I AM Fubuki Icchi
«Ginger doit être mon deuxième prénom, vu le nombre defois qu'on m'a désigné ainsi.»
| ✘ Name; Icchi ✘ First Name; Fubuki ✘ Age; 22 ans✘ Sexuality; Homo, et c'est la cause de certains de mes problèmes... ✘ Preference; Uke✘ Anything else ?; Rien d'autre.Behind the computer; ✘ Name; Naïs ✘ Surname ?; Principalement Haibara✘ Age; 16 ans et toutes mes dents !✘ Gurl or dude ?; Fille✘ Presence; De nuit surtout ! 0/10. ✘ Anything else ?; Euh... Miaou ?✘ Code;
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History
Partie 1 : Petite enfance-Collège
Un jeune homme roux entra dans le cabinet du psychologue. Ce dernier l'accueillit, sans quitter des yeux son calepin.
"Vous êtes le rendez-vous de quartoze heure trente, Icchi-san ?
-Oui, c'est ça.
-Qu'attendez-vous ? Installez-vous et dites ce que vous avez sur le coeur.
-Comment commencer mon histoire ? Ah oui, c'est vrai : cet instant qui s'appelle"naissance". Plantons le décor...Je suis né le 1 février 1992 dans une maternité de Tokyo. Par voix normale, rassurez-vous. J'étais tout petit, tout léger et, en prime, prématuré. Génial, ça commençait bien.
Puis j'ai pris de l'âge, des centimètres, malheureusement des cheveux mais pas beauoup de kilos ! A peine douze livres à dix ans, en cinquième année de primaire. Un vrai poids plume ! Mais c'était pas grave, à cet âge, j'étais un gamin comme un autre, ne pensant qu'à s'amuser.
Le primaire se passait bien, pas de moquerie, d'insultes et autres coups bas. On ne peut pas dire que j'étais à la tête d'une bande mais je m'étais intégré.
Puis vint la funeste période du collège.
La première année, c'était bien. Je trainais avec mes copains du primaire, j'avais des bonnes notes... Mais bien sûr, il y avait quelques abrutis qui me surnommaient "Ginger", "Poil de Carotte", "Anorexique", et cetera, et cetera...Rien de bien méchant, comparé à l'année qui suivit. Et... et... et... Non, je ne peux pas raconter plus, désolé senseï.
-Ce n'est rien, Icchi-san. Revenez me voir dans une semaine."Partie 2 : Collège-Lycée
Le jeune homme de la dernière fois était revenu, à la même heure, il s'installa.
-A "Ginger", "Poil de Carotte" et "Anorexique".
-D'accord, je reprends :La deuxième année du collège, les abrutis sont devenus plus violents, ça allait de simple moquerie aux coups. Et ceci tous les jours. Ma mère ne voyait rien, mon père était absent et le collège, ce -tout relatif- magnifique établissement, n'agissait pas, même quand ça se passait sous leurs yeux.
Pour les insultes, ça allait de "Ginger" et "Poil de Carotte" jusqu'à "Va crever sale roux" en passant par "Squelette" et "Anorexique". Les grands classiques ! Mais, comme un con, j'avais de l'espoir. Il y avait deux personnes que ne me persécutaient pas : une fille tout à fait adorable, quoique un peu étroite d'esprit, que je vais appeler Y car j'ai gobé son nom, et un gars quasi-parfait, mais avec une tête assez étriquée, qui portera la lettre A par soucis d'anonymat. Ils étaient sympas avec moi, mais me laissaient seul au collège. Puis, les sentiments ont prit le relai, et je me suis rendu compte que j'étais amoureux de A. Oui, parfaitement, d'un gars. J'avais la chance d'avoir des parents qui n'étaient pas homophobes, sinon je serais six-pieds sous terre. Quoique, ça aurait peut-être était préférable.
Malgré le fait que je fasse profil bas au possible, ça à finit par se savoir. Comment ? Je me rappelle juste que Y et A m'avaient inventé à boire un coup. Et je ne tiens pas du tout alcool, imaginez ce qu'il s'est passé. Des insultes à foison ! Les éternels "Poil de Carotte" et "Anorexique" mais rajoutez "Tapette", "sale pédé" et autres mots tout aussi sympathiques. Même mes seuls alliés se sont retournés contre moi.
