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• Simple man • [G. Kaede → Hellmuth B. Sellæg]

Anonymous




Invité
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Mer 20 Mai - 13:21
[HRP :: Désolé, je n'ai pas encore coder mes fiches pour ce forum, j'éditerais quand ce sera fait n.n En espérant que ça te convienne...? Parce que je ne suis pas doué pour entamer les rp : /]


Gikan dort avec son portable. Pas parce qu'il y est complètement accro... En fait, c'est pour sentir vibrer son réveil près de sa tête. Ce jour là, il est dix heure et demi quand ça arrive. Gikan sent quelque chose vibré près de lui, il ouvre les yeux doucement. Il soupir du nez et se redresse. Comme à chaque fois qu'il se réveille, il n'entend rien, sauf peut-être un murmure lointain ? Mais il ne sait pas se que c'est. Tout du moins, jusqu'à se qu'il passe ses appareils derrière ses oreilles et les allumes. Le vague bruit qu'il avait cru entendre était en fait le chat de sa voisine du dessus, qui faisait ses griffes sur le mur. Gikan frotta son visage et grimaça. Il fallait qu'il se lève, qu'il se prépare... Il avait du travail dans l'après midi. Il était en boxer, il dormait toujours comme ça. Il baissa la tête vers ses pieds, lâcha un soupir et étendit les bras vers le haut pour s'étirer. Il se leva, enfila un bas de survêtement, un t-shirt un peu rapiécer... Puis il alla se faire un café. Pendant qu'il coulait, Gikan se roula une cigarette. Il n'aimait pas fumer des blondes. Il trouvait que le tabac à rouler avait meilleur goût. Il se servit un café une fois celui-ci passer dans le filtre. Son appartement n'était pas très grand, mais il avait un petit balcon. C'était toujours là qu'il fumait le matin et buvait son café. Il aimait bien, ça faisait partit des choses simple qu'il affectionnait. Assis sur le bord de la fenêtre, il sirotait le breuvage noir en se délectant de son tabac. Dans sa gorge, la fumée ne briserait jamais sa voix.

Il avait en quelque sorte ces petits rituels de célibataire... Après la clope et le café du matin, c'était la salle de bain. Il prit une douche dans un certain silence, il n'avait jamais eut l'occasion de se laver en entendant clairement le son de l'eau couler sur sa peau, ou s'écouler dans le siphon. Pour lui, ce n'était qu'un lointain bruit un peu sourd et sans différence avec bien d'autres. Ça le frustrait un peu, mais il avait l'habitude. Une fois qu'il était sec, il s'habillait. Ce jour là, c'était un sweet noir à manches trois-quart et un pantalon cargo vert kaki. Et puis ces baskets en toile, il faisait suffisamment chaud pour les mettre, il serait plus à l'aise. Il lui restait un peu de temps avant de partir travailler, un peu plus d'une heure avant son départ. Il attrapa un cahier qui était ranger dans une étagère à côté de son canapé, enfila son casque pour mettre de la musique, assez bas. Et puis il écrivit quelques pages. Il se faisait une petite histoire, juste pour lui, quand il avait le temps. Ça n'avait pas de but, sauf pour lui. C'était seulement pour se faire plaisir, rien de plus. Personne ne savait qu'il écrivait, et ce n'était pas publier sur internet. Il n'aimerait d'ailleurs pas que je vous dise de quoi parlaient ces lignes. Aussi, je ne vous en parlerais pas. Il était bientôt l'heure de partir après ça. Il avala du pain de mie et une tranche de jambon, enfila une veste légère et quitta son apparemment en prenant soin de le fermer. Il avait toujours son casque sur les oreilles. La musique qui tournait l'envahissait peu à peu. Il en connaissait les paroles par cœur, et déplorait un peu de ne jamais pouvoir essayer de les pousser. Il descendit les escaliers quatre à quatre et se dirigea vers la station de métro la plus proche. Il devait se rendre au centre-ville. On avait solliciter ses compétences pour la mise en place d'un concert dans un bar, qui aurait lieu le soir même. Dans le métro, il regardait un peu les gens, mais Gikan était surtout absorbé par se qui lui passait dans les oreilles.

L'homme ne prêtait pas attention à la voix féminine qui annonçait les stations de métro, il les contait, ça lui évitait d'être concentrer sur trop de sons à la fois. La station du centre-ville arrivait, il se redressa, attendit que la porte s'ouvre pour descendre. Il remonta à la surface aussi vite qu'il put, marcha dans les rues, ils y avait beaucoup de monde dehors. Normal pour un samedi ensoleillé en fait... Il entra dans le bar qui avait commanditer ses services, il ne mit pas longtemps avant de retrouver son collègue. Il se dirigea vers lui après avoir fait un signe de tête à l'homme derrière le comptoir. Tout en marchant, il enleva son casque, éteignit sa musique. Puis il salua l'ingénieur son dont-il était l'assistant. Il ne tarda pas à se mettre au travail. Il portait des câbles, les branchait... Ça n'avait pas l'air bien passionnant, mais le groupe viendrait faire les balances quand tout serait prêt. Et il resterait toute la durée du concert, pour les réglages durant les morceaux.

Ils avaient fini les premiers branchements, il sortit son porte monnaie et son petit carnet de sa poche. Il conta ses pièces, et écrivit sur son carnet : « Bonjour, puis-je avoir une limonade s'il vous plait ? » Il s'avança vers le bar, s'assit sur un tabouret du comptoir et montra son carnet au serveur. Il commença à rouler sa cigarette, il pourrait aller fumer, il avait bien le droit de faire sa pause non ? Ça faisait trois heures qu'il avait commencer son travail. Le serveur lui posa son verre devant lui, il lui fit un merci de la tête posa les pièces dû sur le bois du bar, et se leva pour aller fumer dehors. Il s'adossa contre le mur, sortit son briquet de sa poche et le déclencha pour produire une flamme, qu'il dirigea vers sa cigarette pour l'allumée. Il tira une longue bouffé et recracha la fumée. Il regarda un peu en face de lui avant de boire une gorgée dans son verre. Mmh... Il regarda en l'air, il devait être aux alentour de seize heure, vu la position du soleil. Il tira une nouvelle fois sur le fin tabac qu'il avait avait rouler dans une feuille, entre ses doigts.

Ça avait beau être simple... Il aimait bien s'adonner à ce genre de chose. Il sentit le vent sur son visage, il ferma un peu les yeux et laissa échapper un long et doux sourire. Oui. C'était bien comme ça.
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Mer 20 Mai - 17:54

J'étais sorti d'un pas las du bâtiment bétonné et le laisser filer derrière moi, me frottant les yeux en direction de la gare. J'avais eu, ce matin-là, un rendez-vous avec un conseiller à neuf huit heures et demi du matin et comble de la joie, j'avais du prendre le train et comble de la joie, j'étais de ces personnes incapables de dormir dans les transports en commun. Heureusement que j'avais un bouquin d'Agatha Christie dans mon sac à dos pour passer l'heure de trajet en baillant.

