. Indéniablement, bien plus que le simple fait d’en avoir envie : je le cherchais. Et je touchais bientôt au but. Même si en premier lieu il n’avait pas été question d’un tel rapprochement, je ne pouvais pas repartir sans rien avoir eu.

Sa main se plaqua sur mes yeux, me plongeant dans l’obscurité soudaine et je sentis mes entrailles se tordre délicieusement. Et ses lèvres s’écrasèrent sur les miennes sans aucune douceur, me faisant échapper un gémissement de surprise, tremblant contre son corps. Si peu de contact et tellement d’effet, c’était tout à fait grisant.

Ce n’étaient pas des frissons de peur, loin de là puisque l’instant d’après mes mains pressèrent ses hanches avec une urgence manifeste. Je prenais encore une liberté intempestive, qui serait loin de lui plaire. Peu importait. D’ailleurs rien d’autre n’importait à cet instant que ce qu’il me faisait.

Un soupire affriolant passa mes lèvres alors qu’il me dévastait la bouche férocement, à juste titre, sa langue était une combattante ayant autant d’aplomb que son propriétaire. C’était incroyablement et définitivement bon. Bien qu’il soit un poil trop brusque dans cet échange, je ne pouvais me résigner à contester, il pouvait bien tout me prendre maintenant que j’en redemanderais encore.

Ne rien y voir me tendait encore plus, faisait fondre mon esprit dans le désir et je n’avais plus rien d’autre à foutre de ce qu’il y avait autour. Quand bien même une équipe entière de basket viendrait ici pour se préparer à un match je ne le laisserais pas filer.

Sa bouche lâcha la mienne et s’attaqua à mon cou, descendant avec une lenteur exagérée sur mon oreille. J’étais à bout de souffle et je sentais mon corps s’embraser de façon tellement déplacée que je me fis violence pour ne pas plaquer mon bassin contre le sien. Hors de question qu’il constate de mon état avancé d’excitation.

-Midorimacchi…

Etait-ce réellement ma voix ? Etonnamment basse et rauque, alors que l’obscurité et la chaleur me faisaient perdre mes sens et ma contenance. Je me sentais cloué sur place, je ne sentais même plus son bras sur mon torse et mes yeux étaient fermés d’instinct.

Mon souffle haché s’échappait de façon insolente sur lui, je cru même laisser échapper un gémissement. De frustration ou de désir. Je me fichais pas mal de savoir ce qu’il me demanderait à l’instant. Ma position de soumission me criait, me hurlait, de lui obéir pour obtenir gain de cause. Je devinais mes lèvres gonflées à avoir été malmenées, brillantes de salive alors que mon visage brûlait. Mes doigts s’enfoncèrent un peu plus sur ses hanches, je ne savais même pas si je dosais ma force.

Mon corps entier n’était maintenant transformé qu’en un immense brasier.

-En-encore…

-Je le savais.


Ces mots claquaient l’air avec force bien qu’ils fussent prononcés incroyablement bas, me faisant frémir d’excitation. Sa façon de garder son sang-froid me rendait encore plus fou et je me sentais pulser, étrangement à l’étroit. Pourvu qu’il ne le remarque pas… Je m’acculais plus encore contre les casiers et lâchais rapidement ses hanches. Chaque contact avec sa peau me brûlait plus encore, si cela était possible. Et toute ma raison c’était envolée pour ne laisser en moi qu’une supplique assourdissante : qu’il me prenne ici et maintenant sans attendre.

-S’il te plaît, donne m’en plus…

Je mordis de nouveau ma lèvre. La machine était lancée. Je savais bien qu’à partir du moment même où la réelle position de soumission serait en place, il ne resterait que quelques instants avant qu’il n’en profite comme il le voulait. Tant mieux, il pouvait me faire supplier des dizaines de fois s’il le voulait, le plus excitant dans ce genre de jeu était le refus, la frustration et enfin la délivrance.

Il n’y avait que comme ça que je prenais un pied incroyable. Et il semblait être le partenaire dont j’avais besoin pour assouvir à l’instant mes besoins.

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Shintarô Midorima
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Ven 13 Mar - 21:10

Sous mes doigts, je sentais son corps brûler, s'acculant contre les casiers qui devaient lui marquer le dos, le tout dans un soupire indéniablement érotique. Il semblait électriser à chacun de mes attouchements et je devais avouer que c'était flatteur. Jamais je n'aurais pensé qu'il se laisse ainsi aller, au collège, c'était évident de savoir quel genre de "corps" pour laquelle sa préférence penchait. Pourtant, il ne me semblait pas qu'il ai eu une relation avec une quelconque personne de la première équipe du club.

