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Les choses s'approfondissent, non? [PV: Nobu Ueda]

Yoite A. Nidô
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Yoite A. Nidô
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Lun 30 Mai - 10:28

Pour une fois, la semaine était passée à une vitesse folle. Je ne savais pas si c'était dû aux examens qui approchaient, créant une panique et un sérieux envers les lycées, ou si c'était simplement moi qui avait été de bonne humeur. En y réfléchissant, ça avait été surement un peu des deux, je crois.

Ce fut lundi que j'avais un mauvais pressentiment ; il n'y avait que se rappeler de la conversation hyper chelou que j'avais eu avec le jeune au crâne chauve à la supérette. Rien que ça, ça annonçait la couleur.

Pourtant, même si ce début de semaine avait été plus normal que catastrophique, la soirée avait eu le don de me remonter le moral pour les quelques jours d'après. Et pour cause, le superbe Appolon qui draguait incroyablement bien avec son air charmeur. Il m'avait laissé faire toute la nuit, rougissant à chaque coup de rein qu'il me mettait, à chaque phrase que je susurrais à son oreille en le dominant. Rien que d'y penser, ça me manquait.

Suite à cette nuit de folie, les jours s'étaient succédés avec souplesse et douceur. Ni les cris des élèves, ni les profs stressés, ni les problèmes de plomberie n'avaient sût me sortir de mon petit nuage douillet. Qu'il était bon de se faire défoncer le trou.

Quand jeudi arriva, je commençais déjà à perdre peu à peu de ma bonne humeur devant les copies à corriger qui ne cessaient de s'empiler sur mon bureau. J'avais terminé les corrections à pas d'heure, bien après le coucher du soleil, à mon plus grand regret. En même temps, c'était ça, la vie d'un prof.

En y repensant, le soir même, je m'étais rappelé de ce Nobu-chan et de sa grimace de dégoût lorsqu'il avait comprit(?) mon métier. Un sourire m'avait échappé en me rappelant de ce garçon atypique, idiot, imaginatif, mais tellement amusant. Ce soir, c'était bien trop tard pour l'appeler, mais pourquoi pas vendredi?

Et c'est ce que j'avais fait. Malgré une écriture qui m'avait rendu aveugle, le garçon avait répondu d'un air enthousiaste sans que je ne sache vraiment pourquoi. J'étais passé en ville pour acheter des feuilles et des stylos, qui commençaient à me manquer. Ma piaule devait aussi être nettoyer, mais ce sera pour ce week-end.

Ce fut donc vers les coups de dix-neuf heures vingts que je m'impatientais à haute voix. Il était en retard. Et ce n'est pas parce qu'il travaillait ou qu'il devait se changer et d'autre chose que ça lui permettait de me laisser planter là. Pff, n'importe quoi. Dans mon exaspération, j'agitais les jambes, toujours assis sur un pauvre banc, afin de chasser le pigeons qui me prenait certainement pour l'une de ces grands-mères qui leur filaient à manger.

- Cassez-vous, j'ai rien pour vous, sal'tés d'piafs à la con! beulgais-je.

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Nobu Ueda
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Nobu Ueda
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Lun 30 Mai - 22:50
Nobu sortit de la douche d'un pas guilleret, tout content d'avoir reçu des nouvelles du mystérieux homme-à-la-raquette. L'air de rien, sa rencontre du dimanche passé s'était fait une petite place dans son épaisse caboche, et n'avait de cesse de faire irruption dans ses pensées aux moments les plus inattendus.

Le dimanche soir, donc, en rentrant du garage, il avait passé moins de temps à admirer son nouveau capot qu'à imaginer comment le Yakuza était devenu prof. Le lundi, en écoutant le doux bourdonnement de la bouilloire électrique, il se demandait en quoi une mini raquette semblait être la meilleure arme de défense contre les gays. Le mardi, il nettoyait les machines de musculation en essayant d'imaginer à quoi devait ressembler le tatouage qui dépassait dans le cou de M. Nidô si on le voyait au complet. Un dragon ? Des fleurs de lotus ? Une geisha? Un tigre ou un démon hurlant? Il penchait fortement pour le démon, mais quelque chose de plus délicat n'aurai sans doute pas dépareillé sur ce long corps tout keus.
Dans la soirée du jeudi, le cul calé dans le canap, il s'abrutissait devant un reportage sur le parmesan en se demandant ce qu'aurait été sa vie s'il avait eu un ancien yakuza en tant que professeur. Est-ce qu'il aurait détesté l'école encore plus ? Peut-être pas hein ? Peut-être qu'il serait devenu un petit fayot, la coupe au bol et les lunettes de victime en prime. Hah!