En effet, je n'étais pas un adepte des grasses-matinées, mais cela n'empêchait pas à mon lourd sommeil de bénéficier de quelques bonnes et longues heures. Et me réveiller à presque cinq heures du matin pour aller trouver une conseillère effrayant à la forte voix afin de signer trois papiers en vingt minutes, c'était rude. J'avais de la chance que le shikansen était le train le plus rapide du Japon, sinon, j'aurais passé toute la journée dans ce truc.

Enfin arrivé à destination, je comptais rentrer chez moi pour grailler une petite sieste sur le sofa, ce que je fis sans attendre. Quand je m'étais allongé comme un chat dans les coussins, un soupir de bien-être m'avait échappé et je m'étais écroulé d'un coup. C'était sans compter la sonnerie de mon portable retentissante dans toute la pièce, bien calée sur le tabouret à côté de mes oreilles, qui en profita pour me réveiller. Je décrochais, à moitié dans les pommes.

- Chiregu-san? dit ma collègue que je reconnaissais au bout du fil. C'est Takeshita Hitomi. Mm, je voulais si tu voulais venir boire un verre au bar, en ville tout à l'heure, avec Tôdô-san et Mikado-san?
- Euh, mm, oui, pourquoi pas, répondis-je sans réfléchir en me grattant la tête.
- Super ! s'enthousiasmait Takeshita-san. On te retrouve près de la fontaine de Gazônou, dans deux heures. Il y aura un concert ensuite! A toute à l'heure!

Je venais de faire une bêtise et je n'arrivais à savoir si je devais décommander ou non. Cependant, je n'avais pas envie de faire faux bond à mes collègues et la jolie Takeshita Hitomi-san. Au centre, nous étions deux garçons et deux filles, et notre relation s'arrêtait aux termes du travail ; même si la mignonne petite brune qu'elle était me plaisait, je devais l'avouer.

Il était presque treize heures, je décidais alors, soupirant, de manger un pauvre sandwich qui traînait dans mon frigo avant d'aller me changer pour paraître plus décontracté et aller les rejoindre. Je n'avais l'habitude de ce genre de sorties, préférant largement rester seul qu'avec une petite bande, mais malgré tout, je fus assez content.

Nous étions entrés dans un bar qui coupa court à ma joie. Il n'était pas sale, ni mal fréquenté à proprement parlé, ni même bondé, mais je ne m'y sentais pas à l'aise. Et après s'être installés à une table quelconque, Takeshita-san et Tôdô-san burent comme je n'avais jamais vu des femmes boire, alors que je me contentais d'un pauvre jus et mon collègue masculin d'une petite bière.

Il ne leur fallu qu'une demi-heure pour être pompettes, ce à quoi proposa Mikado-san pour les raccompagner vu qu'il les avait amené en voiture, en me demandant de l'attendre pour passer le concert ensemble. C'est lorsqu'ils sortirent tout les trois que je me rendais compte que j'étais seul dans cet endroit oppressant où finalement, la lumière n'était pas assez forte pour que je m'y sente bien.

Ayant la sensation de m'étouffer, je me dirigeais vers les toilettes pour me mettre de l'eau sur le visage et me regarder dans le miroir. Je n'avais peut être pas la chance passer du temps avec celle que je voulais, mais j'allais rester la soirée avec le nouveau kinésithérapeute du centre médical, qui, lui aussi il fallait l'avouer, était mignon avec ses petites mèches rouges.

Je revins vite à la réalité en claquant la porte des toilettes pour me soulager, mais... Au moment de ressortir, je tirais la porte, rien ne se passait. Il n'y avait pas d'espace ni en haut de la porte, du en bas, c'était fermé. Je poussais aussi, commençant à paniqué ; je n'étais pas claustrophobe, mais j'étais quelqu'un qui avait très vite peur, je n'avais juste pas envie d'être coincé là. Les larmes aux yeux, je donnais quelques pauvres coups devant moi, ne voulant pas causer du tord en fracassant l'ouverture bloquée à coup de pieds.

- A l'aide!! Je suis coincé, s'il vous plaît!

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Jeu 21 Mai - 5:58
Gikan rouvrit les yeux lorsque le vent cessa de caresser son visage. Il faisait chaud, mais il se sentait bien. Il termina sa clope, la posa dans le cendrier en prenant soin de bien l'écraser, puis il termina son verre et rentra à nouveau dans le bar. Il déposa le verre sur le comptoir et sembla assez pensif. Il y avait un truc qui lui tiraillait le bas du ventre. Sa vessie en fait. Il regarda ses collègues. Ils ne lui en voudraient pas s'il prenait cinq minutes de plus, n'est-ce pas … ? Après tout, ils avaient presque fini non … ? Il les regarda gêner. Et se dirigea discrètement vers les toilettes. Il regarda à droite à gauche. Personne. A si... il y avait une porte fermée. Il resta debout un moment... Il ne pouvait décemment pas... oh il fallait bien non... Il entendit un bruit de percutions. Il tourna la tête alerte... Qu'est-ce que...

« À l'aide !! Je suis coincé, s'il vous plait ! »

Oh... Gikan lâcha un soupir soulager, ou presque, il avait toujours autant envie de pisser... Il attrapa son carnet dans sa poche et griffonna rapidement un petit mot dessus. « Je vais chercher de quoi ouvrir.» Il glissa le papier sous la porte, regarda bien comment celle-ci était posée et s'éloigna pour aller chercher de quoi ouvrir. Il leva un sourcil en avançant. Il avait entendu ça et ne s'était même pas poser de question... Si quelqu'un avait besoin d'aide... il fallait l'aider s'il le pouvait. Il arriva près de ses collègues qui sirotaient tranquillement une boisson. Ceux-ci lui firent un signe de tête l'invitant à les rejoindre. Gikan déclina poliment de la tête, et attrapa un tourne vis, en montrant les toilettes. Peut-être qu'ils ne comprendraient pas... Il leur expliquerait après. Il retourna en direction du malheureux coincé et se posta devant la porte. Il la regarda un instant... Il y avait tout de même quelques vis à retirer, ça allait prendre un certain temps... Du coup, il reprit son carnet et rédigea un autre petit mot. « Soyez patient et ne paniquez pas. Ça risque d'être un peu long. »

À nouveau il glissa le papier sous la porte, à nouveau il observa celle-ci. N'y avait-il pas plus rapide que de tout dévisser... ? Sur cette pensée, il commença sa nouvelle tâche. C'était bien beau de vouloir être héroïque... Mais il y avait peut-être plus simple non … ? La première vis tomba, il la mis de côté. En plus, il faudrait tout remonter après... Ce serait surement au moins aussi long. Gikan est parfois un peu bête. Il s'arrêta. Il avait peur de faire une énorme bêtise en faisant ça. Il commença à se mordre la lèvre. La quatrième tomba. Il en restait autant. Le patron allait surement lui demander de payer la réparation... Enlever la serrure n'était peut-être pas une bonne idée... Il fronça les sourcils, il se sentait un peu mal. Il la remettrait après tout ! Haha... Ça ne lui vaudrait pas la prison hein... ?! La dernière vis tomba, il tira un peu sur le boitier de la serrure et poussa doucement la porte. Il détourna le regard... Un peu honteux d'avoir la serrure dans la main.

