Lost in forest? [Pv Ryôta Kise ~ +18]

J’avais particulièrement envie de sécher les entraînements en ce moment. Sans réelle raison d’ailleurs, juste une flemme. Ce n’était absolument pas dans mes habitudes, et rester sans rien faire ne me ressemblait pas. Alors j’avais préparé un sac, un peu de nourriture, surtout des protéines mais quelques douceurs –je ne pouvais pas y résister.

De l’eau, assez, peut-être trois litres et quelques affaires de rechanges. C’était rare que je sois si prévoyant mais j’avais envie d’aller courir dans la forêt qui n’était pas si loin que ça en prenant les transports. Courir sur un tel terrain renforcerait mes jambes. J’avais perdu beaucoup d’élan pendant les vacances et il fallait que je me remette en forme pour le championnat qui arrivait bientôt.

Alors j’avais commencé à courir, une fois en lisière de forêt, m’enfonçant dedans, respectant le chemin que je prenais habituellement. Ca me rappelait des souvenirs du collège, je souriais comme un enfant.

Le terrain avait vaguement changé avec le temps, je pensais même me perdre parfois avant de reprendre mes repères. Cette forêt, j’y étais tellement allé courir que c’était impossible que je m’y perde. Sauf en pleine nuit, là j’étais forcément moins sur du trajet à prendre.

J’espérais rentrer avant la nuit d’ailleurs. Je n’avais rien prévu pour passer une nuit ici et honnêtement, j’avais plutôt peur de me retrouver ici dans le noir. Non pas que le noir ne me déplaise, mais j’étais assez frileux et je ne voulais pas mourir de froid ici. Je chassais ces mauvaises pensées en secouant la tête avant de percuter quelque chose… quelqu’un… ?

Toujours était-il que je m’étais retrouvé sur le cul, je m’étais miraculeusement retenu avec les mains pour ne pas être complètement étalé sur le sol. Tout sauf ça. Je grimaçais en me relevant rapidement dans un saut puis je regardais autour de moi pour voir un homme.

Je passais une main dans mes cheveux, souriant d’embarra.

-Désolé, pas de mal ? Demandais-je en accentuant un peu plus mon sourire.

-Oui, ça va. Répondis-je en époussetant mes affaires avant de le fixer.

Tiens ? Un athlète. Ca se voyait au premier coup d’œil. Il était même un peu plus petit que moi, pas de grand-chose, mais ça suffisait à me faire sourire davantage, c’était rare de croiser de grandes personnes par ici, alors autant dire que j’allais facilement me souvenir de lui.

Je sortis une bouteille d’eau, en profitant pour me désaltérer un peu, courir était usant en pleine forêt, le terrain était bien différent de tous ceux dont j’avais l’habitude et je consultais mon téléphone rapidement pour avoir une idée de l’heure.

Ne pas avoir de réseau ne me dérangeait pas le moins du monde, mais l’heure était déjà avancée. Je gardais ma bouteille d’eau à la main, regardant un peu autour de moi, j’avais un peu dévié du chemin que je prenais habituellement, bon. Il faudrait que je le retrouve, de toute façon si je ne m’éloignais pas trop, ça serait facile.

Je me mis à sautiller sur place, gardant mon corps au chaud, étirant mes bras, puis je le regardais en souriant, j’étais toujours tout sourire. Puis une question me traversa soudainement l’esprit. Je me demandais bien ce qu’il pouvait faire ici, il ne semblait pas faire du sport, et à vrai dire c’était plutôt rare que je croise quelqu’un sur ce sentier.

Je lui tendis la main, amenant doucement ma question.

-Je suis Kise Ryôta, je m’entraîne ici. Et vous ?

C’était indéniablement la plus nulle approche que j’avais faite de ma vie, certes. Mais au moins, je pourrais certainement apprendre ce qu’il faisait ici, et par la même occasion, son identité.

