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Ryûnosuke Mizushima

Anonymous




Invité
Invité
Jeu 30 Avr - 17:25

Ryûnosuke Mizushima Date_m10
Ryûnosuke Mizushima
«Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle était morte pour lui.»


Ryûnosuke Mizushima Date_m11
Name;Mizushima[/i]
First Name; Ryûnosuke
Age; 36 ans
Sexuality; Bi~
Preference; Seme
Anything else ?; Nothing


Behind the computer;

Name; Zblblblbl
Surname ?; Zblblblbl too
Age;
Gurl or dude ?;
Presence; 9/10
Anything else ?; J’aime les peluches~
Personnage sur l'avatar; Date Masamune / Sengoku Basara
Code;

Dans les grandes lignes


La vie était du passé, c’était incontestable. Nous avions beau vivre les choses, tout cela ne restait pas moins que des souvenirs par la suite. Douloureux, tendre, charmants, poignants, excitants… juste des souvenirs, des bribes d’information triées sur le volet pour n’en garder que le plus marquant. Le pire dans tout ça, c’était que le cerveau humain semblait particulièrement doué pour les raviver au moment le moins opportun.

Enfin, ce n’était pas comme si ça vie avait été éprouvante. Elle avait même commencé de façon pour le moins confortable, tranquillement dorloté, à l’abri du monde extérieur. Il flottait dans le cocon maternel, sans ce soucier de rien, sans ne jamais se poser de question. Rien n’était difficile, mais rien ne semblait facile. Exister n’existait même pas. Il était là.

Bien entendu les plus douces, tendres et surtout faciles choses de la vie avaient une fin, et ce n’était pas la mort, mais la vie. Là où rien n’avait jamais eut d’importance, tout prenait son sens. Le chaud devenait quelque chose de concret, car ici il y faisait froid. C’était tout à fait ça, trop froid, trop blanc, trop métallique et aseptisé. Trop médical et surveillé. Non, il n’en voulait pas. Pourtant, retourner à l’envoyeur était sans doute trop tard.

Parfois il valait mieux tuer un espoir dans l’œuf avant qu’il ne devienne trop concret, mais il avait probablement trop été souhaité. En tout cas, il le pensait, parce que dans ce monde trop rustre et agressif, il avait toujours été bercé avec une force trop douce pour lui vouloir du mal. La vie avait été sympa. Travailleur acharné, enjoué, enfant facile et tendre, pas du tout bagarreur. Il avait même sauté une classe, avant de redoubler l’année suivante.

Qu’à cela ne tienne, il avait toujours été une tête, rien n’était grave, tout était simple, trop. Oui, vraiment surement trop simple. Toujours. Ouais, pas tout, les vies parfaites n’existaient pas. Il y avait eut ces moments ou ses parents, bien trop âgés, s’engueulaient, il lui était arrivé d’aider son père à distribuer des tracts dans le simple but de pouvoir manger –pas même à sa faim. Pourtant, il avait toujours eut l’impression de ne manquer de rien.

Ca c’était encore vérifié avec les années, par manque d’argent, il n’avait pas pu aller dans de bons établissements, bien-sûr il aurait pu bénéficier de bourses, mais n’était-ce pas mieux, la vie, avec un peu de challenge ? Sans doute, en tout cas il l’avait prit comme tel, et jamais rien d’autre n’avait été plus important. Jamais rien d’autre avant cette fille, blanche comme ses nuits, pure comme ses rêves.

Si les mots n’avaient jamais été qu’écris sur des livres, pour elle il voulait en apprendre tous les sens et les secrets pour apprendre à l’apprivoiser. Et il avait été naïf de croire qu’il aurait pu le faire si facilement. D’autant plus qu’elle n’avait jamais été autant à lui qu’à la liberté. Voilà, elle respirait la liberté, et il voulait la saisir du bout des doigts. Son cœur, pour la première fois, avait battu pour autre chose que son système sanguin. Elle le faisait pulser, danser.

Il l’avait aimé dès le premier regard, et les choses belles semblaient facile, elle était venu vers lui, souriante et fraîche, une brise comme il n’en attendait plus au moment où il commençait à se lasser de tout. Elle était venue comme un baume, lui avait prit la main, un livre à la main. « Roméo et Juliette ». Il se souvenait, un souvenir qui avait quelque chose de magique et romantique, ses premiers mots, pour elle, étaient ceux de cette pièce de théâtre, le vol du baiser, puis il s’était exécuté sans demander son autorisation. Elle lui avait dit qu’elle croyait en lui. Il l’avait remercié, et encore embrassé, sans rien ne connaître l’un de l’autre à ce moment là.