La troisième année de collège, ça a dégénéré. Des coups tous les jours, plus les insultes, les menaces et du racket. Pas une personne vers qui se tourner. Mes parents ne me croyaient pas, le collège ne faisait rien... Enfin, pour la famille, le jour où je suis rentré avec un oeil au beurre noir et des plaies sur le visage et les bras, ils étaient obligés d'admettre que je disais vrai. Enfin, ce n'était que le premier semestre. Le deuxième étaitrudement mieux.
La seconde moitié de cette année, après avoir développé une sévère phobie scolaire, je l'ai passé dans ma chambre. Mes seules sorties étaient pour voir des psys. Mais ça n'a pas marché, je ne voulais toujours pas aller dans ce collège où on me haïssait. Sinon, j'étais toujours derrière mon PC ou ma console. Bref, six mois tranquilles, sans problème ni de cours ! C'était génial !
Et bien sûr, la première année de lycée, dans un établissement privé d'excellente réputation. Si j'y suis allé, c'est parce que ma mère m'y a forcé. Et puis, avec un peu de chance, je ne serais avec aucun de mes bourreaux ! Malheureusement, je me suis bine fourré le doigt dans l'oeil. Car quand on quitte des bourreaux, y'a des chances d'en avoir de nouveaux ! Heureusement que ça n'a commencé qu'avec "Squelette" et "Poil de Carotte". Puis après...
Le jeune homme se tut. Il avait les yeux humides. le psychologue le remarqua, puis dit :
-Icchi-san, vous êtes à bout. Revenez la semaine prochaine."Partie 3 : Lycée-Aujourd'hui
Le psychologue attendait, passant le temps sur son smartphone. Son rendez-vous de quartoze heure trente était en retard de plusieurs minutes. D'un coup, il reçu un e-mail, écrit par un certain "Icchi Fubuki.""Senseï,
Désolé de n'être pas venu aujourd'hui. Je ne peux tout simplement pas raconter le lycée. Je préfère l'écrire, comme ça, j'irais jusqu'au bout !
Donc, la deuxième année du lycée, je suis (encore !) tombé amoureux d'un gars. Sauf que là, enlevez l'alcool et la personne sympa. Non, c'était un de mes bourreaux qui est tombé "par hasard" sur mon portable et a forcément regardé le tout.
Vraiment, à ce niveau, c'est plus de l'amour mais du masochisme.
Ce bourreau sera B, par soucis d'anonymat. Et B a tout raconté à tout le monde, en riant. Et moi, j'étais là, à subir en silence. Puis les mêmes insultes sont revenues,avec des bonus (vous vous souvenez de "Tapette" et de "sale pédé" ? Rajoutez "Pute" et "Erreur de la nature" et vous avez le tout.).
Ensuite, la troisième année, c'était plus des insultes. C'était carrément des coups, parfois des coupures au verre. Et tous les soirs, je me cachais de mes parents, j'avais un état tout simplement pitoyable et je ne souhaitais pas qu'ils me voient ainsi, déjà que l'ambiance était électrique... Le pire truc, c'est B qui me l'a fait. Un... Non, je ne peux pas l'écrire. C'est pas possible. Insurmontable.
A présent, je suis à l'université, que je quitte normalement cette année. Bizarrement, rien. Je devrais être soulagé, mais pas tant que ça. J'ai peur que ça recommence. J'ai peur de rencontrer mes ex-bourreaux dans la rue.
Désolé du dérangement,
Icchi Fubuki
PS : Après lecture, pourriez-vous effacer ce mail ?"
Le psychologue remonta ses lunettes, puis tapa sur son clavier quelques kanjis pour répondre :
"Icchi-san,
J'ai bien reçu votre e-mail. Rassurez-vous, vos secrets seront bien gardés [...]© FICHE CRÉÉE PAR REIRA DE LIBRE GRAPH'