Il y avait quelque chose d’agréable à l’entendre rire. Comme une réminiscence d’un passé, souvenir d’une époque révolue, je n’en savais rien. Mais c’était très doux et nostalgique, j’avais aimé ce léger rire qui avait à peine effleuré mes oreilles. J’avais souris, comme un enfant.

Ne pas le regarder quand il parlait me rendais sans doute impoli, je ne savais pas, mais je n’avais qu’une seule envie, retrouver ce chantier abîmé sur lequel j’aimais tant courir autrefois, ramenant en moi aussi une vague nostalgique qui fit trembler mon sourire l’espace d’un instant. Je me demandais même parfois si j’étais le seul à me souvenir de ces moments qui avaient étés bons et trop précieux avec eux.

Maintenant, je me sentais un peu plus lourd, alors j’avais eus envie de découvrir le paysage dont il parlait. J’avais envie de voir cette vue en me disant que si je parvenais à retrouver mon chemin, ça lui dirait quelque chose aussi, que nous pourrions aller voir ça, à deux.

J’avais toujours été de nature à m’imposer, j’aimais la compagnie. Et même s’il m’arrivait parfois d’être assez lourd, je tentais toujours d’être le plus agréable possible. Toujours était-il que mes yeux fixaient chaque arbre en recherche d’une flèche, d’une indication –quelle ne fut pas ma joie lorsque je trouvai enfin ce que je voulais. Me faisant franchement sourire.

Je ne connaissais pas vraiment Louka, et c’était peu dire, je venais à peine de le rencontrer, mais il m’avait déjà emmené trop loin avec ses paroles et son rire pour refuser que je vienne avec lui.

-Là, reprenons le chemin, je le connais. Indiquais-je en le lui montrant du doigt.

Je marchais dans la direction pointée, me retournant un peu voir s’il me suivait. Voilà que mes vieilles habitudes revenaient à m’imposer à lui, peut-être devrais-je le demander ? Je souris gentiment, hochant même un peu la tête.

-Mais dites, je peux venir avec vous voir l’endroit dont vous parlez, Heider-san ?

Bon sang, je devais ressembler à un gamin, de quoi montrer que je faisais bien seize ans. J’affichais toujours une certaine insouciance de part mon âge, ou ma façon d’être naturellement. On pouvait même dire que j’étais candide, tant mieux.

Je n'avais jamais connu rien de plus agréable que de regarder le ciel étoilé le soir en pleine forêt et encore une fois, des souvenirs enfouis remontèrent à la surface, et comme toujours je souriais. Parce que j'étais bon comédien, que mes sourires sonnaient toujours très vrai, que j'étais bon pour dissimuler ce qui n'allait pas.

J'avais simplement hoché la tête en le suivant, maintenant c'était lui qui connaissait la route bien que je fasse attention à chaque détail pour m'en souvenir par la suite.

-Je me fie à vous, Louka.

Le vent était devenu plus frais au fur et à mesure que nous avancions dans l'épaisse forêt, en effet, nous étions loin des sentiers connus et j'avais de plus en plus de mal a me repérer. Il ne faisait pas noir, mais l'après-midi touchait à sa fin et je n'avais pas envie de me perdre dans un endroit comme celui-ci une fois le soir tombé.

-Permettez que je m'accroche à vous.

Tiens, c'était la première fois que je demandais quelque chose avant de le faire. Car même si je venais de prendre sa main dans la mienne pour la serrer étroitement, j'étais souvent du genre à faire les choses sans les demander.

Voilà que j'avais l'impression d'avoir perdu deux ans... Mon sourire s'accentua un peu plus alors que je regardais encore partout autour de moi. Je ne connaissais pas cette partie de la forêt mais le fait que ce soit si peu connu par les hommes ça me donnait un air curieux et surtout un regard d'enfant. Après tout, je n'avais que 16 ans.

Je voulais encore une fois profiter de cette insouciance là, avant que, au lever du soleil demain, tout ne parte encore une fois.

-Nous y sommes presque ? Demandais-je excité comme un enfant à qui on avait promis la lune.