Inutile de dire que la semaine avait penché vers l'interminable, ses doigts revenant sans cesse vers son téléphone, espérant sans doute l'appel à l'aide qui le sortirai de sa morne routine. Pas qu'il eut vraiment conscience de l'inutilité de son existence, pensez vous, mais un certain instinct pour l'aventure semblait persister sous l'épaisse couche de normalité. Cette curiosité que les tables de multiplication n'avaient pas su éveiller, ce désir de l'inconnu qui l'avait poussé à explorer les ruelles à l'âge où l'apprentissage de la grammaire eut été un meilleur atout. Bref, ce type lui trottait dans la tête et il avait envie de lui filer un coup de main, même si c'était juste pour avoir une bonne histoire à raconter au bistrot.

Bien sur, quand le téléphone afficha le "Nobu-chan" qu'il avait jusque là habilement effacé de la version romanesque de leur rencontre, le grand gaillard était absolument ravi. Il aurait pu courir directement jusqu'au parc si le ton des messages n'était pas si détendu. Et s'il ne portait pas le short cycliste moulant de sa classe de spinning.

Tout en s'essuyant au sortir de la douche, Nobu calculait la route la plus directe pour se rentre à son "rencard" en passant par le resto thaï qui faisait des portions monstrueuses sur leurs plats de nouilles à emporter. Il avait à peine fini de s'habiller quand la porte du vestiaire s'ouvrit sur une quarantenaire au cheveu laqué en meringue. "- Ueda-kun, tu avais bien fini de ranger les tatamis, pas vrai? J'ai cru voir une pile dans le couloir mais ça ne doit certainement pas venir de ta salle." déclara la bonne femme d'un ton perfide, son grand sourire rendu sanglant par le rouge à lèvre qui débordait sur ses dents.
Nobu regarda l'heure, il avait encore le temps de s'occuper de Dame Mégère, s'il n'y avait pas trop de monde sur le periph' il pouvait même arriver au parc en avance.

La petite dame de l’accueil le suivit en trottinant, boudinée dans son tailleur, en le remerciant profusément de s'occuper de la tache. Qu'aurait-elle fait, sans lui, seule et abandonnée ? Avec ses bras musclés, ça devait être facile non ? Postée à l'angle du couloir, la brave dame restait à sage distance des tapis, se gardant bien de l'aider - elle n'allait tout de même pas risquer son incroyable manucure.

Après avoir perdu une quinzaine de minutes à replacer les tatamis, Nobu eut encore bien du mal à échapper aux remerciements, flatteries, et autres petites mains desséchées s'attardant sur ses pectoraux pour le féliciter de sa masse musculaire. Quand il put enfin se débarrasser de Mère Choucroute, il avait abandonné l'idée de passer chez lui pour prendre sa voiture. Comme un pauvre piéton, il s'engouffra dans les transports en commun en surveillant l'heure d'un œil inquiet. S'il faisait vite, est-ce qu'il pouvait encore passer chez le thaï pour prendre à becter? Les stations défilaient dans la chaleur moite du début de soirée, plus que trois arrêts? Oui! Il sortit en toute hâte du wagon, et galopa jusqu'au restaurant où l’attendait... une file de quelque dizaine de millions de personne. Au moins. Sans exagérer. Presque.

Pas encore désespéré par l'amoncellement de bâtons dans ses roues, Nobu se mit donc en ligne pour attendre son tour. Le téléphone soudé à la main, il tentait vainement de planifier un trajet plus court pour se rendre au parc quand il se rendit compte qu'il n'allait pas DU TOUT être à l'heure. La station où il pensait changer de ligne était apparemment en travaux depuis une semaine, chose qu'il lui avait échappé, et il devait donc faire un détour monumental pour se rendre dans le nord de la ville.

C'est donc un grand gaillard passablement essoufflé qui se pointa dans le parc, sans la promise pitance, l'air d'avoir couru un marathon et demi. Heureusement sa malchance s'arrêta là: il n'eut aucun mal à retrouver le professeur, guidé par le son de sa douce voix qui envoyait chier des pigeons innocents.
"-Nidô-san!" Il s'inclina vaguement, plus occupé à récupérer son souffle qu'a faire bonne figure devant son héroïne de drama. "Vraiment désolé... pas pu prendre à grailler... resto ?" demanda-t-il d'un ton haché en se redressant.

Ah ouais quand même.