Il jeta vers l'homme un regard en coin et lui adressa un sourire gêner. Puis Gikan s'écarta sur le côté pour le laisser passer. Il reprit son carnet pour y écrire. « Ne racontez pas ça au patron s'il vous plait. » Il lui tendit le papier sans oser le regarder dans les yeux. Puis il entreprit de remonter la serrure. Il y mettait du soin afin que personne ne le remarque. Il mit encore une dizaine de minutes avant de terminer son entreprise, puis il rédigea un petit mot qu'il colla sur la porte. « Serrure capricieuse. » Il mit le tourne-vis dans la poche arrière de son pantalon et s'éclipsa dans un toilette. Il prit son visage dans ses mains et lâcha un grognement affreux, qui venait de son ventre. C'était un des rares sons qu'il arrivait à produire et c'était trop étrange pour être apprécier. Il était affreusement gêner par se qui venait de se passer. Il avait à peine regarder l'homme. Il savait juste que celui-ci était plus grand que lui, avec des cheveux longs châtain foncé... Et c'est tout. Gikan secoua la tête et se décida enfin à faire ce pour quoi il était venu à l'origine. Il ouvrit sa braguette se tourna et soulagea sa vessie.

Avant de ressortir il se frappa le front de la paume de la main. Il allait falloir qu'il affronte le monde en sachant se que lui venait de faire... Et il y avait une personne au courant. Il mordit sa lèvre et sortit. Il se planta devant le miroir et se pencha pour se lavé les mains. Il lâcha un soupir du nez. Bon... Au moins, l'homme avait put sortir des toilettes...

Gikan était stresser... Il se roula rapidement une autre cigarette et ressortit pour aller fumer. Il se mordillait la lèvre nerveusement. Repassant devant ses collègues, il leva sa cigarette pour leur indiquer qu'il allait encore fumer. Ils n'avaient eux-même pas reprit leur travail. A nouveau dehors il inspira à fond et souffla doucement.

Aller Gikan... Reprend toi, tu n'as rien fait de mal ! Tu as juste rendu service à quelqu'un, et tu as tout remis en place tout va bien. Aller, allume ta clope.. arrêtez de trembler mes mains s'il vous plais. Bon sang, je déteste paniquer pour rien... Et il n'y a rien à faire en plus. Si je pouvais je hurlerais !!

Il ouvrit la bouche comme pour crier mais rien ne sortit. Ça le frustrait... Et cette frustration le calmait un peu. Son stresse redescendit. Il savait qu'il était ridicule à réagir de la sorte... Il alluma sa cigarette, il sentit la dernière pointe de stresse redescendre. Il tourna la tête pour regarder dans le bar, espérant y retrouver l'homme.

En fait, j'aimerais quand même savoir à quoi il ressemble. Comme ça, si je le recroise, je pourrais me cacher. Il a dû me trouver affreusement étrange. Oh tient, je t'envoie des petits bouts de papiers, et j'oublie de préciser que c'est parce que je suis muet. Il va me prendre pour quoi... ? J'espère qu'il ne passe pas la soirée ici... Je serait bien embêter de retomber sur lui.

Gikan tira sur sa cigarette et recracha à nouveau la fumée. Bon sang... Tout était si simple depuis qu'il c'était levé, et là... !
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Anonymous




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Jeu 21 Mai - 15:56

Je stressais, mon taux de transpiration accroissait à vitesse grand V alors que je m'affolais dans l'espace restreint que j'avais. Les yeux mouillés, embués par les larmes qui commençaient à tomber, je continuais de taper dans l'espoir qu'on m'entende. Et si personne ne venait? Et si je restais là toute la journée, toute la nuit? Et si j'y mourrais de faim?

Ma panique grandissait à tel point que je ne voyais pas du tout le papier se glisser entre mes jambes, au sol. Je ne le vis que lorsque j'avais baissé la tête en y posant le sommet contre la porte, résigné, pleurant comme une madeleine. Je le ramassais et une vague de soulagement s’empara de moi ; au moins, quelqu'un m'avait entendu et allait m'aider, il fallait que je m'arme de patience.

Je trouvais ça étrange que l'on ne me parle que par morceaux d'écriture, car le second bout arriva un peu après le second. Comme j'étais à ce moment là, assis par terre avec le papier froissé dans la paume, j'avais une vu sur le très mince espace entre le sol et la porte. Une ombre été apparue pour glisser le message suivant qui me demandait de patienter ; que pouvais-je faire d'autres? Je serrais le tout dans ma main, en prenant soin de camoufler mes hoquets e mes sanglots dans mon bras, jambes repliées contre ma poitrine.

De cliquetis parvinrent à mes oreilles, et la porte faisait un étrange bruit... La personne derrière elle serait en train de la dégonder? Sérieusement? Il devait bien y avoir plusieurs solutions, et pourtant... Ca devait être une jeune fille, ou quelqu'un de frêle, mais d'intelligent dans ce cas, pour ne pas s'exciter comme un taureau sur l'entrave.

Puis, elle s'ouvrit enfin. Je me levais d'un bond, les larmes roulant toujours sur mes yeux, alors que j'étais prêt à m'enfuir à toutes jambes. Je passais en cachant mes yeux mais je m'arrêtais devant l'air honteux de l'homme qui me parlait via son carnet. Il était plus petit, avec des cheveux attaché en une petit queue de cheval, très typique. Je voulais tendre la main vers lui, lui dire que je ne dirais rien, que je m'excusais, que je le remerciais, mais mes jambes se dérobèrent.