L’endroit semblait très calme et surtout reposant, je ne savais pas pourquoi je l’imaginais très bien plus jeune courir et jouer ici. Au plus nous avancions au plus je me sentais serein, je sentais mes épaules se détendre, mon corps entier en fait. Tiens, ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi détendu.

Je regardais autour de moi comme un enfant émerveillé par de la nature brute. A l’heure actuelle je me fichais bien de ne pas avoir terminé mon entraînement, de toute façon si je forçais trop sur mes jambes, je n’étais pas sûr de pouvoir repartir le lendemain matin.

Louka semblait légèrement nostalgique en parlant de cet endroit, je pouvais le comprendre, moi-même je l’étais en courant ici. Puis, c’était vraiment un bel endroit, il avait de quoi revenir plusieurs fois.

Je restais juste à côté de lui quand nous avions cessé de marcher, je lui tenais encore étroitement la main alors que je voyais le soleil se coucher lentement au loin. Nous avions marché plus que je ne le pensais. Tant mieux, je voulais voir au plus vite ce dont il m’avait parlé.

Etrangement, je restais silencieux. C’était quelque chose qui ne me ressemblait pas, seulement ici, tout semblait si pur que la moindre parole aurait pu briser ce havre de paix.

Je ne parvenais pas à bouger, je ne faisais que sourire, je n’étais pas capable de faire autre chose que ça. Encore une fois, je devais passer pour un gamin, il n’y avait réellement pas d’autres mots pour me définir, je sentais que même mes yeux souriaient.

Je serrais un peu plus fort sa main avant de le regarder, le remerciant muettement.

Ici je m’y sentais bien et tous les mauvais souvenirs qui m’avaient tiraillés dans les heures précédentes s’étaient évaporés à l’instant même où nous étions arrivés ici.

Je venais de décider de créer de nouveaux souvenirs, bien meilleurs.

Je ne sus pas à quel moment je fus sorti de ma torpeur, je me souvenais juste avoir frissonné en sentant le vent devenu vraiment trop frais s'engouffrer dans mes vêtements de sport trop amples. J'avais secoué la tête de droite à gauche comme pour revenir à moi et pendant un instant j'avais même oublié l'homme que j'accompagnais.

-C'est vraiment un bel endroit, Louka.

C'était ça, il n'y avait pas d'autre mot de toute évidence, et je préférais garder pour moi tous les synonymes qui me venaient à l'esprit. Au plus les secondes s'écoulaient, au plus j'avais hâte de voir la clairière éclairée par quelques lueurs argentées de la nuit.

Je posais mon sac à terre, fouillant après un jogging plus épais, allez savoir pourquoi, j'avais été prévoyant, ça ne me ressemblait pas pourtant. Mais j'étais bien content d'avoir plus qu'un short à me mettre dessus, on pouvait sentir la nuit poindre.

-N'as-tu pas froid ? Demandais-je en enfonçant les mains dans les poches. Peut-être soif, je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes là.

J'avais perdu toute notion et n'avait pas pensé à regarder l'heure. Je m'en fichais pas mal, je savais juste que l'heure avait tournée de façon tellement rapide que je n'avais pas eus le temps de m'en rendre compte.

Moi qui m'étais promis de passer une après-midi entière à m'entraîner, j'avais laissé couler tout ce temps. Étrangement, je m'en fichais pas mal. De toute évidence, j'aurais tout le lendemain pour m'entraîner encore -il était tellement rare que j'ai un week-end entier de libre.

Je m’étais assis sur l’herbe, repliant mes jambes contre moi-même, la tête rejetée en arrière pour regarder le ciel qui s’assombrissait à vue d’œil. Je commençais réellement à me détendre, effaçant les anciens souvenirs trop encombrants du collège.

Ce n’était pas que je n’appréciais pas cette époque, bien au contraire, on pouvait même dire qu’elle avait fait de moi l’adolescent que j’étais maintenant et qu’elle m’avait forgé un caractère tenace et pourtant docile.

