Et les rêves ne se réalisent pas et la chandelle devient cendres * ○ Yukinaga

✘ Name; Oda ✘ First Name; Yukinaga ✘ Age; 20 ans ✘ Sexuality; Yukinaga n'as jamais eût l'occasion de se poser de question sur sa sexualité mais il pense que l'on peu aimer quelqu'un indifférament de son sexe ✘ Preference; Probablement Uke ✘ Anything else ?; son asexualité actuelle n'est pas de son propre choix. Behind the computer; ✘ Name; Joker ✘ Surname ?; Mes amis m'appellent Frédégonde (  si si comme cette reine mérovingienne complètement barrée) ✘ Age; 20 ans et des poussières ✘ Gurl or dude ?; ça dépends de mon humeur ? ✘ Presence; trop souvent ? (j'ai pas d'vie vous voyez et tout...) ✘ Anything else ?; [Write here.] ✘ Personnage sur l'avatar; OC par Re° ✘ Code;

Oda Yukinaga était venu au monde de la même façon que tout les autres enfants , dans des circonstances sensiblement différentes cependant.  Son père et sa mère s'étaient rencontrés à l'université et si ça n'avait pas été le coup de foudre qu'on raconte dans les contes de fée ou les repas de famille, ils s'étaient en apparence assez entendu pour se marier à la fin de leurs études.  En apparence. Et c'était justement la réalités cachée sous les apparences qui avait gâché toutes ces vies pendant tant d'années et maintenant encore.

Oda Masamune n'avait aimé qu'une femme dans dans toute sa vie et ce n'était pas sa femme.  Bien qu'il avait aimé Sato Mizuki de tout son cœur et même par delà, ce n'était pas pas avec lui que l'intéressée avait décidée de faire sa vie mais avec un de leurs amis en commun et l'avait épousé assez rapidement. Cela dit les épousailles avaient vite prit fin avec la mort de la jeune mariée dans un accident de la route.

Masamune avait épousé Hijikata Ami à la fin de ses études parce qu'elle l'aimait aveuglément indépendamment de sa fortune et qu'elle lui était sympathique. Il pensait – à la vérité – qu'elle serai facile à vivre. Une erreur qu'il payât au prix cher. Il la respectait profondément mais Ami n'était pas disposée à ce satisfaire de ce peu d'affection humiliant et elle plongea rapidement dans les affres du chantage. Six ans après leur union elle tomba enceinte d'une petite fille, mais le mariage battait de l'aile. Les dates de correspondaient pas et  – d'ailleurs – le test de paternité révéla que Masamune n'était pas le père de l'enfant. Bien que profondément blessé il ne désira pas se séparer de sa femme. Si ce mariage avait échoué aucun autre ne pourrait fonctionner et alors qu'ils s'enfonçait encore plus dans son travail il se contenta d'accorder encore moins d'attention à sa femme et à l'enfant.  Trois ans après  les faits et malgré une relation toujours aussi platonique et désastreuse Ami lui donna un fils. C'était sans doutes stupide mais elle espérait que de cette manière au moins elle pourrait retenir son mari.

Yukinaga vint au monde dans la nuit du premier au deux septembre dans le grand manoir familial.
Ce fut le début de la catastrophe.

Catastrophe parce que Masamune ne fut pas plus tendre avec sa femme et l'enfant illégitime de cette dernière mais  , au contraire, porta toute son adoration sur son fils unique. Yukinaga fut traité comme un prince et d'une certaine façon l'était-il puisqu'il fut inscrit sur le registre familial et selon le testament de son père comme l'unique héritier de la fortune et des titres de la très ancienne et très noble famille des Oda.  Si la famille était avant tout une descendante directe de la toute première noblesse féodale la famille avait fait fortune dans la production et la vente de saké de luxe puis, plus tard, l'exportation de pierre précieuses. Quelque chose que Ami voyait comme sa récompense  pour toutes ces années à vivre sans amour.

Mais les choses ne se passèrent pas de cette manière.

D'une manière ou d'une autre Ami avait détesté son fils à l'instant même ou il était venu au monde. A plus forte raison quand elle s'était rendu compte qu'il serai le seul à bénéficier de l'amour de Masamune et elle l'avait élevé avec une grande froideur et un profond détachement. Elle arrivait même parfois à ce convaincre qu'il n'était pas son enfant.

Rapidement et d'après le notaire qu'elle connaissait bien il lui parût évident que le seul moyen pour elle de bénéficier de la fortune de son mari était encore que celui-ci ne décède avant que leur fils ne soit majeur. Plusieurs années avaient été nécessaire à la réussite de son plan, il n'était pas question que quelqu'un se doute de quoique ce soit.  L'alcool et les médicaments n'avaient jamais fait bon ménage et Masamune travaillait tellement qu'il avait une forte tendance à la dépression et la sur-médication le médecin légiste avait conclut à un bête accident et l'affaire avait été clause et à part sa belle mère personne ne remit cette version des faits en doutes.

Oda Yukinaga avait onze ans tout juste quand son père décéda et l'avocat jugeât qu'il était normal que sa mère – qui était la légitime épouse du défunt – gère son héritage jusqu'à ce qu'il soit lui-même en mesure de le faire. Il n'empêche que le choc fut terrible et Yukinaga qui avait toujours été un enfant émotionnellement fragile dus être dé-scolarisé, retiré du circuit publique et éduqué à la maison.