En trombe, je sorti des toilettes, puis du bar pour courir rapidement vers un point inconnu, tentant de me calmer. Il me fallu quelques minutes pour m'arrêter et reprendre mon souffle dans une petite rue déserte. Je me frottais énergiquement les joues, les yeux, ravalant ma peur pour que mon cœur cesse de battre à tout rompre ; il allait sortir de mon corps à cette allure là, et ce serait problématique.

Un sentiment de culpabilité me submergea, un frisson en suivit. Je ne l'avais même pas remercié, quel lâche j'étais... Peu de personne avait eu le malheur de voir cet état, froussard que j'étais. Un mec qui ne se mettait jamais en danger et que le noir pouvait lui créer des dysfonctionnements urinaire... Je me claquais le visage pour ne pas repleurer de honte. Non, je n'allais pas être lâche encore une fois.

Décidé à voir mon sauveur, je pris ma tête la plus concentrée pour marcher assurément, poings serré vers le bar que j'avais fui un peu plus tôt. En arrivant, devant celui-ci, il était là. Je le reconnaissais, mon bienfaiteur, avec une cigarette coincée entre ses lèvres et un air honteux sur le visage. Pendant un moment, j'ai eu envie de faire demi-tour, mais je pris mon courage -très, très petit courage- à deux mains pour m'avancer vers lui et lui tapoter l'épaule.

- Euh, hum.

Ok, superbe entrée en matière. Ma gorge se coinçait, le type devait me prendre pour un débile qui ne savait pas enchainer deux mots. Je n'arrivais même pas à le regarder ; le courage était déjà parti, il n'avait pas fait long feu. Je pris alors une grande inspiration et releva les yeux pour le fixer et enfin faire une pauvre suite de mots.

- Eumh, merci pour tout à l'heure, dans les toilettes... je me tripotais les doigts, carrément, gêné et rouge de honte. Et je suis désolé...

Fourrant une main dans la poche de mon jean, je lui tendais alors les deux papiers froissés qu'il m'avait passé à ce moment-là. Je ne savais pas pourquoi je les lui rendais, mais je sentais que ça le soulagerait... Ou pas. Ou il le prendrait mal, il fallait que je le rassure..! J'agitais les bras, un peu paniqué, les larmes réapparaissant aux coins de mes yeux.

- J-Je me disais que vous vouliez les r-récupérer... C'est p-pas que je les veux pas, hein, au contraire! Enfin, je veux dire, l-les garder comme ça, c'est un peu bizarre, je... Je dois vous paraître étrange, je suis désolé... Pardon...

Quelle honte...



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Ven 22 Mai - 4:45
L'homme était sortit des toilettes sans le remercier. Il avait eut l'air au moins aussi gêner que lui par la situation. Gikan avait trouver ça bien, plutôt positif en fait. Il c'était enfuit au moins aussi vite que lui. S'il n'avait pas été gêner, peut-être qu'il aurait trouver ça drôle à regarder de loin. De très loin même.

Gikan était dehors, il fumait, la tête tourner vers l'intérieur en essayant de repérer le dit homme. Mais il ne le voyait pas. Il était peut-être partit, il trouvait ça bien. Au moins, il ne le recroiserait pas de si-tôt et il n'aurait pas besoin de rougir toute la soirée. Puis il grimaça légèrement en coin. Cependant, il ne saurait jamais à quoi il ressemblait, et il ne pourrait pas fuir en le voyant de loin s'il le recroisait un jour.

Je sentit une main me tapoter l'épaule et je me retourna lentement. Si ça avait été un collègue, je l'aurais vu arriver. J’ouvris mes yeux un peu en grand et eut un geste de recule en voyant qui me faisait face. Mon dieu non ! Il revenait me hanter ! Je tourna la tête et me plaqua contre le mur. Je devenais rouge de honte, je le sentais. Une petite boule de panique se fit un creux au fond de mon estomac. Puis je l'écoutait me remercier. Je lui adressa un hochement de tête gêner. Il était... au moins aussi rouge que moi. Je remarqua qu'il mit sa main dans sa poche, puis il me tendit deux morceaux de papiers. Je reconnu ceux que je lui avait adresser. Je fronça les sourcils. Personne ne me rendait jamais mes messages, je trouvait cela étrange. La plupart du temps, ils finissaient à la poubelle sans sommation. Je les prit doucement et les regarda un instant. Il avait dû trouver cela étrange... Je l'écoutait à nouveau, mon calme était un peu redescendu et je le regardait dans les yeux. Si j'étais doter de parole, je pense que je cafouillerait au moins autant que lui. Je ne put réprimer un sourire. Il n'avait pas l'air méchant après-tout. Je mit ma cigarette dans un cendrier, puis attrapa sa main pour y poser les papiers. Sa main était douce... Plus que les miennes. Dans la poche avant de mon pantalon, je saisie mon crayon et mon carnet pour y griffonner quelques mots confus.

« Ne vous excusez pas. Il n'y a aucun mal. Vous pouvez les garder si vous le désirez. »

Je lui montra le carnet pour qu'il lise. Puis je l'observait, pour me mettre correctement son visage en tête. Je me mit à rougir sans le vouloir. Mince, c'était d'une impolitesse... Il devait croire que je le dévisageait pour de mauvaises raisons... Oh, s'en était une... Je mordit ma lèvre inférieur et reprit mon carnet pour y griffonner encore quelques mots.

« Je me sent terriblement honteux d'avoir fait ça. Je trouve que c'est gênant. Je dois vous paraître étrange. »

Étrange parce que je ne parlait pas, que je rougissait comme une pucelle, et que je lui racontait n'importe-quoi. J’inspirai lentement et continua d'écrire.

« Ce n'est pas une très bonne entrée en matière. »

Si je pouvait parler, ce serait tellement plus facile. Je pourrais m'exprimer comme je le désir. J'imagine qu'il ne parle pas la langue des signes... Sinon bien sure, je pourrais lui parler avec presque autant de faciliter que tout le monde. Mais si je me met à signer et qu'il ne comprend pas, il va surement me prendre pour un fou qui fait des gestes mal adroit et incompréhensible avec ses mains. Bien, continue d'écrire alors...

« Je m'appelle Gikan Kaede. Je travail ici ce soir pour un concert. »

Je lui montra à nouveau le carnet et lui tendit la main. Il m'a fallut une certaine confiance intérieur pour faire ça. Mais je n'aime pas laisser une mauvaise impression de moi... Et puis. Il n'avait pas l'air méchant, ou agressif... Je crois que je pouvais lui tendre la main sans risquer de me la faire arracher. Il ne m'inspirait rien de mauvais. Peut-être que je ne voyais pas facilement le mauvais dans les gens... Mais celui-ci avait l'air très bien. Je regarda son visage avec un sourire et sentit le rouge remonter sur mon visage. Mon dieu... Très bien. Qu'est-ce que... ? Je mordis un peu ma langue honteux de ma pensée. Flûte...
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Invité
Invité
Lun 25 Mai - 18:29

Les secondes me paraissaient être de longues minutes, je n'osais ni relever la tête, ni parler pour comprendre ce que mon interlocuteur avait à dire. L'envie de me jeter sur la route pour m'enfuir d'ici vite fait bien fait m'accapara, mais cela aurait été d'une impolitesse et un irrespectueux remerciement à l'égard de mon sauveur. Ainsi, laissant mes doigts agripper mon jean sans ménagement, je restais devant lui, les pieds rentrés et la queue entre les jambes si j'en avais eut une.