Même si on m’avait longtemps fait passer pour la victime, je n’avais aucun regret. Peut-être les rumeurs qui s’étaient dites sur moi, mais actuellement, j’avais de quoi être bien. Je jouais au basket dans mon nouveau lycée, je continuais à faire des photos et récemment on m’avait même proposé de tourner pour une publicité. Je n’étais pas de ceux qui couraient après l’amour, alors de ce côté-là je m’en sortais plutôt bien aussi.

Puis il fallait dire que lorsque j’avais envie de passer une nuit en compagnie je n’avais que l’embarras du choix avec toutes ces fans. Rarement des hommes, c’était peut-être ça qui me manquait. Ou alors je protégeais mon image en refusant de le faire ? Tiens… peut-être que oui.

Ruiner une carrière à seize ans parce qu’on a couché avec un homme, c’était tout ce dont je n’avais pas besoin.

-Tu as quel âge Louka ?

Il ne faisait pas très âgé, et je m’étais permis de le tutoyer comme si je parlais à un de mes fans, je devais paraître vraiment malpoli actuellement. Je souris de nouveau en voyant apparaitre la première étoile dans le ciel maintenant noir.

-Incroyable ! Tu fais tellement jeune ! J'en ai 16 moi.

Avoir un visage, un corps si jeune à son âge. J'espérais pouvoir faire pareil et m'en vanter plus tard. Pas de chance pour moi, j'en faisais facilement la vingtaine malgré le fait que je ne sois pas encore majeur. Il n'y avait pas que des mauvais côtés, certes. Mais je me disais qu'à faire des années de plus, au moment ou j'aurais 25 ans, j'en ferais au moins 40 et à ce moment là, j'avais rit.

Parce que je n'avais pas su faire quoi d'autre.

De nature très tactile, je m'étais rapproché de Louka, me penchant légèrement sur le côté pour également profiter de sa chaleur corporelle, ne tenais qu'à moi de prendre ce risque, quitte à me faire repousser.

Les étoiles apparaissaient peu à peu dans le ciel et je n'avais pas décroché une seul fois mes yeux de la voûte céleste pour regarder ailleurs. J'étais bouche-bée, je sentais que j'agrippais quelque chose, mais je ne savais pas quoi, en tout cas, c'était chaud.

-C'est beau. Merci de m'y avoir amené.

-Il y a autre chose ici aussi qui est beau...

Cette légèrement dans la façon de le dire. Aussi peut-être un peu aguicheur. Je n'y tenais plus. Mon problème avec les gens attirants et plutôt bien foutus dans le genre de Louka, c'était que je ne pouvais pas m'empêcher de les embrasser. Et si j'avais réussis à occuper mon esprit jusque maintenant avec autres chose que ça, c'était maintenant im-po-ssi-ble.

Je me tournais un peu pour le regarder, souriant de façon plus séduisante, ce genre de sourire que je me gardais de faire. Oui, Louka était bel homme, ça serait un vrai plaisir que de choyer les lèvres douces que je caressais doucement du pouce. Cajoler la langue lentement jusqu'à ce que le souffle me manque.

Mes doigts passèrent de ses lèvres à son menton, le prenant entre mon index et mon pouce pour l'attirer jusqu'à moi. Ca devait paraître romantique avec la vue qu'on avait mais honnêtement, je m'en fichais. Pour le moment ne comptais que ces deux lèvres terriblement douces que je pressais avec tendresse contre les miennes.

Je le relâchais en douceur, guettant ses réactions alors que j'ouvris les yeux de nouveau. Comme je me l'étais dis : j'avais aimé l'embrasser.

Ce type-là, n’était-il pas en train de me demander de l’embrasser encore ?  Probablement que oui, ce n’était pas une mauvaise chose que de tomber sur un mec aussi bien foutu que lui. J’avais souri davantage avant de passer une main dans sa nuque dans un baiser moins chaste. Cette fois-ci il s’agissait d’un contact un peu plus brutal, où je ne cherchais que le contact de sa langue, caressant ses lèvres, les mordillant légèrement.