Mais là, il se laissait aller, surement car nous ne nous croisions plus vraiment tout les jours, que nous ne nous recroiserons peut être pas de si tôt. Mais dans le domaine du basket, les étoiles montantes se revoient encore et toujours, et lui comme moi n'échapperont pas à la règle. Du coup, je restais perplexe alors que je le dévorais, me demandant quand son côté lâche prendrait le dessus pour tenter de se débattre comme un poisson hors de l'eau et s'enfuir en criant comme un mongole.

- S'il te plaît, donne m'en plus...

Si ça n'était pas surprenant. Le chiot de l'équipe se soumettant volontiers à moi en malmenant sa lèvre déjà agréablement rougit. Je restais dans la position actuellement, sondant son âme à travers mes lunettes, son corps qui se gonflait vivement sous le coup de sa respiration frénétique et saccadée. Une sorte de rictus arborait aux coins de ma bouche, satisfait du résultat. Il était habitué, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure ; il avait déjà "supplié".

D'une main, sans pour autant arrêter de le plaquer, j'attrapais un vêtement à lui - jamais l'un des miens - pour l'étaler d'un geste rapide sur le sol bétonné grisâtre. Je lui avais retirer la main des yeux, et je pu remarquer son regard, demi-clos, mouillé. Son visage même m'implorer de le prendre sas ménagement ; un appel au viol. J'aurais pu tirer beaucoup d'argent à le photographier et tout envoyer à la presse, et l'envie ne me manquait pas. Mais actuellement, j'allais juste prendre mon pied, et ça m'allait très bien comme ça.

Je retirais pour avant-bras pour le tirer par le col et l'allonger sur la veste, ou ce qui semblait l'être, de manière plus ou moins violente. Genoux au sol, je le fixais, le dominant de mon corps, une sensation grisante que j'avais connu il n'y avait pas plus de trois jours alors. Et mon partenaire avait été crispé, j'avais eu l'impression de baiser un bout de bois. J'espérais que Kise soit bien plus souple que l'autre, dont j'avais déjà oublié le nom. Mais toute son âme me hurlait de le toucher.

Je glissais mes doigts sur sa peau parfait de mannequin, au creux de son ventre, parcourant ensuite avec ma paume la sueur de son corps qui dégoulinait salement vers sa cage thoracique. C'est fou comme ses côtes ressortaient, une délicieuse vue s'offrant à moi, un agneau perverti à un loup affamé. L'idée me plaisait bien.

Mon autre main décida de glisser dans la cambrure tendue du blond, dont les couinements de frustrations et de plaisirs me donnaient envie d'aller encore plus lentement. Je voyais bien son membre gonflant fièrement sous son boxer, mais je n'y prêta pas attention, pas encore. Je passais donc mes doigts doucement sur les boutons roses de chair pour les titiller et les ressortir. De moi-même, je me rapprochais de lui, m'arcboutant pour ne pas non plus qu'il sente mon propre corps contre le sien.

- Quelle moue érotique... dis-je dans un souffle.

Je souriais comme si j'allais le dévorer ; c'était le cas. J'étais à présent à quelques centimètres de son visage, plongé dans ses yeux d'or qui avaient abdiqués face à moi, et qui me conjuraient de plonger sur lui, en lui, pour le faire vibrer comme jamais. Il ne serait pas déçu. Un ricanement m'échappa ; une moquerie devant ce spectacle inattendu mais très plaisant.

Puis, dans un soudain élan, je vins consumer ses lèvres bien plus ardemment que la fois précédente. Je les bloquais entre mes dents blanches pour les ouvrir de part en part, y laissant une trace visible de mon passage. Son travail? Je n'en avait que faire, mais une proie pareille, on la marque assez de fois pour qu'elle s'en souvienne à chaque fois qu'elle vous voit, à chaque fois qu'elle se sent seule. Oh oui, cette proie, ce garçon, cet ancien coéquipier, allait devenir très probablement mon nouveau passe-temps, j'en avait l'intime pressentiment. Et je ne me trompe jamais.

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Ven 13 Mar - 21:13
Mes sens étaient parfaitement en alerte. Son corps ne me touchait pas et j’étais déjà en effervescence. Comment parvenait-il à m’allumer juste en frôlant à peine mon corps ? En le survolant comme il le faisait. Je me retrouvais face à lui, haletant, à dévisager avec envie, encore une fois, ses lèvres trop tentatrices. S’il y avait une chose que j’aimais bien plus que mon métier et le basket, c’était bien embrasser. Et Midorimacchi était particulièrement doué avec sa bouche.

Tant que j’avais l’impression que mon cœur allait exploser sous son assaut brutalement divin. Je ne parvenais pas à me détacher de lui. Il ne me dominait pas seulement par sa taille, mais toute son aura s’écrasait avec force sur moi, me faisant contracter chaque muscle de mon corps dans l’essai pitoyable de ne rien lui montrer, de l’impact qu’il avait déjà sur moi. Je brûlais. Qu’il me touche, là, maintenant ! Une attente insoutenable, me faisant gonfler plus que n’importe qui jusque là.