J'entendais l'homme bouger, mais je n'osais pas relever le menton pour lui faire face ; cependant, d'après ce que j'avais cru comprendre, j'étais obligé de le voir puisque selon tout vraisemblance, je ne pouvais pas l'entendre. Je compris qu'il m'avait remis les bouts de papier dans la main et, surpris, je me redressais un peu regarder le carnet qu'il tendait.

Il y disait que je pouvais garder les messages... Je retins un sourire et me mis à plier délicatement les morceaux de papier blanc pour les fourrer dans mon porte-feuille, soigneusement ranger pour ne pas les perdre. C'était probablement bizarre et excessif comme façon de faire, mais je tenais à me souvenir que quelqu'un m'avait aidé ; je faisais souvent ça, à Bangkok, quand une main charitable se tendait devant moi, j'en prenais soin comme la prunelle de mes yeux.

Je secouais les mains et la tête négativement lorsqu'il marquait la suite. Certes, c'était une rencontre pour le moins originale et pas non plus des plus sympathiques, autant pour lui que pour moi. Mais il y avait pire, et il n'y avait rien de honteux à aider quelqu'un dans le besoin... En revanche, ce qui était honteux c'est d'avoir pleurer comme une madeleine et de mettre enfui  toutes jambes juste après... Je rougis en y repensant.

- N-Non, pas du tout, commençais en inspirant profondément pour essayer de ne pas bégayer chacun de mes mots. Je vous remercie de m'avoir secouru, c'était noble de votre part...

Il s'inclina comme le voulait les coutumes de bienséances japonaises. En me redressant, un tout petit plus confiance qu'avant, je décidais de le regarder. Il était un peu plus âgé que moi, vers la trentaine, et ses cheveux attachés grisonnaient doucement. Son visage étaient typiquement asiatique même si sa taille dépassait la moyenne générale ; mais il avait un air assez doux qui me confortait... Je me sentis un peu plus à l'aise.

L'homme se présenta, à l'air gêné. Heureusement, mon oncle m'avait appris à lire le japonais, mais je n'en connaissais pas les mots les plus compliqués sans parler de ceux utiles à mon travail. Par contre, j'avais appris à parler le vieux japonais, et les mots et phrases les plus complexes sortaient souvent de ma bouche, sans vraiment le faire exprès.

- Enchanté, Kaede-san, dis-je doucement me rappelant des règles de politesse. Je me nomme Hellmuth Bjørn Sellæg. Mais vous pouvez m'appeler Hellmuth.

Je tentais de sourire chaleureusement, sans savoir si je tordais juste ma bouche hideusement ou si ça le rassurait... Je souriais facilement, mais froussard que j'étais, me mettre proprement à l'aise n'était pas chose facile. De plus, il semblait vouloir faire ma connaissance, et son air gêné ne m'aida pas, il m'envoyait son propre embarras, me faisant vaguement rougir.

- Hum, je... Euh... tentais-je en premier lieu, me grattant la nuque. Je ne sais pas si je suis prompt à rester ce soir, les foules de concert me mettent un peu...

Je n'arrivais pas à finir ma phrase et pourtant, je voulais lui dire sans le vexer que je ne comptais pas rester. Ma propre idiotie me fit sourire ; quel andouille je faisais, sérieusement. Vingt sept ans, quatre pays visités et toujours pas capable de traîner au milieu d'une foule excitée.

- En réalité, les masses de gens qui crient me font un peu peur... Beaucoup peur.

Mes doigts s'enroulèrent les uns autour des autres sans mon accord, tout comme mes joues qui s'empourprèrent honteusement. Il n'y avait rien d'étrange à ne pas aimer les gens agglutinés, je ne le savais que trop bien, mais de là à en avoir peur... Je ris soudainement nerveusement, un peu à bout de nerfs car mon calme s'était envolé ; j'étais fébrile, des spasmes me parcouraient le corps, on aurait dit une brosse à dents électrique.

- Pour tout vous dire, même le bar me rend nauséeux... murmurais-je. Mes collègues m'ont forcés la main mais ils ont dus repartir, et maintenant, je suis tout seul à les attendre et ça ne met guère en bonne forme...

Mais qu'est-ce que je racontais? Comme s'il avait envie d'entendre ma vie ; ce n'était pas un barman dont le cliché subsistait qu'il écoutait ses clients lors du déballage de leur vie, après tout. Surement à cause de l'air doux et du fait que je savais que l'homme ne parlait pas, ça me mettait dans une sorte de confiance envers lui... Mais ça n'était jamais agréable d'avoir quelqu'un parlant en boucle de ses problèmes sans pouvoir en placer une, à ses dépens. Je reportais mon attention sur le trottoir entre mes chaussures.


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Mar 26 Mai - 18:20
Pourtant, il lui avait tendu la main... Il était persuader que dans les autres pays ça se faisait. Alors que le dénommer Hellmuth s'inclinait comme l'indiquait la coutume, Gikan remit sa main sur le côté de son corps et s'inclina lui aussi. Il n'était pas offusquer qu'il refuse sa main, il comprenait bien que ce n'était pas pareille pour lui. Après tout, il n'avait plus l'air de venir d'Europe. Son nom semblait venir des pays nordiques, mais Gikan n'aurait sût le déterminer avec exactitude. Ce qui ne lui été pas apparue tout de suite, mais qui maintenant lui paraissait évident puisqu'il y était confronter avec plus de calme... C'est qu'il lui parlait par écrit... Et qu'il ne comprendrait peut-être pas tout, bien qu'il semblait comprendre jusque là. Peut-être devrait-il éviter les kanji, en tout cas les plus compliquer. C'était un peu moins son habitude, mais il pouvait très bien écrire en hiragana, il les comprendrait plus facilement, il avait tout de même l'air de connaître un peu plus que les rudiment du japonais.