La beauté de la mémoire, qui efface tous les petits défauts d'un souvenir pour ne laisser qu'une trame d'histoire sur laquelle l'imagination s'applique à broder des détails... Cette magnifique mémoire oui, avait fait oublier à Nobu la dimension ultra flippante du bonhomme. Genre, sa tête vénère, là tout de suite, ne lui avait absolument pas manqué au cours de ses rêveries.

Sa respiration se calma, son corps entrant d'instinct en mode survie quand la peur reprit la place normale qu'elle aurait dût avoir lorsqu'il avait prit rencard avec un Yakuza. "Hum. Pardon de t'avoir fait attendre." Déclara-t'il d'un ton un peu plus solennel cette fois, sa posture plus raide, prêt à esquiver le coup de raquette -ou l'envoi de cadavre de pigeon, vu l’apparence de son interlocuteur.
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Yoite A. Nidô
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Yoite A. Nidô
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Mar 31 Mai - 18:32

Vue les murmures que se partageaient le jeune couple non loin de là, ma tête devait certainement faire peur. Eh oui mes petits tourtereaux, je gâche votre rendez-vous de fin de soirée, dommage, heiiiin? Vous auriez pu vous bécoter, pour ensuite aller manger dans un restaurant tout cosy parce que monsieur, vous êtes pauuuuvre, et vous seriez allé dans sa piaule à lui pour beyser comme des lapins jusqu'au petit matin en exaspérant les vieux voisins du dessous, pas assez sourds.

En gesticulant ainsi sur mon banc à la con, j'attirais autant l'attention que j'éloignais les gens ; pas que ça me déplaise, loin de là. Les amoureux s'étaient cassés, ne restaient plus qu'un trio de petits vieux à cannes et lunettes et une ménopausée-pièce-pontée en chaleur qui semblait fondre du minou, totalement délaissé depuis trop longtemps. Et c'était pas qui allait lui tondre la pelouse, à celle-là.

Le chemin de gravier crissa à côté de moi, attirant mon attention. C'était pas trop tôt, dis donc! Quelle lenteur! Je claquais la langue alors qu'il déblatérait des excuses, pour ensuite me dire qu'il n'avait même pas ramener de quoi bouffer. Je vous présente l'inutilité, aka Nobu-chan. Quelle grande avancée : une petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité.

Je le laissais reprendre son souffle car il avait tout de même l'air de s'être dépêché pour arriver plutôt maintenant que dans deux heures. Au moins, dans sa stupidité, il avait du bon sens, ce qui n'était pas donné à tout le monde (et je ne visais aucunement les saletés de connerie de lycéen qui se pointaient en retard tous les jours sans trop s'excuser).

- T'as pas géré, là, t'sais? renchéris-je dans l'espoir de le faire culpabiliser.

Il n'en avait certainement pas besoin, son esprit trop limité pour comprendre le remord. Je soupirais en croisant les jambes, bras alignés tout le long du banc afin de ne laisser personne s'y asseoir. Pas même Nobu-chan, d'ailleurs, il n'échappait pas à la règle. Je savais qu'il n'allait pas tenter le diable, malgré ses familiarités, qu'il attendrait que j'amorce quelque chose. C'était à moi de prendre les devants.

Je réfléchis quelques instants en le laissant cogiter (c'en est que plus drôle ainsi). Je n'étais pas spécialement calé en bouffe dans le secteur, je n'avais pas pour habitude de manger de ce côté de la ville. Mais heureusement, j'avais un second plan ; dont le chauve payerait la note, inutile de le préciser.

- Bon, commençais-je en m'étirant. J'connais un p'tit yatai d'oden géré par une connaissance, entre l'centre ville et l'quartier pauv'.

Oui, une connaissance... Un très vieil ami plutôt, de presque cinq ans mon aîné, mais un ami tout de même. Sympa, baraqué, sexy mais hétéro et trop "gaga" de ses enfants. Il devait être ouvert, c'était bien l'heure de la bouffe - et malgré l'excellence de sa technique et la succulence de ses plats, il n'était pas assez populaire. La cause? Le manque de publicités volontaire : monsieur préférait avoir une petite clientèle qu'il connaissait plutôt que des milliards de clients dont il ne savait même pas le nom. Traditionaliste à la con.

Je me relevais, les mains dans les poches en tournant les talons pour commencer à m'y diriger. Il suivait, sans nul doute. Sans compter que notre... duo? attirait carrément l'intention. Atypique, hein? Bah alors mad'moiselle, c'est qu'on a peur de se faire agresser en rentrer chez soiiii? Pouffiasse de snobinarde au cul rempli de préjugés.