Midorimacchi était tentation et luxure. Il pouvait bien me laisser son emprunte sur moi que je reviendrais en redemander encore, inlassablement. Qu’il me marque encore et encore. Exquise douleur faisant dévaler au creux de mes reins un brasier incommensurable.

Il retira sa main de mes yeux, la plongeant ailleurs. Je me fichais bien d’où, ses pupilles me sondaient et j’avais envie de lui arracher les lunettes. J’avais eus l’occasion, plus d’une fois, de le voir sans et il était bien plus attirant encore qu’il ne l’était actuellement.

Jamais je ne l’avais imaginé aussi brusque, je me demandais à quel point il pouvait étendre sa domination et sa supériorité, et j’avais envie de jouer avec pour le découvrir. Mais son regard brûlant ne me donnait pas particulièrement envie de jouer avec ses nerfs. Ma bouche s’ouvrait dans des geignements inaudibles, ma main se tendant soudainement vers lui. Et avant même que je ne m’en rende compte, je heurtais le sol sans aucune délicatesse. Me faisant courber l’échine.

Il était au-dessus de moi, sans me toucher, trop loin. Je voulais qu’il s’approche, qu’il me touche, qu’il me brûle et me dévore. C’était quoi mon problème au juste ? D’aussi loin que je me souvienne, Midorimacchi n’avait jamais semblé aussi dominant. J’aurais même pensé qu’avec son côté coincé il n’aurait jamais eus ce genre de pratique –encore moins avec des hommes. Ca lui allait agréablement bien.

Je peinais à accrocher son regard, les yeux mi-clos, déjà embués. J’avais tellement envie, besoin, qu’il me touche que cette sensation me dévorait déjà au creux des reins. Non… c’est trop tôt… Je serrais les cuisses, respirant profondément. J’allais exploser. Ma gorge pourtant sèche, laissait passer des gémissements rauques d’envie –qu’il me touche. De frustration –qu’il ne me touche surtout pas. Je serrais les dents en sentant ses doigts effleurer ma peau. Je n’étais même plus tout à fait sûr qu’il me touche réellement.

Mes mains se crispèrent sur le tissus dans mon dos… depuis quand… ? Ce n’était pas important. Il me touchait, juste sa main remontant mon torse, laissant une marque incandescente, invisible, me faisant frémir, me cambrer légèrement. Mince… jamais personne ne m’avait autant allumé avec si peu de gestes. Je me perdais, ouvrant les yeux pour retrouver un semblant de réalité.

Il semblait s’en amuser. Qu’il ôte ce sourire stupide. Je me mordis douloureusement la lèvre, une main passait dans mon dos, doucement. Je m’en souciais à peine. Il se penchait sur moi mais… C’était trop, je n’y arrivais pas. Je ne parvenais pas à le toucher. Ses doigts, sur mes tétons… Aaah ! C’était indéniablement beaucoup trop.

Pas ici, pas cet endroit… J’étais incapable de parler, la bouche ouverte, laissant passer des gémissements étrangement aigus. Il semblait tellement impassible, à part ce sourire. Il jouait clairement avec mes nerfs. Ca devait lui plaire. En tout cas, pour ma part, j’étais clairement à sa merci. Je sentais mon corps se tendre. Non, non, non… Je lâchais pour seule plainte un faible grognement.

Je le voulais. Là, maintenant. Qu’il aille plus vite. Qu’il me touche, plus que ça. Qu’il me marque. Qu’il me fasse le supplier. Le plaisir par la frustration, par la douleur. J’en avais besoin et je ne pensais plus qu’à une seule chose : jouir.

Je passais les mains dans son dos, le pressant contre moi, je n’en avais que faire de ce qu’il pensait. Je collais mon bassin contre le sien alors qu’il mordait ma lèvre avec force, me faisant geindre autant de plaisir que de douleur. Je le laissais faire, me concentrant davantage sur le feu qui me consumait actuellement. Ondulant du bassin contre lui comme si ma vie en dépendait. J’étais là, à un souffle de souiller mon boxer, je le regardais, lui laissant le pouvoir, le contrôle sur moi. Sur ma jouissance imminente.

J’étais rouge, embarrassé. Je me sentais ridicule, mais je ne parvenais pas à penser à autre chose que cette douleur qui me prenait. Haletant chaudement contre ses lèvres.
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Shintarô Midorima
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Ven 13 Mar - 21:17

Il était complètement à ma merci et c’était bien surprenant pour moi à voir. Je le savais plus couard que courageux, cependant il scindait son caractère en deux de par son attitude tantôt star, tantôt docile. En réalité, il me faisait penser à un enfant : ils font des bêtises jusqu’à ce qu’on les choppe et les punisse. Là, c’était là même. Je le punissais.

