Kyo — As long as I exist, I don't care whether I go to Hell or if there's suffering here. [Finie]

✘ Name; Raïon ✘ First Name; Kyo Nemesis ✘ Age; 29 ans. ✘ Sexuality; Les jouets n'ont pas de sexe et il ne s'arrête pas sur ce genre de détails. Pansexuel. ✘ Preference; Seke préférant faire mal et torturer ses partenaires. Il trouve toujours une manière de les "dominer" ou de les manipuler même en étant celui en dessous. ✘ Anything else ?; ø Behind the computer; ✘ Name; /// ✘ Surname ?; Spirit or Lunatic. ✘ Age; 17 ans. ✘ Gurl or dude ?; Hermaphrodite. ✘ Presence; Plutot bonne. 7/10 ✘ Anything else ?; ø ✘ Personnage sur l'avatar; Orihara Izaya de Durarara. ✘ Code; Grey's validation

[15 Lignes Minimum]
D'aussi loin que je me souvienne, ma vie n'a jamais été malheureuse. Mon père, Juge à la Cours Suprême, et ma mère, chirurgienne de renom, m'ont toujours tout donné. Alors on se demande toujours ce qui aurait bien pu développer en moi ce caractère pourrit. Je réponds très facilement, un sourire malsain aux lèvres, que c'est la naissance de mon frère. Je n'avais même pas un an lorsqu'il est né, un retour de couche. Oui, pour moi, la source de tous mes soucis, c'est forcément mon frère. Il n'y a aucun doute là dessus.

Alors que l'on nous élevait comme des jumeaux inséparables, alors que notre mère nous apprenait l'amour et le respect mutuel, notre père nous mettait constamment en concurrence. Je me devais d'être le meilleur, étant le plus vieux. Lui se devait d'être le meilleur pour espérer avoir la reconnaissance de notre père. C'est certainement ce sentiment de pouvoir qui, lors de la mort de notre mère, fit exploser tout l'amour que l'on entretenait depuis notre enfance. J'eus toujours les mêmes résultats. Vous ne saurez comprendre la facilité avec laquelle je termina rapidement mes études. Djouqed était fou de jalousie.

Avec tout cet engouement pour les études, je refusais toute relation durable, stable. Mes compagnons, et compagnes, n'étaient que des jouets pour moi. Qu'un moyen de relâcher la tension que toute cette histoire familiale insinuait en moi. Déjà à l'université, je ne faisais pas de différence entre les genres de mes conquêtes. Les femmes m'attiraient, avec leurs courbes volubiles, c'était un fait. Mais les hommes, et leurs épaules larges aussi. En y repensant, le premier homme pour qui je ressentis du désirs n'était autre que Djouqed.

Finalement, je fus celui qui pris la tête du cabinet d'Avocat familial, le Sashimi Raion. J'étais évidemment le préféré de notre père. Et mon petit frère explosa.

C'était un soir d'hiver. Il était saoul comme un vieux poteau de bar. Je me demandais comment est-ce qu'il avait pu tomber si bas. Est-ce qu'il tenait à ce point à avoir son nom sur la plaque de notre père ? C'était idiot. Il avait maintenant tant de poids en moins sur ses épaules. Il se mit à me hurler dessus, la haine qu'il accumulait depuis des années, tout me revint en pleine face si bien qu'on en vint aux mains. Un coup. Un autre. Puis un couteau. Il en voulait à ma vie, les yeux remplis d'une colère indicible. Il semblait près à tout. Mais revirement de situation. Je n'ai jamais été très large, comparé à lui. Pourtant, lorsqu'il eu un moment de faiblesse, je pris le dessus sur le combat, et le coup partit. Tout ne cessa que lorsque son sang se retrouva sur moi. Je venais de lui ouvrir le visage.

Dès lors, je n'eus plus aucune nouvelles de lui. La seule fois que je le revis, ce fut à la mort de notre père. Il était beaucoup plus calme, presque inexistant. Comme une coquille vide. Quant à moi, j'avais trouvé plaisir au fait de soumettre mes compagnons. Peut-être qu'au fond, c'était une façon de retrouver la relation que l'entretenais avec Djouqed, ce lion sauvage que même moi je ne pus jamais apprivoiser. Mon nom devint rapidement plus célèbre que celui de notre père en Egypte, où je vivais toujours. J'avais énormément voyagé. Entre l'Italie, l'Espagne, l'Angleterre et les USA. La prochaine étape de ma vie, ce sera au Japon. Pays de mon père où Djouqed s'est déjà installé. Est-ce qu'il a continué sa voie d'avocat ? En tout cas, je compte bien y implanter mon nom, peut importe si le sien y est déjà écrit en lettre capitales.


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