A cette période là, Yukinaga jouait souvent à jeu étrange qui consistait principalement à agir comme si son père n'était pas mort. Une longue phase de déni grandement encouragée par sa mère. Ami se remaria à un homme quelle présenta sans honte comme le père de sa fille et pour préserver l'intégrité sociale de cette dernière entrepris rapidement de discréditer son héritier de fils.

Le jeune garçon avait treize ans quand il fut interné dans un hôpital pour la première fois.
Il souffrait d'une grave dépression après tout et l'occasion était trop belle. C'était au cours de cette année de soins qu'on lui avait découvert un don manifeste pour l'écriture. Cela faisait partie de sa thérapie, écrire à propos de ce que l'on ressentait. Son psychiatre avait été profondément bouleversé parce qu'il avait lu et avec sa permission il avait présenté l'essai à un de ces amis éditeur.

C'était une petite maison d'édition et c'était un essai sans prétention disait-il , sur la mort et son emprunte. Mais l'enfant y avait dépeint avec tellement de sensibilité et de précision sa profonde solitude et en même temps cette colère latente qu'il était incapable d'exprimer physiquement que ces quelques feuillet avaient engendré une marée à l'extérieur de l’hôpital.

Yukinaga avait toujours été un enfant profondément volontaire et désireux de faire plaisir à son entourage mais quand il rentra l'été suivant dans la maison qui l'avait vu naître il se senti si profondément étranger à sa propre demeure qu'il s'enferma dans un mutisme obscur. Insondable. Il se réfugia une nouvelle fois dans l'écriture.

Il avait seize ans quand il présenta le livre achevé au psychiatre qui l'avait suivit quelques années plus tôt.
«  A des lieues d'ici, derrière un cèdre dans la montagne il y avait un cadavre ... » ainsi commençait le livre. Un livre qui présentait une drôle de scène. Une femme morte qui racontait successivement trois version de sa propre histoire, incapable de se mettre d'accord avec elle-même. «  Je me suis suicidée » disait-elle une fois «  j'ai été assassinée » disait-elle en suite. Une histoire sordide mais qui laissait entrevoir un profond dilemme intérieur. Le livre fut accueilli avec un succès  que le jeune patient ne soupçonna pas.

Il fut ré-interné à la demande de Madame sa mère à l'age de dix sept ans sans réel motif. Mais elle finançait plus de la moitié de l'hôpital alors personne ne protesta et on s'autorisa même à nourrir l'adolescent de divers psychotropes comme il plaisait à sa mère.  C'était au cours de ces quelques mois d'internement qu'il avait rédigé l'ouvrage qui avait marqué un tournant dans sa vie. L'histoire d'une femme qui tuait son mari malade.  

«  Elle ne le tue pas parce qu'il lui fait de la peine, mais parce qu'il est devenu faible. Il n'est plus capable d’alimenter le fantasme sur lequel elle avait bâtit son amour pour lui. »

Le livre avait été primé mais le jeune auteur de dix-huit ans n'avait pas réellement eût l'occasion de se réjouir de la situation. Sa mère l'avait fait revenir à demeure avec une  infirmière à domicile pour s'assurer qu'il continuait de prendre ce médicament qui le faisait délirer faute de le soigner d'un mal dont il ne souffrait pas.

Le juge avait déclaré Yukinaga incapable de subvenir à ses propres besoin et mit sous la tutelle de sa mère. C'était d'ailleurs elle qui avait rapidement eût une main mise sur le grand succès de son fils. Les livres avaient été traduit en plusieurs langues , primés dans plusieurs pays et l'argent que cela rapportait commençait sérieusement à lui donner le vertige.  La société des Oda avait été liquidée à la mort de Masamune et elle ne disposait pas de ressources infinies après tout.

Et elle avait exigé qu'il écrive.
Qu'il écrive. Et Yukinaga n'était pas capable de faire quoi que ce soit d'autre. Il n'avait pas fait d'étude et même s'il avait obtenu son diplôme de fin de lycée par le biais des cours qu'il avait reçus à l'hôpital et à domicile et personne ne le laisserai rentrer dans une université.  De toutes les manières il avait fini par développer une peur intense des autres et de l'inconnu.  Alors il avait écrit. Encore et encore. Pas parce qu'il aimait ça, mais parce qu'il n'était bon qu'à ça et il ne connaissait rien d'autre.

Il y avait eût cette pièce de théâtre sur cette relation interdite entre une handicapée mentale et un jeune soldat déserteur pendant la seconde guerre mondiale. En cette époque ou le handicap mental était considéré comme particulièrement atroce , cette période ou les handicapés n'étaient pas considérés comme des humains.  Presque un animal.

Un autre livre sur les divagation d'un fantôme qui vivait sa vie par procuration. Mort avant son mariage et incapable d'accepter son sort, vivant dans la même maison qu'un jeune couple et imaginant chaque geste de la mariée comme étant pour lui.

Yukinaga était doué .
Tellement en fait et lui-même n'avait pas de réelle conscience du phénomène qu'il avait créé. Il passait ses journées enfermé, trop apeuré pour sortir et profondément persuadé d'être d'une chronique inutilité. Seulement capable d'écrire pour exprimer ce 'il ressentait.  Cette peur des autres. Cette peur de lui finalement.  


© FICHE CRÉÉE PAR REIRA DE LIBRE GRAPH'