Et je pouvais deviner à ses gémissements incessants qu’il adorait ça. Il en redemandait. Les petits soupirs poussifs qui franchissaient la barrière de ses lèvres lorsque mes doigts glissaient vers son ventre creusé par sa respiration erratique me donnait envie de continuer à le torturer, doucement, mais sûrement. Un vrai plaisir.

Cependant, je le savais impatient, et il ne tarda pas à le montrer, enroulant ses longs bras fins mais musclés autour de mes épaules, dans une demande muette de me coller un peu plus à lui. Son bassin vint toucher le mien et s’y frotta, provoquant un grognement de ma part. Il essayait de me chauffer pour que j’accélère, chose dont je n’avais pas du tout envie. Mais j’avais le chance de contrôler mes ardeurs.

Comme nous étions dans une position certes confortable, mais pas dans le meilleur lieu du monde – disons que niveau romantisme, on pouvait faire mieux. Je n’avais pas de doutes quant au fait qu’il n’était pas vierge, un mannequin comme lui et aussi soumis avait certainement dû en voir passer plus d’une. Je voulais néanmoins que l’acte soit aussi bon pour lui que pour moi, je ne permettrais jamais de faire volontairement et simplement mal à mon partenaire.

Je n’abdiquais pas franchement, je n’entrais pas dans son jeu, mais je ne repoussais pas, le laissant faire. Son sexe gonflait dangereusement sous moi, je le sentais cogner contre ma cuisse. En petit soupir de désespoir m’échappe, je m’appuyais toujours sur les paumes pour rester au dessus de lui, ne pas m’allonger sur lui ; après tout, je baisais, je ne faisais pas l’amour.

Plus je le regardais, plus je me demandais s’il avait réellement commencé dès le collège. Kise était, à cette époque, plus mignon que beau. J’étais assez déçu de ne pas avoir pu voir ça ; au moins, je rattrapais le temps perdu actuellement. Car là, il était juste très érotique. Sous moi, me quémandant de l’attention, des caresses. Plus qu’un chiot, un chat. Ou les deux… Je n’arrivais pas à savoir. Peut être lui faire essayer des cosplays d’animaux, un de ses quatre, si l’occasion se représentait, et je ne doutais pas que se serait le cas.

D’un coup d’un seul, sans crier gare, je glissais le bout de mes doigts sur son aine, puis sous son boxer pour aller empoigner son membre gonflé de sang. Je le palpais, d’abord tranquillement, car je sentais déjà le blond au bord de la jouissance. Il rougissait à vue d’œil. Je plongeais à nouveau malmener ses lèvres, les agresser des miennes sans modération aucune, tout activant de plus en plus mon poignet d’expert ; exceller en tir rendait les doigts, mains, poignets et bras bien plus souple et avec toujours plus de dextérité.

Je passais mon pouce sur sa fente, le titillant de du bout de celui-ci e le fixant à travers mes lunettes ; même les yeux fermés, il me suppliait. Il se cambrait, son ventre butait presque contre le mien. Petit à petit, ma bouche dérivait sur son oreille, titillant sa boucle qui je trouvais atroce – chacun ses goûts après tout. Mes dents virevoltaient dans son cou, mordillais, niquant, attrapant jusqu’à lui rougir chaque parcelle de peau.

Puis, il commençait à avoir des spasmes. Je stoppais net ses envies en bloquant sa pré-éjaculation, mouillant impudiquement mes doigts, avec on pouce et mon index pressés au bout de son gland. Je me redressais pour le regarder méchamment, avoir vue pleine sur lui et son torse aux tétons bien sortis.

- Pas maintenant.

Et je ne bougeais plus. Je le bloquais, sans le toucher, sans lui donner de traitement de faveur. Je le caressais sans le toucher, je voulais qu’il me sente sur lui alors qu’aucun contact physique n’était prodigué entre nos corps. Je voulais qu’il me supplie de le laisser jouir, et je savais que je n’avais pas besoin de le lui dire pour qu’il le fasse ; après tout, il l’avait déjà fait.



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Ven 13 Mar - 21:17
Un frisson me vrilla la colonne vertébrale et en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, je m’étais retrouvé dans l’état d’une masse tremblante, haletant et incapable de réfléchir correctement. Le dos creusé à l’extrême, j’avais de justesse retenu un « non » de protestation alors qu’il m’empêchait de venir et j’avais fait la faute de fermer les yeux, pensant que ça m’aiderait à calmer mes ardeurs.