Gikan était un peu surpris, il regarda les mots qu'il avait écrit sur son carnet et se demandait comment l'homme avait pu supposer qu'il lui demandait s'il rester pour la soirée, les caractères utilisés ne portaient pourtant pas à confusion. Et même s'il n'avait pas poser la question, l'information sembla lui faire un peu peine. Gikan comprenait bien qu'on puisse ne pas apprécier les foules ou les agglutinements d'être vivants. Alors il ne le reverrait surement pas ? Il hésitait entre en être heureux ou triste.

Lui avait l'habitude de ce type d'ambiance, ça arrivait souvent qu'il travail dans les bars, ça ne le dérangeait plus en fait. C'était en quelque sorte devenu son lot quotidien. Pourtant, c'est vrai qu'il n'aimait pas particulièrement ça. Au début, ça avait été dur pour lui de s'accoutumer à tout ce bruit, car s'il avait choisit ce travail, c'est déjà parce qu'il ne se serait pas vu faire de longues études, et puis, il avait penser que ce serait une façon assez simple d'avoir accès à du son, de la musique. Il avait partiellement eut raison. Mais pas entièrement, ce n'était jamais des écoutes dont-il pouvait pleinement profiter et parfois ça le gêner, mais il avait apprit à se mettre dans sa bulle tout en travaillant. Bien sure, il ressentait les autres personnes, mais par chance, elles ne le collaient jamais, car lui et ses collègues avaient toujours un espace réserver.

Mais l'homme ne resterait pas... Alors il ne le reverrai pas ? Jamais... ? Sauf peut-être au détour d'une rue. Mmh...

« Vous savez, je ne pense pas qu'il y aura beaucoup de monde. Enfin, je comprend que vous ne soyez pas à l'aise. Si vous avez peur, ça ne sert à rien de se forcer. »

Il avait écrit la plupart des mots avec des caractères simples. Il pensait qu'il devait être capable de les comprendre. Il lui montra un moment qu'il jugea suffisant pour lire lentement et reprit son script.

« Si vos collègues reviennent, et que vous vous sentez obliger de rester, mais que ça ne va pas... Vous pouvez venir me trouver. »

Gikan tourna la tête sur le côté et se mit à rougir. Il pensait pratique, pas séduction... Mais tout de même, ça le faisait rougir. Et si l'homme en face de lui le prenait de travers... ? Il se mordit l'intérieur de la joue. Bon sang... Se qu'il avait voulu dire, c'est sue l'endroit où il serait placer, était un peu plus vaste et moins emplit de monde que le reste de la salle. Gikan jeta un œil à l'intérieur. Ses collègues ne semblaient toujours pas bougés. Gikan réfléchit un court instant. Il ne restait plus que les balances du groupe à faire, mais ils ne les feraient qu'une dizaine de minutes avant de commencer. C'était souvent comme ça... D'ailleurs c'était un peu pénible parfois, parce qu'il arrivait qu'il y ait des soucis qui prennent d'ordinaire plus de trois minutes à réglés... Et il fallait courir partout, sans se tromper dans les boutons. Mais généralement, on ne le laisser pas faire, de peur qu'il ne capte pas toutes les subtilités des instruments. Gikan ne s'en était jamais plaint... Il n'avait pas le droit de ramener sa fraise à ce sujet. Il était partiellement sourd, alors personne ne pouvait certifier que même avec des appareils auditifs, il entendait bien.

Son regard se perdit un instant sur l'homme. Un instant qui fut très court, parce qu'il n'osait pas le regarder plus d'une dizaine de secondes. Il baissa les yeux sur le sol avant de reprendre son carnet pour à nouveau y noter quelques mots.

« J'ai l'impression que j'en ai encore pour un moment à attendre... Nous avons fini depuis un moment en fait. »

Bon sang... Même s'il avait sut parler, il n'aurait pas sût quoi lui dire. Parfois, c'était un avantage d'être muet, on avait une bonne excuse pour laisser le silence planer.
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Sam 30 Mai - 12:23

Mes doigts s'entrelaçaient entre eux, fébriles, je n'osais pas relever les yeux pour capter la réaction de l'homme ; après tout, je venais de déballer ma vie alors qu'il n'en avait que faire. Un soupire m'échappa, je n'étais pas très doué pour les conversations, alors si mon interlocuteur ne parlait pas de base, ça allait être difficile...

Je dérivais mes yeux vers le petit carnet où il écrivait pour le lire, je n'arrivais pas non plus à savoir si il était sérieux ou si il se fichait de moi... Cette manière de réagir qui m'était propre était assez honteuse, mon entourage se moquait de moi lorsque je ne n'arrivais pas à me contrôler, lorsque j'avais peur de quelque chose, que je tremblais pour ne serais-ce qu'un pauvre bruit un peu trop fort, un peu trop soudain.

Venir le trouver. Venir le trouver? Je ne comprenais pas... Je me redressais pour le fixer, un peu surpris, mais surtout interloqué. Il s'était mis à rougir, Kaede-san, pour une raison qui m'échappait ; mais je ne pouvais nier que la proposition était incongrue, mais je voulais savoir...

- Pourquoi? demandais-je, assez doucement.

Le brun aux petites mèches poivre et sel semblait ne pas vouloir, ou ne pas pouvoir me regarder de trop. Il devait être aussi timide que moi, car la gêne ressentie me parvint, je baissais à nouveau les yeux en me grattant la nuque sans avoir la force de dire autre chose. Je me raclais la gorge, en attendant.

Son message d'après me remit en question. Peut être qu'il me proposait, encore, de passer un peu le temps avec lui? Puisqu'il n'avait rien à faire. Mes joues prirent de la couleur d'elles-mêmes, je n'avais pas de sujet de conversation et c'était assez embarrassant.

Plus les secondes, ou les minutes, passaient, moins je me sentais à l'aise parce que je réfléchissais à une réponse adéquat. Le silence était pesant, pour moi du moins, car c'était à moi de lancer les premières phrases vu qu'il ne pouvait pas. Je lui lançais un nouveau regard, le voyant tout aussi troublé que moi.

- Hum... Euh.

Claque mentale. Bravo Hellmuth.

- Hum, Kaede-san..? commençais-je. Vous travaillez, mm, pour le concert?

Je rougis un peu en lui souriant, crispé, comme je le pouvais. Il fallait probablement que j'entame un peu mieux que ça, mais je ne savais pas par quoi commencer. De plus, je ne voulais surtout pas débuter par parler de moi, ça faisait mégalo qui ne le laissait pas parler. Alors j'allais attendre sa réponse pour continuer, naturellement, à converser.


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Mar 2 Juin - 8:47
Pourquoi... ?! Mon dieu, oui, c'était vraiment étrange de lui avoir dit ça n'est-ce pas ?! Gikan sentit une petite boule de panique s'installer en lui et agita ses mains d'une façon très étrange et incompréhensible avant d’écrire en toute hâte.

