Dans le centre-ville , c'était une foule qui brayait la fermeture des magasins . Le samedi , c'est dur . Rien est ouvert , pas même l'épicerie du coin.
Lui ,c'est Angelo. Environ seize ans , le gamin.
Dans la neutralité de son visage , c'était une pâle peau qu'on découvrait. Les yeux rivés face a la bibliothèque municipale , elle aussi ,était fermé .
Hiroshima , c'est grand. C'est ce qu'il se dit. Le malaise l'encombre. Il rencontre des nanas de son lycée , des mecs , aussi. Ils se demandent tous.
Tous qui il est vraiment.
Sous la chaleur , le jeune homme se précipite , s’assoit au sol. En Espagne , rien est aussi naturel que de s'asseoir de cette façon.
Ici ,c'est dérangeant . Il ne le remarque pas.