Tout au contraire, j’avais oublié qu’obstruer un sens décuplait les autres et de langoureux gémissements passaient la barrière de mes lèvres sans que je ne sache en retenir un seul. Voilà un spectacle qui doit lui plaire. Je n’étais capable que de me dire ça tandis que mon corps me trahissait honteusement, me cambrant jusqu’à la douleur, mes mains, de nouveau sur le sol, serrant sans force le tissu sous moi.

-Je veux jouir… !

Son aura m’écrasait et je ne parvenais pas à le regarder, il ne me touchait presque pas et je le sentais sur moi. Je parvenais à suivre son regard sans même le voir, mon corps brûlait et je sentais les larmes me monter aux yeux, sans parvenir à savoir d’où elles venaient. Le plaisir, la douleur et la luxure me prenaient tour à tour dans des sensations dévastatrices.

-S’il te plaît… laisse-moi venir, s’il te plaît… Je n’en peux plus…

Je répétais ma litanie inlassablement dans une voix basse, mourante. Le plaisir et la douleur me creusaient les reins et je n’étais plus à même de réfléchir correctement. Je me disais juste qu’il était quelqu’un d’arbitraire, il ne faisait que ce qui lui plaisait, tenant à peine compte du désir et des attentes des autres. Ca ma plaisait comme ça. J’ondulais du bassin, tentant de me défaire alors que je le noyais de suppliques que je ne pouvais plus contrôler.

La sensation était l’une des meilleures que j’avais pu ressentir jusqu’à maintenant et j’en voulais toujours plus, je voulais qu’il me touche encore plus, que ses mains me parcourent encore et sentir son corps se coller contre le mien. Je voulais l’entendre, entendre encore sa voix. Je voulais qu’il me prenne, sans ménagement, à en perdre la tête.

-Je t’en prie, laisse-moi jouir… baise-moi… ! S’il te plaît Midorimacchi… !

Toutes mes supplications étaient sorties très rapidement dans des souffles plaintifs, extatiques. Mon dos retrouva le sol, ne supportant plus la douleur qui m’avait creusé et au même moment j’avais ouvert les yeux, accrochant son regard –ce qui avait eu pour effet de m’échauffer encore plus que e ne l’étais maintenant.

Ma voix, mes gémissements, reprenaient en force, tant que j’espérais qu’il n’y ait personne d’autre qui viendrait ici. Je me rendais compte que je ne parvenais pas réellement à le voir, transporté ailleurs qu’ici, il avait même réussit à me faire oublier l’endroit dans lequel nous nous trouvions. Je n’étais plus capable d’en supporter davantage, le plaisir me fauchait, me faisant perdre pied. Ce n’était que le début, j’étais déjà à bout de souffle et incapable de revenir sur terre.

Je me redressais à peine, frémissant, pour ne pas perdre mes forces. Savoir ce qui m’attendais après, sans savoir réellement jusqu’où il pouvait aller, suffisait à m’échauffer.
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Shintarô Midorima
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Shintarô Midorima
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Jeu 9 Avr - 18:28

Je me délectais de ce spectacle, c'était tout bonnement incroyable. Au final, j'avais raison : ce gars, mon ex-coéquipier, était réellement masochiste. En y réfléchissant, c'était peut être de notre faute ; petit nouveau de l'équipe, il avait souvent été la cible de déchaînement physique et de blagues douteuses de la part d'Aomine et d'Haizaki, pour ne pas les citer principalement. Un rictus se dessinait sur mes lèvres. A l'époque, j'étais trop crédule pour penser à ce genre de choses.

Là, c'était juste sublime. Il se tortillais, les yeux mi-clos, me cherchant du regard alors que je n'étais qu'à quelques centimètres à peine de son visage, haletant comme un fou. Son corps voulait épouser le mien avec ardeur, cherchant à se coller contre moi, à s'y frotter dans une ultime supplication alors que celle-ci franchit enfin la barrière de ses lèvres après une série de petits cris aigües parfaitement érotiques.

Au plus les interminables minutes passaient, au plus il épuisait ses forces, sa peau claire - pas autant que la mienne - se teintait sous sa propre sueur corporelle... Sans parler de la mienne qui glissait sur mes tempes, maintenant. Et de mon propre serpent qui réclamait de la viande, il allait falloir que je règle ce problème mais avant...

Cette passion dans la voix, cette demande de la baiser était certainement l'une des meilleures que j'eus pu entendre. Mon autre main décida de remonter de son nombril à son torse dans un doux effleurement pour échouer à son cou, son menton, et enfin, ses lèvres rosées si tentatrices sur lesquelles je déposais un très léger baiser.

- Bon garçon.

Et je retirais l'obstruction à sa libération pour qu'il puisse exploser dans un hurlement que j'étouffais avec ma bouche. Nous étions dans un lieu publique, donc les cris étaient à prohiber. Et Kise n'était pas le plus discret des partenaires,il fallait l'avouer. Il était là, jonchant sur le sol, comme agonisant, tentant de reprendre son souffle avec un visage des plus attrayants.