« Si vous ne vous sentez pas bien, comme ça vous pourrez prendre un peu de repos dans notre espace... Je sus désolé, c'est vraiment étrange comme proposition, je ne pensais pas à mal. »

Il fuyait toujours son regard, trop troubler pour s'égarer sur lui. Était-ce parce qu'il était étranger que Gikan le trouvait relativement séduisant, ou bien, parce qu'il était juste séduisant... ? Il ne savait pas trop et ne voulait pas le savoir. Il fixait ailleurs, pour ne pas avoir à rougir en portant son regard sur lui. Gikan n'était pas le genre de personne à avoir un coup de foudre, et il aurait jurer que ce n'en était pas un. De même, il lui arrivait rarement d'avoir ce genre de pensées, mais il ne nierait pas que se n'était jamais arriver. Il était déjà tomber amoureux, mais ça n'avait jamais abouti à quelque chose de durable et sérieux. Apparemment, il avait toujours ''choisit'' des personnes qui ne voyaient en lui qu'un mec qui ne parle pas pendant l'acte, et que parfois, c'est agréable. Gikan était naturellement gentil, et ça lui était souvent néfaste. Mais il voyait toujours les choses du bon côté. Au moins il avait partager quelques moments agréable avec des personnes qu'il a sincèrement aimer. C'était l'essentiel. Bien sure, il aurait aimer que certaines histoires durent plus longtemps, mais il avait conscience que son handicape en était un trop pesant pour établir des choses sur le long terme avec quelqu'un... Ça ne le rendait pas triste, car il comprenait bien pourquoi. Sa communication était réduite, et dans un couple, la communication est primordiale. Mais en l'instant, la question ne se posait pas.

Gikan se dit qu'il n'aurait peut-être pas dû lui dire cela... Mais il devenait facilement maladroit quand il était gêner... Une fois encore, il se mordit l'intérieur de la joue... Bientôt elle finirait pas pisser le sang, et il aurait mal, s'il continuait comme ça. A la question qui vient, Gikan fit un simple oui de la tête. À nouveau, il attrapa son carnet pour y noter quelques mots.

« Ça arrive assez souvent. Mais je préfère quand c'est pour des salles plus grandes, ou du pleine air. Les bars, c'est trop étroit. »

Il en avait déduit, avec se qu'il avait apprit quelques minutes au par avant, que Hellmuth devait penser la même chose, ou quelque chose d'approchant. Ce n'était pas évident, quant on semblait gêner par tout, et aussi timide de trouver sa place dans les espaces restreint et parfois empli de monde, Gikan le savait bien. Mais comme je vous l'expliquait un peu plus tôt, lui s'y était accoutumer. Il jeta à nouveau un œil à l'intérieur... Toujours pas de mouvement. Que faire... ? Rester planter là ou s'esquiver ? Après-tout, c'est se qu'il avait initialement prévu, non... ? Pourquoi donc restait-il ici, à essayer de construire une conversation comme il pouvait... ?

« Vous voulez boire quelque chose ? Vous avez l'air assez troubler. »

Le muet parlait du teint rouge qui revenait régulièrement sur son visage, il ne s'en inquiétait pas comme si c'était quelque chose de grave, mais pensait bien qu'il avait surement besoin de reposer son esprit, et avenant comme l'est Gikan, il lui paru tout à fait naturel de lui proposer à boire. Même un verre d'eau pouvait remettre les idées en place, non ? Enfin, ça allait encore avoir un air d'étrangeté... un truc à la reste, j'ai craquer sur toi. Mais ce n'était pas ça...
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Mer 24 Juin - 10:56

Évidemment qu'il ne pensait pas à mal, l'homme devant moi ne semblait pas du tout mal intentionné. Mais bon, je n'étais pas un exemple non plus de ce côté là ; j'avais tendance à croire n'importe qui, me valant des positions embarrassantes par le passé à cause de ma grande naïveté... Mais qu'y pouvais-je, je croyais n'importe qui et n'importe quoi... Un petit soupire las m'échappa.

Mais d'après ce que j'avais pu comprendre, il avait le droit à un espace réservé au staff, probablement, même si je n'avais toujours pas compris son métier... Peut être allais-je le connaître plus tard? Ma curiosité devait se lire sur mon visage, aussi, je détournais les yeux en rosissant doucement.

- C-C'est gentil, merci... me contentais-je de dire, sans réellement savoir où j'allais être plus tard, je n'étais pas devin après tout.

Depuis quand faisais-je la conversation avec des inconnus? Enfin, inconnu, je ne savais de lui que son prénom, sans parler qu'il m'avait tout de même sauvé la vie et que je m'étais lâchement enfui, poule mouillée que j'étais...

Ainsi, calé sur les coudes contre la rambarde devant le bar qui me mettait mal à l'aise, je fixais vaguement les passants, un peu perdu dans mes pensées ; il faisait plutôt chaud, mais pas plus qu'en Égypte malgré tout ; le climat japonais était carrément varié mais je n'arrivais à m'y habituer, peu importait les techniques que j'utilisais pour. Après être passé d'un extrême à l'autre, avoir des hivers peu froids et des étés peu chauds ne m'aidaient pas forcément à bien me sentir dans ma vie.

Pendant un moment, j'oubliais que mon interlocuteur ne pouvait pas se faire entendre verbalement, et donc le silence m'allait, tant je ne le regardais pas. Puis, je me souvenais qu'il ne s'adressait que par son carnet, aussi, embarrassé par cet oubli, je me retournais dans sa direction pour, heureusement, le voir à peine en train d'écrire.


« Ça arrive assez souvent. Mais je préfère quand c'est pour des salles plus grandes, ou du pleine air. Les bars, c'est trop étroit. »

Sa réplique me fit sourire car je pensais clairement la même chose ; dans la mesure où, à la base, je n'aimais pas les énormes foules et donc les concerts par la même occasion. Mais effectivement, les bars étaient souvent très spéciaux, une ambiance un peu lugubre, quelle qu'elle soit, de mon point de vue, et trop étroit pour que je sois dans mon élément. Je préférais nettement être dans un salon de thé traditionnel, je trouvais ça plus accueillant.

- Je préfère les salons de thé, ou les endroits moins... masculins? disais-je.

Oui, les bars étaint souvent exclusivement pour les hommes, enfin, les femmes pouvaient y aller, mais la population était quasiment exclusivement masculine malgré tout. En y réfléchissant, je ne voyais que peu de gente féminine dans ce genre d'endroit quand je passais devant... Peut être une coutume dûe à la précédente société séparant les homme des femmes ? Celle qui stipulait que les épouses devaient s'occuper du foyer alors que les maris pouvaient aller parier dans des pubs, allez savoir.

