I AM STRONG
« Quand il lui récitait Hamlet, nu comme un vers et en allemand. ~ »
| ✘ Name; Ensfield✘ First Name; Amstrong✘ Age; 24ans✘ Sexuality; Hétéro, enfin c'est ce qu'il dit. 8D✘ Preference; Seme✘ Nationality; Allemand✘ Anything else ?; NothingBehind the computer; ✘ Name; Now.✘ Surname ?; Graouh. [Dc de Soledad.] ✘ Age; 20ans.✘ Gurl or dude ?; Girl.✘ Presence; Ever 0/10. ✘ Anything else ?; C'est ma récompense pour mon travail. ~✘ Personnage sur l'avatar; Kassim de Magi✘ Code;
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History
Amstrong est né de parents aimants, bien que pris par le temps. Un père patron d’une immense entreprise d’import export, et mère actrice à succès. C’est en France qu’il commençât sa vie, il y vécu huit années et elles furent des plus heureuses, marquant sa mémoire. C’est cette mémoire qui le ramènera, plus tard, à revenir sur ses pas pour visiter le pays de son enfance.
Puis il s’envola pour l’Angleterre, il ne resta que quatre années là-bas, suffisamment pour apprendre la langue, trop peu pour correctement s’intégrer. Tout enfant timide et rêveur qu’il fût, ces années ne suffirent pas et à peine commençait il à s’adapter qu’il s’envolait de nouveau. C’est en Allemagne qu’il finit par s’ouvrir. Si beaucoup d’adolescences sont synonymes de révolte et déprime, Amstrong lui restât tout à fait fidèle à sa jeunesse ; Rêveur, sage, il devint encore plus pudique, et la discrétion se fit maître mot.
C’est avec la découverte de l’amour qu’il se fît l’âme d’un combattant. A cette époque, il tenait en amour une jeune femme en devenir, d’une année sa cadette. Somme toute banale mais magnifique comme l’est toujours le premier amour, elle avait de grands yeux bruns. Une peau couverte de taches de rousseurs et une toute petite poitrine dont un sein tenait sur la paume de la main. Elle nouait toujours ses cheveux bruns en un chignon haut, et lui se surprenait à vouloir le défaire pour plonger son visage dans les boucles chocolat. Il en rêva des nuits durant. De ses éclats de rire elle déclenchait des tempêtes.
Un soir de printemps où la lune n’avait pris comme amant le soleil. Le sable qui couvrait leurs pieds se fit draps. Il prit ses lèvres, touchât son ventre blanc, fît l’amour à ce corps avec tant d’ardeur. C’était l’aube de ses vingt ans, et tous deux semblaient ivres d’amour.
Mêlés dans l’ombre de la mer, ils firent tant de projets et de promesses que l’océan débordât devant eux. Ils furent bientôt submergés par des eaux sombres.
Ils furent heureux, les premiers mois, bien plus encore que vous ne pourriez l’imaginer. Chaque sourire, chaque parole semblaient renforcer plus encore l’édifice qu’ils battirent ensemble. Puis vînt un jour où il naquit de cette force un espoir. Nouveau, d’une beauté incommensurable. Un ventre rond. Rond comme la terre. Et Amstrong ne vécut plus que pour lui, respirant à travers cette femme qu’il aimait, et l’enfant auquel tous les deux aspiraient, déjà, il avait un nom magnifique. « Sinead », beauté de dieu et de la vie.
Puis tout se brisât, ils vécurent l’engloutissement de leur bonheur les yeux grands ouverts, sans pouvoir faire le moindre geste, avalant litres d’eau trop salée qui fit sécher leurs cœurs et leur amour.
Ils perdirent Sinead.
Et ils hurlèrent leur malheur, leur tristesse. Lui fût brisé en silence. Elle poussât un cri. Un cri à vous arracher les tripes, brûler la peau et vous faire tomber à genoux. Celui d’une mère qui perd son enfant, son ange.
Ils vécurent une année dans un silence hurlant, résonnant leur désespoir. Amstrong laissât couler les larmes de tout son saoul, une année durant. Il continuât de serrer contre lui le corps maigre, la peau pâle et les yeux creusés. Et embrassa les cheveux ternes et rêches encore et encore. Sans jamais toucher de nouveau la poitrine qui n’eut pas le temps de gonfler.
Il partit, loin. Il retournât dans le pays de son enfance, y vécut entièrement pour Sinead, deux années durant. Oubliant tout de sa vie, se plongeant dans le souvenir de cet amour. Pour seul bagage un sac de randonné et sa basse, il marchât sans cesse. Le visage de cette femme qu’il avait aimé du plus profond de son être s’estompât, il devint plus dur. Naquit alors en lui des sentiments inconnus. Colère, rébellion. Il vécut à retardement cette adolescence trop calme. Il se battit pour la première fois de sa vie. Perdit des combats, en gagnât d’autres. Forgeant au grès des chemins son caractère. Il s’abandonnât à cette vie, oubliant tout le reste.
Le retour à la réalité fût plutôt brusque. Son père le rappelât à ses devoirs. Il fût envoyé au Japon, pour prendre la tête de la branche technologique de l’entreprise. Il refusât ardemment, luttant contre son géniteur avec l’ardeur de la survie.
Et il perdît ce combat. Réalisant l’importance de cette mission, du nombre de vie dépendant de son caprice, il se résignât. Ce n’est pas pour autant que son travail soit bâclé, à contrario, il se donne maintenant corps et âme à faire vivre l’entreprise, trouvant là un autre moyen de s’oublier…
© FICHE CRÉÉE PAR REIRA DE LIBRE GRAPH'