Sans attendre, je me relevais un peu et m'assis tout simplement sur son torse en empoignant ses cheveux pour le fixer intensément. Je descendais sans préavis mon jogging accompagné de mon boxer pour laisser jaillir à l'air libre mon sexe brûlant de désir, pulsant comme vivant juste sous son nez. Je voulais qu'il l'admire, tout simplement. Alors je ne me mouvais pas... encore.

Après peut être une longue minute, je me penchais en attrapant mon membre d'une main et m'approcha de son visage, posant mon gland contre sa joue, puis contre ses lèvres. Un grognement de domination m'échappa, mon aura grandissant pour l'écraser une nouvelle fois dans un ordre muet. Son visage au bord de larmes, ses oreilles rosies, tout clamait qu'il voulait que je le baisais. Mais d'abord...

- Suce.

J'engouffrais alors mon engin dans sa bouche, au départ u petit peu, puis de plus en plus profondément ; tout sadique que j'étais, je n'avais pas l'intention qu'il s'étouffe ni qu'il me vomisse dessus et s'il avait besoin de se redresser un peu pour mieux y arriver, je le laisserais faire. Je ne suis pas un monstre.


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Ven 1 Mai - 12:44
Ce n’était pas ce qu'il avait attendu de cet échange quand il l’avait vu, et son caractère s’était dégradé avec le temps, sans discussion possible dessus. Pourtant… Il aurait menti si toutefois il disait que ce n’était pas plaisant. En réalité, il n’y avait rien de meilleur que de se faire écraser de son aura, de sa puissance et être réduit à l’état d’une masse tremblante : peu importait ce qu’il ferait de lui, pourvu qu’il le fasse vite !

C’était sans doute parce qu’il était déjà venu une fois, mais ses nerfs étaient maintenant à fleur de peau et la moindre caresse, aussi aérienne soit-elle ne faisait de lui qu’une proie fragile, emprunte aux gémissements et à la luxure. Son souffle se perdait trop vite, s’échouait lascivement, au bord de la rupture. Il le regardait à travers ses cils tant ses yeux se fermaient, mais pour rien au monde il ne voulait rompre ce contact visuel.

Un soupire, trahissant son impatience, passa ses lèvres alors que l’autre prenait place sur son torse, baissant à peine son pantalon. Le blond était bien habitué à ce genre de situation pour comprendre où l’autre voulait en venir et son ventre se tordait d’envie. Certes sucer quelqu’un n’était pas ce qu’il préférait faire ; par mauvaises expériences. Ce n’était pas par manque de réaction, mais surtout par assujettissement qu’il ne rechignait jamais à faire ce genre de faveur.

Son regard se posait sur son membre pulsant, se pourléchant les lèvres avec gourmandise ; peut-être bien qu’il en avait envie présentement. Puis le simple mot lui vrillait le corps entier, tout en Midorima était un appel à la luxure et sa façon de garder contenance lui faisait perdre pied. Un tel contrôle sur sa personne –sur leurs deux personnes- était parfaitement grisant. Le corps détendu, transpirant, il termina par fermer les yeux, s’abandonnant complètement à lui.

A peine ouvrit-il la bouche pour protester que la pression de sa verge se fit sentir sur sa joue ; c’était meilleur en languissant d’impatience. Il le voulait en bouche, maintenant. La gorge nouée, incapable de parler, il suppliait du regard de le malmener, de lui baiser la bouche jusqu’à n’en plus pouvoir. L’instant d’après l’antre humide fut comblé et déjà sa langue, ses lèvres y goûtaient avec gourmandise et avidité, aspirant son membre dans un bruit de succion.

La vérité était que s’il n’aimait pas réellement ça, c’était surement à cause de son manque d’expérience en la matière. Pourtant, à l’instant, il n’hésitait pas à le prendre en bouche, sur toute sa longueur, il s’était redressé sur les coudes pour un minimum de confort. Dire que dans cette position il ne pouvait pas le toucher. Et son corps réclamait la peau laiteuse, se tortillant sous le sien, s’échauffant bien plus qu’il ne le fallait. Comment juste sucer quelqu’un pouvait autant l’allumer… ?

Non, surtout, combien de fois allait-il s’occuper de lui ? Jusqu’à quand ? L’épuisement total ? Kise n’était pas tout à fait certain d’avoir l’endurance pour suivre son rythme, le fait était là, Midorima avait toujours été plus consciencieux aux entraînements ; de part le fait, il fatiguait moins vite. Puis, prenant en compte son excitation et ses mouvements incessants marquant son impatience, il s’épuisait à rien. Il ressemblait à un novice, pourtant, n’était-ce pas là la preuve tangible de tout l’effet qu’un homme avec tant de présence pouvait avoir sur lui ?