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Nobu Ueda
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Nobu Ueda
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Mer 1 Juin - 14:42
Pas de coup de raquette à l'horizon, donc. Une fois de plus, Nobu fut déstabilisé par la réaction relativement normale du Yakuza, son air énervé laissant place a un simple commentaire déçu qui fit naitre une pointe de culpabilité. Il imaginait aisement le grand brun passer ses nerfs sur quiconque aurait eu le malheur de lui adresser la parole pendant qu'il attendait. Pauvres passants, subir les attaques de la langue acérée du professeur alors qu'on voulait juste faire une petite balade dans le parc.

Il observa Nidô, qui s'était approprié le banc comme son trône personnel: il n'avait pas l'air de bouder plus que ca, signe que son retard était encore rattrapable.

Ratissant le désert qui lui servait de cerveau, Nobu essaya de réfléchir à un endroit où emmener le grand escogriffe sans risquer de se prendre une répartie acide en pleine poire. à quelque blocs, il y avait le "royal french coffee"- sans doute trop gay, Le flying scottman - pas de bouffe, un sushi-bar -trop bondé... Le professeur lui sauva la mise en proposant un yatai tenu pas "une connaissance", choix que Nobu s'empressa d'acquiescer dans l'indifférence de Nidô qui traça sans attendre son approbation.

Il rattrapa le professeur sans mal, et régla son pas sur de longues enjambées pour se maintenir à sa hauteur. N'ayant pas pour habitude de se soucier de ce que les autres pouvaient penser de lui - peu de chance après tout qu'il paraisse plus con qu'il ne l'était en réalité, le sportif était assez oublieux des regards interdits qui suivaient leur passage. Il se pressa contre Nidô pour laisser passer une petite femme qui serrait son sac à main en essayant d'éviter de croiser leur regard et remarqua que le yakuza la fusillait des yeux, semblant la maudire sur 25 générations. De près, le brun semblait un peu plus frais que la dernière fois, son visage moins tiré par la fatigue de nuits sans sommeil. Peur être avait-il réussi à échapper a son tortionnaire pour la semaine? En tout cas, il avait une meilleure tête, et son regard de tueur avait perdu de son impact - la dame s'en allait sans avoir l'air plus apeurée que ça.

"- Alors mec, comment ça s'est remis ton bras du coup ?" demanda-t-il sans s'écarter de son interlocuteur, inconscient d'empiéter sur son espace personnel. A vrai dire, travailler toute la journée à triturer les gens pour leur faire adopter une posture efficace pour leur entraînement lui avait fait oublier l'espace normal qu'il convenait de laisser.
"- T'as l'air d'aller mieux en tout cas. " puis, passant du coq à l'âne pour aucune raison apparente : " C'est qui comme connaissance ? Pas que ça me dérange mais si c'est un pote prof faudra pas trop compter sur moi pour taper la discute quoi..."
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Yoite A. Nidô
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Yoite A. Nidô
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Mer 1 Juin - 20:25

Bon, je devais l'avouer, je commençais déjà à m'amuser un peu. Parce qu'en regardant de plus près, ce garçon n'était pas... moche. Banal, sans doute, mais pas moche. Et carrément pas dans mon type de cible, mais la nouveauté, ça peut être pas mal. Cependant, je sentais, je savais que celui-ci, il allait falloir le travailler tranquillement au corps sans être brusque, mais en restant direct. Cette sortie-ci, trop tôt pour ce genre de rentre-dedans que j'adorais faire - l'idée de me prendre un râteau par un hétéro certifié ne me plaisait guère, mais j'adorais leur faire découvrir des plaisirs qu'ils n'avaient jusqu'alors jamais testés avec leur partenaire. Oooouh.

Pour l'instant, je me contentais de jouer mon rôle de tortionnaire sans en être vraiment un, au vue de la distance qu'il mettait entre nous, il ne semblait ni conscience de l'énervement potentiel qu'il aurait pu alimenter si j'avais était un réel yakuza de la vérité véritable, ni le gêne qu'il aurait pu créer à d'autre. Bon, après, il était si commun qu'il n'en était pas spécialement stimulant. Trop simplet, trop tout-le-monde. Embarrassé une jeune donzelle tombée sous son charme par un coup de foudre, oui, mais sinon...