L’adolescence était passée, comme toutes les autres, avec son lot de changements, de nouvelles, de sentiments et de vie. Elle était passée comme une amie qu’on étreignait, qu’on haïssait mais qui était un passage nécessaire pour devenir adulte. L’était-il seulement ? Bouleversé par une tranquillité de vie qui ne lui apprenait rien, mordu dans le corps et l’âme par le plaisir charnel qu’on pouvait ressentir. A aimer la même femme, le même cœur, à corps perdu. Ils s’étaient aimés à chair et à sang. Encore, longtemps, longuement.

Il n’était pas adulte, il le savait et sa conscience le lui avait rappelé vulgairement en se fichant de lui quand le ventre rond, rond comme de l’amour, s’était pointé devant lui en urgence, hurlant de détresse, de douleur et de sang. Comme il se l’était dit, rien n’était de plus violent que la vie, mais agréable et douce en même temps. A ce petit être, il voulait donner tout autant de douceur. Alors il travaillerait, c’était certain, quitte à cumuler les petits boulots, n’être qu’en bas de la chaîne. Il tirait déjà sa fierté du regard d’albinos du gamin qui venait de scinder son cœur en deux. Deux personnes qu’il n’avait jamais autant aimé. A dix-neuf ans, mais ça avait été le plus bel accident de la vie.

La vie qu’il avait eut étant enfant lui paraissait plus rude, il comprenait maintenant ce qu’était « difficile », « travail acharné ». Les disputes de ses parents autrefois lui revenaient sans cesse devant lui quand elle claquait des talons dans son esprit pour le quitter, elle avait beau y revenir toujours, le mal le prenait mais devant lui, devant cet enfant, son fils, sa chair, il ne pouvait que sourire. Ce n’était pas facile, mais ils travaillaient, l’éduquaient comme il se devait. Rien n’était dur, rien n’était impossible devant le sourire de son enfant, devant l’amour de sa femme.

Le petit grandissait, intelligent mais reclus, peu importait, il semblait le plus souvent épanouit et rien n’avait plus d’importance que de voir cet enfant, albinos comme sa mère, porter aussi gracieusement un sourire. Rien n’arrachait ce bonheur, le temps, les premières rides, ses vingt-six ans, les sept ans du gamin, l’amour était intemporel, toujours le même qu’au premier jour. Les sept ans du gamin…

Ce jour était un souvenir. Il n’était pas bon et revenait toujours au moment où il ne fallait pas. Sa vie avait été un enchevêtrement de souvenir pour en arriver là, devant un magasin de jouet. Parce qu’il bossait pour payer ce cadeau, parce qu’il bossait pour payer le loyer, parce qu’il bossait pour les rendre heureux. Parce qu’il n’avait pas eut le temps d’en prendre un avant. La fête surprise s’annonçait heureuse, dénouement d’heures à n’en plus finir, à trimer comme un fou pour un restaurant, pour un jouet à sourires.

Incontestablement, ça lui plairait, ça ne pouvait que lui plaire. Il ne voulait que les rejoindre, gueuler son bonheur en voyant les yeux s’illuminer et plaquer sa grande main sur les cheveux clairs, les ébouriffer jusqu’à le faire râler. Le regarder grandir jusqu’à ce sentir trop vieux pour pouvoir encore le faire. Le voir vieux, voir ses gosses jusqu’à ne plus les voir. Et dormir après. Alors… pourquoi on lui avait arraché ça ? Par le sang, les pleurs et la douleur ? La mort semblait être une chose simple et agréable. A nous englober l’être et sombrer dans l’inconscience sans ne savoir se réveiller. Se sentir faucher sous le pied et glisser, vieux et pourrit jusqu’à l’os, sans avoir de regret. La mort devait être facile. Mais elle ne l’était pas. La mort était plus difficile que la vie.

C’était d’autant plus vrai quand elle s’abattait devant soi sans qu’on ne puisse bouger. Le rouge lui allait bien, le sang lui allait bien, mais la mort avait arraché son sourire, elle lui avait arraché la moitié de son cœur enchevêtré dans les méandres de la souffrance. La mort le rendait faible et fort. Il avait frappé longtemps, durement, quand bien même les yeux clairs de son gamin lui demandaient d’arrêter là, ou de ne pas arrêter jusqu’à ce qu’ils en meurent, il frappait. Vengeait et frappait. Il mourrait aussi, à travers la force des impactes. Même s’il y perdait tout, sa femme, un œil, peu importait, pas son enfant, pas la bataille de toute une vie.