La pression était à chaque seconde plus forte, ouvrant les yeux, les levant pour tenter d’accrocher son regard dans cette position inconfortable. Ses suppliques partaient dans des gémissements étouffés par l’engin qu’il avait en bouche, à chaque tentative de s’en défaire, la hampe revenait plus profondément, incisive, chaude. Les larmes perlant au coins de ses yeux menaçaient de couler à chaque instant. Il usa de toutes ses forces pour se maintenir d’un seul bras, son autre main remontant sur le torse dont une fine sueur le couvrait.

Puis un geste rapide, le long de son flanc, il avait eut du mal à mesurer sa force, l’esprit trop embrumé. L’avait-il griffé fort ? Appréhendant sa réaction, il ouvrit à moitié les yeux pour le fixer un bref instant. Son ventre se creusa sous la respiration erratique ; ce qu’il voyait était parfaitement jouissif, Il en voulait encore plus maintenant.
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Shintarô Midorima
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Shintarô Midorima
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Ven 8 Mai - 20:59

Il se tortillait par le simple de fait de m'avoir en bouche, c'était délectable. Je ne faisais que le regarder, la main posée sur mon aine en cas de besoin, l'autre ballante, alors que je regardais Kise parcourir ma verge de ses lèvres, la sueur perlant chaque parcelle de sa peau, lui donnant un côté allumeur et indécent qui appelait au viol. Dire que ce type était mannequin et que j'allais le baiser. Plus, dire qu'il me suppliait de le baiser, c'était exquis.

C'était assez simple de voir à quel point il était novice en la matière ; de fellations, n'est-ce-pas. Bien qu'il était totalement investit dans sa tâche, il n'était pas complétement à l'aise et ne connaissait pas vraiment les meilleures coups de langue. J'étais en un sens déçu de cette découvert, tant que j'émis un petit grognement. En tout cas, ça n'allait pas être moi qui allait lui apprendre les techniques buccales.

Je passais une main dans ses cheveux en les tiraillant sans pressant son crâne, je voyais son regard dériver de mon sexe à mes yeux, comme s'il ne savait pas où mettre de la tête ; et c'était surement le cas. Ses mains baladeuses m'arrachèrent un peu de peau au niveau des flancs dans une demande muette quoi que douloureuse de le pilonner sur le champs. Je n'allais pas tarder vu sa façon de me tenter.

Aussi, j'attrapais sa tête entre mes deux mains pour tout simplement le baiser la bouche, m'enfonçant totalement dans sa gorge, sentant bien ses limites pour ne pas non plus l'étouffer. Mes va-et-vient étaient à cadence moyenne, restant assez sauvage mais pas agressif, assez pour qu'il y ressente du plaisir, je n'étais pas un monstre.

Puis, après encore quelques coups, je me retirais en le plaquant au sol d'un coup de paume sur son épaule, lui trop fatigué pour se relever. Je repris donc ma place dominante écrasante au dessus de lui mais me recula plus que tout à l'heure. J'allais le préparer à me recevoir, comme il l'attendait depuis le début, ce garçon.

J'empoignais une cuisse en la soulevant, pour mieux admirer ce spectacle qu'il m'offrait ; un trou rosé pulsant doucement, déjà prêt à m'aspirer alors que je n'avais même pas insérer un seul membre en lui. Je trempais mes doigts dans ma bouche et laissa un peu de salive sur ce petit bout de chair contractée avant d'y insérer mon index en trifouillant sans ménagement son intérieur. Je cherchais bien évidemment sa prostate, dans le but de le faire jouir une seconde fois avant de le pénétrer.

Un second doigt rejoint le premier après quelques secondes, je le sentais déjà prêt m’accueillir et incroyablement dilaté. Il s'était préparé avant de venir ici, ou bien? Cela n'empêche que je voulais voir son visage se tordre à nouveau, entendre sa voix me conjurer de la prendre sur le champs, sentir son intérieur chaud m'avaler littéralement, comme le faisait avec les doigts. Et vu son membre dressé, il était en bon chemin.

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Lun 15 Juin - 10:58
S’il y avait bien un mot qui aurait pu définir Midorima à l’instant présent, c’était sans doute  incisif. Incontestablement, autant dans sa force, sa dominance et sa bestialité. Ou alors c’était part le fait que ses sens étaient déjà plus qu’en alerte, et son corps bien plus réceptif a s’être senti déjà bien quelques instants avant. Il lui semblait ne pas avoir à parler pour obtenir les choses, comme si tout se faisait dans un ordre naturel.