Il se ressaisit et reprit un distance adéquat pour engager une conversation entre deux personne qui ne se sont rencontrées qu'une fois avant ce rendez-vous soudain. Il avait accouru pour me voir, et j'allais le titiller la dessus ce soir ; pas maintenant, trop tôt, pas assez décomplexé pour lui, il fallait que je le mette à l'aise avant de lui tirer les vers du nez. Et Kaho-chan était le candidat parfait.

- Je-
- T'as l'air d'aller mieux en tout cas, finit-il tout seul en me coupant la parole sans vergogne. C'est qui comme connaissance ? Pas que ça me dérange mais si c'est un pote prof faudra pas trop compter sur moi pour taper la discute quoi...

Je roulais des yeux, exaspéré.

- Ouais, mon bras va mieux, c'tait rien du tout. C'tait même pas toi qui m'vait fait ça, c'tait un con à moto. Et nan, c'pas un prof, c'un cuisinier d'quartier un peu trop bruyant.

Qui avait dit que je l'étais aussi? Tfeuh.

Je marchais sans écouter de réelle réponse avant de sortir enfin de parc, longer une première grande avenue puis des ruelles de maisons plus résidentielles ; habituellement, il se plaçait dans les environs, et s'il avait osé changer son lieu de travail, j'allais vraiment lui brûler son échoppe merdique en ruine. Pas question de me payer la honte, j'étais pas là pour ça.

Heureusement, il était effectivement là, sous un lampadaire, dans un coin assez silencieux et tranquille, mais à la vue des passants souhaitant se remplir la panse de ses délicieux plats. Je remarquais derrière les banderoles de tissus que quelqu'un d'autre était attabler. Et cette silhouette, je la croisais de temps à autre à cet endroit même : un vieux, tout petit, qui prenait toujours à emporté pour sa femme malade. Un chic type, doux et attentionné. Le genre de monsieur que tout le monde veut pour grand-père.

Je me frayais un chemin et dégagea le tissu pour une entrée fracassante.

- Eh, le vioque!
- Oh, le p'tit con! beugla t-il en lâchant ses ustensiles pour me faire une accolade au dessus des oden bouillantes. Ca fait une paye que je t'avais pas vu, dis donc! Les filles te réclament tout le temps, c'est gênant.
- Eh oui, j'du succès auprès des femmes, dis-je en riant et m'installant sans que l'on ne m’aie invité. B'soir Kaga-san, comment va la santé?
- Eh bien, les jeunes, je ne suis pas aussi enjoué que vous, mais ça va bien.
- Passez l'bonjour à vot'femme.
- Je n'y manquerais pas, sourit-il en nous saluant avant de partir.

Je reportais mon attention sur le cuistot, toujours en tablier, bandeau autour de la tête, bouc pas taillé. Il était plutôt baraqué et beau gosse (comme moi) pour ses trente-sept ans. Si j'avais eu la chance de chopper un type aussi canon que lui à l'époque, je crois que je l'aurais gardé sous clé - sa femme a vraiment de la chance, ça me faisait rager de jalouser une femme. Pfeuh. Il se tourna de nouveau vers moi, en souriant et invita Nobu-chan à s'asseoir.

- Salut, toi! lui dit-il. T'es un de ses élèves, non?
- C'est une connaissance, disons, répondis-je en ricanant.
- S'il t'emmerde, n'hésite pas à venir en parler à tonton Kahome!

Il bomba le torse.

- Moi? Jamais je n'os'rais, tu m'prends pour qui! riais-je. J'te présente Nobu-chan. Et lui, c'Kahome Toranosuke, ou Kahoyaji.

Il fit une grimace l'air bougon en relevant ma pique par un étirement des lèvres créant mon hilarité.


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Nobu Ueda
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Nobu Ueda
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Mer 1 Juin - 23:12
Le crane rasé se demanda vaguement pourquoi il avait servi d'infirmière si la blessure datait d'avant leur rencontre, mais laissa passer sa chance d'en savoir plus sur le motard. Après tout, il avait lui même proposé les soins, pas vraiment de raison pour que Nidô refuse son aide. Ptet que le motard n'avait rien à voir avec l'histoire aussi. Si le yakuza comptait lui raconter, il l'aurait fait ; en attendant, Nobu n'avait pas particulièrement envie de gâcher ce sympathique début de soirée plus qu'il ne l'avait déjà fait.

Il papota donc de choses et d'autres, principalement de sa journée, pas découragé par le silence indifférent de Nidô qui semblait perdu dans ses pensées. La route se fit peu à peu moins passante à mesure qu'ils s'éloignaient du parc, et ils finirent par s'arrêter devant une petite échoppe où le brun s'avança sans hésitation, suivi par un Ueda attentif.