Kaede-san s'adressa de nouveau à moi, apparemment inquiet de ma mine actuelle. Je passais mes doigts sur mon visage, sans comprendre. Avais-je vraiment l'air aussi mal? Et puis, boire un petit quelque chose ne me ferais pas de mal après tout.

- Oui, je veux bien, merci et désolé... m'empressais-je de dire.

Ainsi, je tournais les talons en lui souriant pour m’engouffrer à nouveau dans cet endroit glauque qui ne me plaisait pas, mon sauveur sur les talons. Sans demander, je me mis au comptoir, le plus loin possible de la bande de gens bruyante que je ne voulais croiser ; j'étais mieux dans un petit coin cosy, aussi effrayant soit-il.

Le barman, un vieil homme moustachu à l'air taciturne, vint vers moi l'air professionnel, claquant des chaussons cirés sur le parquet boisé de son bar. Il posa la carafe qu'il nettoyait un peu plus tôt pour brandir sans mal ses muscles vers moi, posant sa paume sur le côté pour s'y adosser.

- Je vous sers quoi messieurs? demanda t-il d'une voix bourru et traumatisante.

J'avais quelques spasmes devant ce mastodonte qui me rendait fébrile, alors que je tripotait mes doigts, les yeux vaquant à droite comme à gauche et dont les larmes restèrent bloqués aux coins. Devant Kaede-san, je pris mon courage à deux mains.

- Un-un jus de melon, v-vous auriez?
- Oui. Et pour l'autre monsieur?

Je me tournais vers mon nouvel accompagnateur en attendant sa réponse.

- C'est moi qui paierais, vous m'avez sauvé après tout... rougissais-je.


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Jeu 23 Juil - 5:19
Gikan observa un instant l'attitude de l'homme qui lui faisait face. Peu assurer, mais il tentait apparemment de l'être. Le muet était comme lui, ne sachant sur quel pied danser, un peu frustrer par son incapacité à pleinement s'exprimer, Gikan était devenu timide. Et le dénommer Hellmuth face à lui, semblait souffrir d'un mal similaire ; bien que leurs histoires respectives soient différentes. Gikan aurait été une personne tout à fait assurer, s'il était né doter d'une voix, ou que les sons qui sortaient de son corps été autre que de très laids graillements gutturales. Il est impossible, à ce jours, de choisir se qui composera nos enfants, de quoi ils seront fait. Mais être muet, ou être constamment malade... Gikan n'était pas si mal tomber que cela. Bien sure, il n'est pas uniquement muet, puisqu'il est aussi partiellement sourd. Cependant, cette déficience-ci a put être pallier par autre chose.

Il réfléchissait aux salons de thé que l'homme venait d'évoquer. Des endroits apparemment calme, que Gikan n'avait jamais vraiment fréquenter. Le muet c'était, à la suite de l'européen, assit devant le comptoir. Un brun perdu dans ses pensées sur les salons de thé, qu'il imaginait cosy, chaleureux, remplit de... Mon dieu, des pâtisseries ! Avec un earl gray, que conseillerait le patron du salon... ? Gikan pensa tout naturellement à la tarte au citron. Ca semblait être parfait pour se marier avec ce type de thé..

« Oui. Et pour l'autre monsieur ? »

Le brun grisonnant regarda le patron avec des yeux légèrement ronds. Il avait louper une étape et se mordit la joue. Un peu paniquer, il cherchait son crayon en tâtonnant ses poches. Le carnet était sur le bar... Où était donc passer ce vieux crayon presque fini. Le patron a bien vu qu'il ne parlait pas tout à l'heure... Mais Gikan ne pouvait s'empêcher de paniquer chaque fois qu'on lui demandait une réponse rapide. Il sortit un crayon d'une poche de son pantalon et griffonna à la va vite un : « Une autre limonade s'il vous plaît. » Il tendit le carnet au barman, qui acquiesça et se tourna pour préparer les consommations.

« C'est moi qui paierais, vous m'avez sauvé après tout... »

Gikan, exprima un sourire gêner, et hocha doucement la tête pour dire non. Au risque de paraître impolie, certes, mais il était difficile d'accepter qu'on lui paye quelque chose, même si la chose en question ne coûtait pas très cher. Sur une nouvelle page, il expliqua : « Oh, ce n'est pas la peine... Ce n'était rien vous savez. »

C'est l'instant que le barman choisit pour poser leurs verres devant eux. Le muet regarda l'homme un instant, puis le verre, et enfin, du coin de l’œil, il observa Hellmuth. Il sentit un rouge de gène monter à ses joues et baissa la tête sur ses cuisses.

« Je met ça sur ma note pour les techniciens. »

Le muet releva la tête avec une légère grimasse sur le coin des lèvres. Il ne savait pas si c'était correcte... Mais ne put rien dire assez vite pour empêcher cela d'arriver. Alors il se contenta d’étirer un sourire sur sa bouche, et de poser une main sur son verre, pour entourer celui-ci de ses doigts. Et puis... Il tourna la tête vers ses collègues. Apparemment, ils étaient entrain de s'activer. Gikan avala une gorgé et prit son carnet. « Je crois que je vais devoir retourner à mon travail bientôt. » Il lui tendit le carnet, et inclina légèrement la tête en signe d'excuse. Sa main sur le verre se resserra, et il le leva pour le porter à sa bouche, afin d'en prélever une première gorgé. Le goût sucré et citronné du breuvage parvint à ses papilles. Il aimait ce goût, et les petites bulles pétillantes qui venaient lui chatouiller le palet. Gikan esquissa un sourire au verre, et avala une nouvelle gorgé avant de porter son regard sur Hellmuth. Il le regarda fixement, laissa ses yeux faire le tour de son visage, chaque forme chaque aspérités, chaque petites tâches plus foncées... Il fallait qu'il les imprimes pour se souvenir...

Il le reconnaîtrait, c'est certain. Puisqu'il était complètement étranger, et que Gikan n'avait encore jamais croiser une personne qui lui ressemblait. Il détourna ensuite vivement le regard qu'il posa sur son crayon. Il se saisit de celui-ci. Il le fit longuement tourner entre ses doigts, signe de son hésitation. « kaede-gikan@gmail.nh Je dois vous laisser, veuillez m'excuser. » Il arracha la page, la donna au jeune homme, puis se leva. Gikan lui fit un sourire, s'inclina devant lui... Attrapa son verre et se dirigea vers le groupe de techniciens. Pas un regard en arrière, car ses joues étaient un peu trop rouge pour les montrés à l'homme qu'il venait de quitter.

Flûte... J'ai arrêter de réfléchir à un moment je crois.
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