Je sentais son corps collé au mien. Quand l’avais-je attiré contre moi ? J’avais encore une main dans son cou et l’autre dans son dos, le tenant fermement.

L’air était vraiment froid maintenant, et il me mordait douloureusement la peau. Alors pourquoi quand je dansais contre sa langue j’avais chaud ? Encore une fois je rompis le contact en sentant un frisson me parcourir l’échine et je le regardais, touchant de nouveau ses lèvres du bout de mes doigts.

Il n’y avait rien de plus attirant que Louka à ce moment-là, sa peau brillant avec la lumière de la nuit, ses yeux aussi reflétaient la couleur argentée des étoiles et ses lèvres m’appelaient encore. J’aurais pu le dévorer entièrement si j’avais pu. C’était d’ailleurs plutôt bien engagé.

-Louka, je crois ne pas pouvoir me retenir encore longtemps si tu continues à si bien embrasser.

Loin de moi l’idée de dire non, au contraire, j’avais même entendu dans ma voix l’envie de le posséder, là, ce soir.

Il y avait quelque chose d'incroyablement doux et sucré à l'embrasser. Ou alors quelque chose de réconfortant, sa présence, son accolade, ses paroles doucement soufflées, embrasantes à souhait. Je me sentais bien ici, entre ses bras, son corps pressé contre le miens alors qu'il me parlait de ce sac de couchage. Je n'étais pas tout à fait sur qu'on en ait besoin, pas tout de suite, mais il valait mieux le prévoir pour après.

L'air froid avait disparut autour de moi, je supportais très mal la solitude et le rejet, j'étais toujours à la recherche de compagnie et il me semblait que ce soir j'avais trouvé la meilleure de toutes, et de savoir que je pourrais profiter de ce corps me donnait chaud.

Mais je voulais faire ça comme il se devait. Je le connaissais pas vraiment, un minimum et c'était tant mieux, loin de moi l'idée de le faire passer pour une simple chose qu'on baise. Et même si je n'avais pas forcément beaucoup d'expérience avec les hommes, je le respecterais comme il se devait.

-Louka, c'est surement mieux de sortir ton sac de couchage. Dis-je doucement avant de lui lécher les lèvres en douceur.

J'avais encore envie de posséder ses lèvres, le serrer contre moi et laisser mes mains parcourir son corps. De toute évidence, mon envie me brûlait tellement que tout le monde aurait pu le voir, ce mec là, me faisait de l'effet, c'était indéniable.

Je le relâchais l'espace d'un instant pour le laisser faire ce qu'il avait à faire, me débarrassant de ma lourde veste. J'avais tout oublié, le contexte, le paysage autour et même ce qui avait été mon but premier en venant dans cette forêt.

-Tu es sûr que tu ne veux pas être à l'abri du vent~?

Au diable les premiers touchers timides. Je n'en pouvais plus. Il s'amusait perpétuellement à me provoquer et autant dire que ça prenait plutôt bien, ma patience aussi avait ses limites. Pourtant je savais me faire violence pour éviter d'exiger quelque chose, mais j'aimais bien trop embrasser et toucher les gens pour réfléchir encore plus qu'à cet instant précis.

-Désolé... susurrais-je doucement au creux de son oreille.

Puis je l'avais fais basculer sur le dos, je ne savais pas si j'avais été tendre ou non, j'avais juste pris soin qu'il tombe sur le sac de couchage avant de me mettre à califourchon sur son bassin, pressant doucement ses hanches avant d'aller capturer de nouveau ses lèvres plus fougueusement.

Je fis durer le baiser, je ne savais pas combien de temps, mais j'étais à bout de souffle quand je m'étais légèrement redressé avant de fondre sur son cou, le mordillant et le léchant doucement. C'était très chaud juste là, j'y restais niché un moment, souriant de façon carnassière.

-Si quelque chose ne te plaît pas, dis-le tout de suite.

Je mordis dans son cou comme dans une sucrerie, remontant très lentement une de mes mains sur son torse.