Mais qu'est-ce qu'il avaient tous à le prendre pour un gosse, ces gars là? Nobu regarda le petit vieux qui s'éloignait en se demandant si les deux autres compères qui s'insultaient comme de vieux copains n'étaient pas eux aussi des ancêtres particulièrement bien conservés. Il observa Nidô pendant qu'il discutait: pas une ride en vue, il avait l'air d'avoir à peu près le même age que lui à quelques années prés. A moins d'être un vampire ou une connerie de ce genre là, il y avait assez peu de chance qu'il ai dépassé la trentaine. Le cuistot semblait vaguement plus âgé, mais à peine. Seules les petites rides d'expression au coins de son grand sourire chaleureux et de ses yeux rieurs laissaient transparaître les années. Avec sa p'tite beubar et son bandeau, il avait l'air d'un gars plutôt sympa, et pas mal habitué aux bizarreries du grand yakuza.

Le rire de Nidô le sortit de sa rêverie juste à temps pour entendre son nouveau surnom. Décidément il fallait qu'il trouve un moyen pour qu'il cesse de appeler Nobu-chan, c'était vraiment trop chelou de se faire donner des petites noms par un gars adulte.  Fort heureusement le cuisinier semblait trop occupé à bouder son propre surnom pour s'occuper des autres diminutif distribués généreusement par Nidô, et Nobu put donc s’asseoir sans rougir jusqu'aux oreilles -ce qui n'aurait définitivement pas eu l'air mignon pour un gars de son gabarit.

Il sourit à son tour en entendant une nouvelle fois le yakuza se bidonner comme un gamin, l'ambiance bon enfant écartant sa gène passagère. "Hey, enchanté Kahomé-san! Nan t’inquiètes il y a peu de chance qu'il m'emmerde, ça fait une paye que j'ai pas mis les pieds à l'école." Dit il en riant, avant d'ajouter " En fait, je lui sert d'infirmière quand il se fait rouler dessus par des motards". Il adressa un clin d’œil à Nidô, bien fait pour sa gueule, ça lui apprendrai à manipuler des pauvres gars innocents en leur donnant la peur de leur vie pour rien.

"Sinon, Paraîtrai que tu fais des Udons chanmé?" Les odeurs de nourriture lui mettaient l'eau à la bouche, et il se rendit compte qu'il avait vraiment la dalle.

Il s'installa confortablement sur le tabouret de la petite bicoque, observant le décors d'un air ravi. De petit fanions colorés étaient accrochés en guirlandes sur le haut du stand, et les plats chauffant sur les plaques embaumaient l'air d'une délicieuse odeur. Il se décala pour laisser la place au professeur de caler ses longues jambes, et remarqua plusieurs photos de famille punaisée sur l’intérieur des montants de bois qui maintenaient le auvent. Sûrement les filles dont il parlait plus tôt.
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Yoite A. Nidô
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Yoite A. Nidô
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Jeu 2 Juin - 11:20

Nobu-chan semblait être plus vivace qu'auparavant, la situation devait probablement le mettre plus à l'aise maintenant. Et puis, Kahoyaji avait un don pour décoincer les gens, que ce soit en leur parlant ou en leur servant l'un de ses superbes plats. D'ailleurs, j'essayais d'empêcher mon ventre de gargouiller bruyamment, la faim commençait à me creuser.

Aux paroles du garçon, je ne pu éviter un sourire de naître sur mes lèvres lorsqu'il énuméra le fait qu'il n'aille plus à l'école. Le truc, c'est que je pouvais toujours l'emmerder, la preuve était faite, il était devenu mon infirmière, d'après ses dires. Sans parler de la manipulation dont il était encore victime à l'heure sans qu'il ne s'en rendre compte. Et il mettra surement un moment à en prendre conscience, le pauvre petit. Dans une question muette, Kahoyaji me demanda des explications à laquelle je répondis par un haussement de sourcil significatif du "Oublie, rien d'bien grave".

- C'pas un 'blème de s'faire rouler d'ssus... commençais-je en parlant clairement en sous-entendu. Surtout par des motards.