Il avait sous-estimé le pouvoir d’une mort, d’un deuil et du vide. Le vide qui avait été autrefois un ami n’était maintenant qu’un ennemi et rendait les jours fades et vides de sens. Son enfant se mourrait, son enfant était blessé, son enfant lui en voulait. Il n’avait su sauver personne, et diable son œil lui faisait mal au souvenir de ses sept ans. Il basculait, sur son rocking-chair, chantait parfois, et lisait « Roméo et Juliette ». Il avait apprit l’anglais pour le réciter sur sa tombe quand le temps lui laissait le faire. Il y allait avec son enfant, son enfant qu’il aimait et élevait.

Le boulot l’avait quitté durement, ne faisant de lui qu’un rebus sans rien pour vivre. Rien d’autre que l’envie de foutre derrière les barreaux un jour ces assassins. La haine et la vengeance l’avaient trop souvent animé durant ces années là. L’autorité et l’acharnement étaient sa seconde raison de vivre. Son cœur était fermé et glacial. Celui de quelqu’un qui ne vivait maintenant que pour rendre justice et qui, à bout de recherches et de refus avait finit par passer avec brio le concours de police. Assez âgé pour le faire, mais étrangement assidu, il travaillait d’arrache pied.

Le jour était venu, un jour comme tous les autres, sans qu’il ne paraisse spécial, aucune journée ne le paraissait. Pourtant ce jour-là jamais il n’avait été plus heureux, plus apaisé et ses poumons lui avaient brûlé à savoir respirer de nouveau. Il avait pleuré. Longtemps, partout, au boulot, au tribunal, devant les barreaux, dans les bras de son enfant. Le soulagement lui avait recrée un cœur battant pleinement. A moitié vide, mais bien en vie et pulsant.

Maintenant, il savait que la vie sans but n’avait pas de sens. Son but ? Il ne le trouvait pas, la joie de vivre ne le quittait pas pour autant, mais il restait hors du temps, incapable de faire autre chose que de se rassasier d’un boulot physique et de plaisirs de la chair. Trop loin d’atteindre l’extase qu’il avait toujours frôlée du doigt. Tout lui avait été enlevé mais il comptait encore l’arraché au temps, vivre encore une dernière fois une histoire avec de l’intérêt. Irrémédiablement seul, il s’accrochait à la vie de son fils et le regardait grandir avec une place à prendre, sans jamais comprendre comment il avait pu en arriver là. Sans jamais savoir comment, quand et qui pourrait le sortir de là…

© FICHE CRÉÉE PAR REIRA DE LIBRE GRAPH'





Miroir, mon beau miroir

Ryûnosuke Mizushima Date_m12
Yeux; Bleu roi.
Peau; Claire, mais pas réellement blanche pure.
Cheveux; Une belle tignasse ébouriffée, brune et épaisse.
Taille; Deux mètres pile~
Poids; 89 Kg.
Tatouage/Piercing; Pour quoi faire ?
Signe particulier; Son cache œil qu’il porte en permanence et n’enlève que rarement.
Autre; Toujours une cigarette éteinte à la main.

Style Vestimentaire; Habituellement en noir, il ne change que rarement de style. Tant que c’est noir, et que ça suit ensemble, tout passe. Excepté les jupes et compagnie, faut pas pousser mémé dans les orties. Autrement, quand il est seul chez lui, il ne porte qu’un pantalon de lin noir, sans rien d’autre~

Mentality

Ryûnosuke Mizushima Date_m13
Qualités; Adroit, courageux, bienveillant.
Défauts; Autoritaire, méfiant, très peu bavard.
Hobbie/Phobie; Jouer aux échecs, lire, écouter de la musique classique / Peur du nombre 23, des toilettes publiques et de la couleur rose.
Traits de Caractère; Plutôt sympa lorsqu’on le connaît, il n’est pas un grand bavard. Parler pour ne rien dire, non merci. Ca donne même souvent l’impression qu’on l’ennui alors qu’il a un réel intérêt pour les êtres humains. Il peu se montrer froid et distant, cependant, il ne reste que quelqu’un de seul, veuf  et dont l’unique enfant a quitté le nid trop tôt.
Ce qu'il aime; Le cheesecake au caramel, faire peur aux gamins en disant qu’il va leur passer les menottes.
Ce qu'il déteste; Les gens qui cherchent la merde sans raison valable, voire même avec des raisons.
Manies; jouer avec une cigarette, qu’il n’allume cependant pas.
Rêve;
Autres;
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Anonymous




Invité
Invité
Mer 6 Mai - 15:36
Bonjour !

Bienvenue à toi. Est-ce que ta fiche est terminée ?
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Kappei Hazama
Messages : 1523
Sucettes : 2056
Date d'inscription : 12/03/2015
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Âge: 19 ans.
Amoureux: Conrad..?
Présent/Absent: Présent.
L'admin qui clear plus vite que son ombre.




Kappei Hazama
L'admin qui clear plus vite que son ombre.
Dim 10 Mai - 9:57
T'es validey, chou <3 !
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