Il avait une telle aisance dans ses gestes que le blond aurait pu jurer que son premier coup d’essai était déjà loin derrière lui –ce qui n’était pas pour lui déplaire. Les bras tremblant sous son propre poids, il se disait combien il appréciait avoir un partenaire aussi expérimenté –et doué, ça allait sans dire. On aurait pu croire au premier abord qu’il n’avait pas réellement d’attente sinon cette de prendre du plaisir. Mais ça n’était pas le cas. Et s’il pensait que seul lui connaissait parfaitement son corps, il avait désormais l’impression de se tromper.

Certes, son vis-à-vis ne pouvait pas se douter de quels étaient ses points faibles, pas si vite –quoi qu’il restait quelqu’un d’extrêmement intelligent- mais rien que la posture qu’il adoptait, et l’air avec lequel il le dévisageait lui laisser penser qu’il ne suffirait que de quelques « coups d’essai » pour tout savoir. Mais des choses comme la frustration de ne pas pouvoir le toucher, l’effleurer à peine lorsque la tension était à son paroxysme, l’écraser de sa toute puissance quand il reprenait un peu trop ses esprit… Il était clairement doué pour ça et il ne se passait pas une seule seconde sans que le mannequin ne plonge un peu plus dans le désir et le plaisir.

Il y avait juste à voir comme son corps réagissait, dur et pulsant alors qu’il été déjà venu une fois. Combien de fois pourrait-il supporter ? Bon sang… il avait envie de savoir maintenant, même s’il avait peur d’être bien trop fatigué avant que son… amant ? Ne puisse venir à son tour. Mais il n’y pouvait rien, c’était clairement trop bon. Vraiment trop bon pour résister ou contester. Sans nul doute qu’il n’aurait pas pu refuser un tel traitement de toute façon.

Puis l’instant d’après, alors qu’un feu indescriptible le consumait, tout s’arrêta et il se trouva brusqué sur le sol, trop pantelant pour tenter de se relever ; il allait faire ce qu’il faisait de mieux : endurer le supplice. Et Midorima aurait pu passer une journée entière à jouer avec ses nerfs qu’il en aurait inlassable demandé davantage.

-Viens-en au fait…

Ses yeux s’ouvrirent un peu plus. Depuis quand sa voix était-elle si… différente de celle qu’il avait naturellement ? Non. A quel point désirait-il ce garçon qui le surplombait de toute sa taille, ne lui laissant pour vision que l’une des plus érotique qu’il en ait vu jusque là ? A se lécher les doigts, preuve de ce qui allait bientôt arriver. Rien que de part la vue, son corps entier s’était contracté accompagné d’un long souffle rauque.

Indubitablement, le superstitieux savait parfaitement ce qu’il faisait, été c’était autant grisant que frustrant. Jouer avec les nerfs ainsi, c’était un peu comme un prédateur pouvait jouer avec son repas avant de réellement s’y mettre. L’impression de lourdeur dans ses membres semblait lui empêcher de lever les bras pour l’atteindre, ou alors était-ce cette imposante aura qui le plaquait au sol, le rendant incapable de faire autre chose que de se tordre sous lui ?

A bien y réfléchir, ça faisait sans doute un moment aussi qu’il n’avait pas si bien été touché, s’en était presque vexant. Actuellement il avait juste l’air d’une vierge qui découvrait le plaisir charnel pour la première fois, se demandant encore comment il pourrait le surprendre avant de sentir u premier doigt s’enfoncer en lui. Puis un second. Rapidement : comme il avait toujours aimé ça. Vraiment vexant d’être réduit à l’état d’une simple masse tremblante, et tendue. Son esprit ne fonctionnait déjà plus de manière cohérente et il ne prit même pas en compte ses gestes quand il décolla ses mèches blondes de son front déjà en sueur.

Partagé entre l’envie d’en avoir plus, au risque de venir encore une fois trop vite, où de se frustrer, sans laisser passer la moindre supplique, il ne faisait rien d’autre que de retenir ses gémissements. Si toutes ses autres fois –plus ou moins- avaient été semblables à des catastrophes douloureuses, là il venait d’engloutir les doigts comme s’il le remplissait de la façon la plus naturelle du monde. Tant qu’il n’y avait pas de mot pour le décrire. Le sentiment d’être ainsi comblait le laissait, paradoxalement, insatisfait. Plus que de recevoir du simple plaisir, c’était un autre désir qui le prenait de plus en plus, parvenant à enfoncer ses ongles dans l’épaule de son vis-à-vis.

-Fait… Aanh… fait moi mal. Je t’en prie.

Rien ne servait de se faire du bien, si ce n’était pas pour ressentir la chose au plus profond de lui, vraisemblablement, le traitement qu’il subissait relevait trop de la frustration pour qu’il puisse en tirer assez de plaisir –il était indéniablement trop excité, et son corps chaud en demandait toujours plus. Un peu comme un défi, il lui demandait de lui montrer l’étendu de sa dite manière de dominer.
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