Je ricanais de ma blague débile alors que le cuistot levait les yeux au ciel, comprenant clairement le sens caché de ma phrase. Nous nous connaissions d'assez longtemps, nous savions tout l'un de l'autre et n'avions aucun secret à cacher entre nous. Mon orientation sexuelle n'était d'ailleurs un mystère pour personne, quelque peu d'élève le savait, ou du moins s'en doutait et cherchait, pour la minorité, à le prouver. Ca ne me dérangeait pas puisque c'était la même rengaine chaque année ; et à chaque remise des diplômes, une poignée d'entre eux demandait à me revoir, ou me posait des questions sur ma vie privée à laquelle je répondais sans détour : après tout, il n'était plus mes élèves.

Par contre, je ne touchais jamais un élève que j'avais... Enfin, presque jamais. Pas l'école du moins. Je considérais que mon statut d'adulte et de confident ne devait pas être perçu comme un abus de pouvoir ou quoi que ce soit du genre, j'essayais un maximum de ne pas fricoter avec les élèves. Et les deux avec lesquels j'avais honteusement dépassé les bornes, c'était, pour le premier, lui qui m'avait dragué en dehors de l'école afin que je dépucèle, et le second avait eu un "problème" incontrôlable en fin de journée à régler... Loin de moi l'idée d'écarter toute responsabilité, j'en portais les conséquences, car je n'en étais malheureusement pas fier.

- Sinon, Paraîtrai que tu fais des Udons chanmé? dit le chauve, me sortant de mes pensées.
- Non, non, moi je fais des o-den, répondit Kahoyaji en épelant bien le mot.

On confondait souvent les deux mots, par leur consonance similaire, ce qui avait le don de faire le faire bouder. On ne pouvait pas lui en vouloir, ni à lui, ni aux client ; le bouche à oreille, c'est comme des rumeurs, c'est jamais très fiable, il fallait s'y faire donc.

Affamé, je pris la parole.

- Ok, 'lors moi, comme d'hab', mais 'vec tofu frit en plus.
- Parfait, je te fais ça!

Enthousiaste, il mit les légumes et les oeufs, dans la grande bassine en face de lui et posa la viande et le tofu sur plaque chauffante à côté pour laisser mijoter. Le bruit de la graisse frétillante réveilla mon appétit et le son qu'elle produisait sonnait à mes oreilles comme une douce mélodie. Oui, j'avais une grosse fringale.

- Et toi le jeunot, qu'est-ce que tu veux prendre?

Le vieux lui montra du doigt la toute petit carte posé non loin de ses coudes pour qu'il y jette un regard, avec les formules, les plats et tout le toutim. Je lui fis d'ailleurs un clin d'oeil pour lui signifier, une fois de plus, que je ne payerais pas l'addition ; il avait l'habitude, après tout, le peu de fois où je venais bouffer dans son taudis ambulant accompagné, je me faisais un invité, et Nobu-chan n'était pas une exception.


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Nobu Ueda
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Nobu Ueda
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Jeu 2 Juin - 23:37
La petite blague passa largement au dessus de la tête de Nobu, qui ne comprit ni le sous-entendu ni l'échange de regard. Peu importait, la bouffe avant. Il attrapa la petite carte sans se méfier, pensant avoir là une quête assez simple: commander de la nourriture pour son pauvre estomac. Mais dans sa naïveté, il s'était attendu à une carte basique, à savoir des photos avec des numéros ou au pire, un menu en hiraganas... et se retrouva donc bien coincé à faire semblant de lire les Kanjis. Quelle idée débile aussi- urgh. Il comprenait la moité, bien sur, mais ça lui aurai pris des plombes pour tout lire, et il avait faim.

Il reposa donc la petite carte plastifiée, et compta sur sa chance en commandant "... la spécialité du chef? Sérieux, j'y connais rien en o-den mec, fais-moi ce que tu veux." Dit-il en s’appliquant sur le nom du plat, oublieux du fait qu'il participait sans le vouloir aux sous-entendus grivois.
Déjà qu'a la base, il n'était pas très difficile niveau bouffe, là il aurait pu manger à peu près n’importe quoi tant que c'était prêt bientôt.

Le cuistot répondit par un thumbs'up et un "Ça marche!" enjoué, avant de s'affairer sur ses marmites. Nobu se tourna vers Nidô en attendant, observant que le Yakuza avait plutôt une belle gueule quand il ne faisait pas ses mimiques de psychopathe.

"T'a l'air d'aller mieux que la dernière fois n'empêche, passé une bonne semaine ?" Demanda-t-il, plus pour faire la conversation que par réelle envie de connaître les petits micmacs des profs et leur dernière idée en date pour martyriser les pauvres gosses encore coincés au lycée. Allez savoir comment ces gens-là pouvaient occuper leurs journée.

Même sans voir son tatouage, Nidô ne correspondait pas du tout à l'image qu'il se faisait des professeurs. À part peut-être un petit côté relou quand il l’appelait "mon petit", ou Nobu-chan, mais ne revenons pas là dessus. Il avait l'air réglo (autant qu'un Yakuza puisse l'être), pas comme un de ces sale type fourbes et manipulateurs. Bon ok, peut-etre que c'était pas parler pour parler, il était vraiment curieux de savoir comment ce mec occupait ses journées.

Kahome épargna au brun une avalanche de question bateau sorties d'un esprit sans génie en arrivant avec deux bols fumants, ce qui mit fin aux réflexions -ahem- du sportif.
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Yoite A. Nidô
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Sam 4 Juin - 21:14

Je laissais les deux zigotos parler en les regardant, remarquant que le jeunot galérait à lire les menus écrits à la carte - j'avais cru comprendre qu'il n'était pas une lumière et que l'école ne l'avait pas réussi, mais ça me faisait un peu de peine que ce soit jusqu'à ce point. C'était probablement une déformation professionnelle, l'idée de voir une personne en situation illettrisme ou d'analphabétisme, ça me désolait un peu quand même. Je lui aurais bien fait quelques cours pour passer le temps, mais je doutais qu'il accepte mon aide ; j'allais me contenter de passer quelques temps en sa présence pour me divertir, et nous verrions comment les choses évolueront.

Il était causant, du type à pas aimer les longs silences apparemment. Après, c'était marqué sur son visage ; ce garçon était un cliché du japonais de bas étage. Mauvais parcours scolaire, petit job, langage familier, un peu concon et je pouvais même parier qu'il aimait le tunning et que ses économies passaient principalement dans l'entretien de son engin automobile, quel qu'il soit.

- M'ouais, mieux que quand on s'est rencontrés, 'tout cas, répondis-je en riant.

Je n'avais pas spécialement envie de parler, donc je n'amorça pas sur d'autres questions ; et heureusement, car Kahoyaji nous servis en hurlant un "Bon appétit" enjoué pour que nous puissions entamer les plats fumants, brûlants devant nous, prêt à être dévorés : j'en salivais d'avance.

- Itadakimasu.

En joignant mes mains, avant de prendre mes baguettes et de manger goulument en commençant par les légumes. Dieu que c'était bon, ça, c'était la plus grande qualité de Kaho. Il était idiot, neuneu, vieux jeu et hétéro, mais la totalité de ses plats feraient fondre le plus stoïque des gastronomes du monde. Quelle chance d'avoir pour ami d'enfance un cuisinier, j'avais misé juste en le faisant chier lorsque nous étions des gosses.

- Avoue que ça t'avait manqué, me balançait-il, goguenard, appuyé sur son chariot à la con.
- Évidemment, répondis-je après avoir pesé le pour et le contre pour lui répondre honnêtement ou lui lancer une pique. C'tait pas vraiment l'cas y'a quelques années par contre...
- Hahaha! M'en parle pas! Je savais même pas faire cuire du riz!
- Et tu m'avais fait bouffer c'te mixture immonde là, au nouvel an...
- Quand ça? demandait-il, réellement surpris.
- Mais si, t'sais, quand on étais chez l'vieux qui avait trois gonzes.

Devant son air interrogateur, je réfléchissais.

- Mais si, t'sais, t'sais, attend... Le soir où on s'est faufiler sous l'grillage d'l'arrière court pour aller voir les feux d'artiffices, et que comme on avait pas l'droit et qu'i'avait des gens qui s'taient invités, y avaient annulé!
- Ah oui, ce soir-là! Il tapa dans ses mains en éclatant de rire. Je me souviens, je t'avais pas fait gouter une sorte de soupe de miel aux anguilles ou je sais plus trop quoi?
- Si... Et j'pas très envie d'm'en souv'nir, c'était...

Un frisson de dégout me parcouru. Le problème, avec Kahoyaji, c'était que lorsqu'il se ratait dans ses recherches de recettes, j'en faisais parfois les frais. Par vengeance, par sadisme, par perversité, j'en savais trop rien, mais lorsque nous étions encore "lycéens", ou du moins étudiants, il prenait plaisir à jouer le grand frère qui me martyrisait. L'avantage, c'est que j'étais plus intelligent, plus manipulateur, et plus inventif que lui ; mes vengeances avaient toujours eu le don de le traumatiser - la preuve était faite qu'il refusait maintenant catégoriquement de rentrer dans mon appartement, mon terrain de chasse, celui où je connaissais tout.

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